Auteur :
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Note :
Bonjour à tous et à toutes ! Alors, pour ceux qui me connaissent par mes écrits, vous trouverez sans doute qu'un poème écrit par moi, cela fait un peu étrange, mais pourtant, il est bien de moi !Pour la petite histoire, sachez qu'un soir, avec deux de mes amis, nous nous sommes amusés comme des dingues sur MSN. Ce soir reste l'un de mes meilleurs souvenir de mes discutions sur MSN, surtout que normalement, je n'aime pas les discutions à plusieurs et pourtant, ce soir là, tout à été parfait ! Et donc, à un moment, je me suis absenté quelques minutes et en m'attendant, les deux autres se sont amusés à improviser chacun un poème et je me suis retrouvé, en revenant à devoir faire la même chose. Mais ils m'ont tellement fait rire que je n'ai pas pu aligner deux lignes. Finalement, je l'ai écris le soir même, d'une seule traite et le plus vite possible.
Ce poème est venu du plus profond de mon cur, car je ne veux pas être comme ce spectateur' de naufrage ! Je fais toujours le maximum pour que ça ne se produise pas, mais malheureusement, les trois quart du temps, on me reproche de ne pas être une gentille petite spectatrice ^_^ Mais je crois que je préfère quand même qu'on m'en veuille parce que je ne reste pas à regarder comme ça, plutôt que de ne faire que voir sans rien tenter !
Désolée, ma note est plus longue que le poème lui-même ^_^
C'est court, et peut-être que ça ne sera pas forcément aimé, mais bonne lecture
quand même ^_^
NAUFRAGE
« Quel joli feu d'artifice » s'extasie une femme,
Alors que c'est un bateau qui sombre.
Fusée de détresse lancée du plus profond de son âme.
Elles ne manqueront peut-être pas toutes ses ombres...
De loin, tu vois le naufrage.
Tu vois le bateau tanguer et chavirer.
Tu penses que quelqu'un devrait avoir le courage
D'aller aider tous les passagers.
Tu vois la déchéance dans laquelle il est,
Pourtant, la bravoure te manque.
D'aller ne serait-ce que lui dire ce que tu es,
Que tu es là et qu'il te manque
Le navire jette une première partie de ses canots à la mer.
Tant mieux, penses-tu.
Mais, ils ne peuvent rien face aux vagues qui les enserrent
Quelle tristesse, penses-tu.
Il ne te voit plus, tant la douleur l'accable.
Tu es aveugle face à son tourment.
Tout lui devient inconnu, jusqu'à ses meubles.
Tu préfères peut-être penser que c'est son châtiment.
Combien de canots arriveront sur le rivage ?
Te demandes-tu sans enlever les mains de tes poches.
Combien ne reverront jamais le visage
Tant aimé de leurs tendres proches ?
La dérive dans laquelle part son existence,
Tu ne la vois pas, tu joues les aveugles, les infirmes.
Tu préfères te réfugier derrière des excuses pleines d'incohérences,
Alors que tu pourrais peut-être tout changer d'un mot, même infime.
Toi qui voit le naufrage, toi qui voit ton ami,
Toi qui sombre physiquement, toi qui sombre moralement,
T'en sortiras-tu seul ? Que deviendra ta vie ?
Dormiras-tu bien, toi qui penses réagir normalement ?
FIN