Titre : Entre la haine et l'amour.

Auteur : Shali

genre : yaoi (homosexualité masculine)
Disclaimer : je suis une spécialiste de fics Gundam Wing yaoi et à chaque fois que j'écris le disclaimer en disant que ces beaux bishonens ne m'appartiennent pas, alors j'ai décidé qu'il était temps de se venger ! Les personnages de cette histoire n'appartiennent qu'à moi pour une fois ! Et en plus c'est aussi des beaux bishonens
note : première fic originale yaoi Entre l'amour et la haine

Chapitre 1

Salut, il est 7 heures du matin et tu es bien sur RFM la radio... Un poing s'abattit violemment sur le radio réveil, coupant net l'animateur. Un grognement se fit entendre venant de l'amas de couvertures sur le lit et une touffe de cheveux en émergea pour se tourner vers le radio réveil et y lu l'heure... Sept heures...

« - ... K'so... »

Aussitôt la touffe de cheveux s'emmitoufla de nouveau sous les couvertures et entreprit vaguement de tenter de se rendormir, mais c'est sans compter sur un cri surpuissant qui s'éleva dix minutes plus tard, venant du rez-de-chaussée.

« - Jinnaï!! Dépêche-toi de te lever, tu vas finir par être en retard, mon chéri ! »

Le dénommé Jinnaï soupira fortement et fini par se lever en maugréant. Il détestait se réveiller pour aller au lycée, selon lui, tout être humain ne devrait pas commencer sa journée avant dix heures. Il fit un passage éclair dans la salle de bain avant de descendre rejoindre sa mère, Meiko Kogôro dans la cuisine. Jinnaï trouva cette dernière attablée à la table en lisant ses notes pour ses prochains cours tout en buvant son café en même temps.

« - Bonjour Okaa-san. »

«- Bonjour Jinnaï, tu as bien dormi ? »

«- Pas assez ! »

« - Si tu es fatigué, tu devrais essayer de te coucher plus tôt le soir. »

« - Mouais. »

Jinnaï soupira et se versa une dose de café dans sa tasse. Il vivait seul avec sa mère, son père les ayant quittés depuis maintenant trois ans.

« - Tu as un entraînement ce soir ? » Demanda alors Meiko.

« - Oui, alors je ne rentrerais pas avant huit heures. »

« - Entendu, les cours finissent à huit heures et demi, donc je pense que je serais rentrée pour dîner. Il faut que j'y aille, bonne journée Jin. »

« - Bonne journée okaa-san. »

Meiko Kogôro enseignée l'histoire contemporaine à l'université, ses cours se finissaient parfois tard, et Jin et elle ne se voyait alors qu'en coup de vent le matin. Mais Jinnaï ne tenait pas rigueur à sa mère de ses absences, il savait que Meiko adorait son travail, et il ne pouvait l'en blâmer. Il soupira et regarda l'horloge. Sept heures et demi ! Son bus passait dans cinq minutes. Avalant rapidement la dernière gorgée de café, il déposa sa tasse dans l'évier et se précipita dans le hall d'entrée, il ferait la vaisselle en rentrant ce soir, tant pis. Il se chaussa rapidement et couru en direction de l'arrêt de bus. Il réussit à avoir de justesse l'autocar, et se laissa tomber lourdement sur une des banquettes du fond, complètement essoufflé. Sa voisine lui lança un regard amusé.

« - Tu t'es encore levé en retard à ce que je vois. »

Jinnaï lui lança un regard mauvais et soupira.

« - Tu ne va pas t'y mettre toi aussi ! »

Laura était sa meilleure amie, ils se connaissaient depuis le jardin d'enfant et ne s'étaient jamais quitté. Ils avaient partagé leurs jeux d'enfants, mais au fil des années, l'adolescence les avaient changés, Laura commençait à plus à s'intéresser aux garçons qu'à aller grimper aux arbres avec son ami. Quant à ce dernier, il s'attirait toutes les sympathies féminines des filles de son lycée, mais au grand damne de Laura, il les fuyait comme la peste. Plus tard, Jinnaï s'était rendu compte que la gente masculine l'attirait plus, il s'était alors confié à Laura, malgré sa crainte de perdre sa meilleure amie, mais contre toute attente, cette confidence les avaient encore un peu plus rapproché. Jinnaï savait que son amie serait toujours là pour lui, quelles que soient les difficultés. Soudain, Laura attira son attention.

« - Voilà sa Majesté ! » Souffla-t-elle ironiquement.

Jinnaï étouffa un gémissement et aperçu un adolescent aux traits réguliers, aux cheveux châtains lui tombant en mèches rebelles sur ses yeux bleus clair monter dans l'autobus, sa musculature était parfaitement proportionnée, que se soit au niveau des épaules ou au niveau des jambes. Si les études représentaient un calvaire pour lui, ce n'était rien en comparaison avec Noah Finlay, le play-boy du lycée, coqueluche de tous les lycéens. Le japonais en ignorait encore les raisons, mais les deux garçons n'arrivaient pas à se supporter, et ce depuis le premier jour. À longueur de journée, il devait faire face aux réflexions et aux plaisanteries âcre de Noah, et plus d'une fois ils s'étaient battus, malheureusement, ils étaient amenés à se voir pratiquement tous les jours étant donnés que l'Américain était le gardien de but de son équipe de foot. Le brun passa près d'eux et lança un regard noir à Jinnaï qui se fit un plaisir de lui rendre.

« - Il m'exaspère ce type ! » S'exclama doucement le japonais afin que tout le bus ne l'entende pas.

« - Ouais, mais n'empêche que tu le trouve craquant. »

Jin envoya un regard noir à son amie et garda le silence jusqu'au lycée. D'un pas lourd, les deux adolescents se dirigèrent vers le premier cours de la journée, Espagnol. Mais avant, Jinnaï fit un bref arrêt à son casier. Laura se posta à ses côtés, continuant son monologue tandis que son compagnon se concentrait sur le contenu de son casier. Un papier rose attira bien vite son attention, il l'attrapa et le lut rapidement.

« - Cette fois s'en est trop ! »

Jinnaï claqua violemment la porte de son casier, fou de rage et plantant son amie sur place, il se rendit à sa salle de cours en bousculant quelques étudiants sur son passage, de part son empressement et son énervement. Il trouva l'objet de ses recherches, bavardant avec un garçon à l'allure prétentieuse et qui faisait office de chien de garde. Sans plus réfléchir, il se planta devant l'adolescent avant de l'attraper par le col et de le plaquer avec violence contre le mur, fulminant. Noah Finlay ancra alors son regard dans celui du japonais, captivé par l'intensité étincelante de ses yeux verts. L'adolescent réalisa soudain la proximité avec laquelle il se trouvait accolé contre le corps tendu du brun. Noah pouvait sentir les cuisses fermes et élancés du japonais appuyé contre les siennes, son torse musclé plaqué contre le sien. Il se sentit soudain fébrile sous le regard de braise du japonais et détourna un instant le visage. Il murmura d'une voix ensorcelante, le regard masqué par plusieurs mèches, un sourire aux lèvres :

« - A ce que je vois mon petit mot t'as plu… »

Noah esquissa un bref sourire amusé. Perdant le peu de calme qu'il lui restait, Jinnaï lui envoya un violent coup dans la mâchoire, exaspéré par l'attitude de l'adolescent. Noah passa ses doigts sur ses lèvres pour découvrir le sang qui s'en écoulait, il esquissa un sourire presque cruel avant de frapper avec violence et rapidité le brun à son tour. Plusieurs élèves s'étaient regroupés autour d'eux, murmurant, ricanant, riant.. A ce moment-là, le chien de garde attitré de l'américain retint son ami, tandis que Laura retenait Jin par le bras.

«- Arrête Jin, calme-toi, il n'en vaut pas la peine. »

« - Écoute ce que dit ta petite amie Kogôro, ça évitera que je te fasse mal. »

Jinnaï se détacha de la prise de Laura d'un geste brusque et allait à nouveau se jeter sur l'américain quand une poigne ferme le retint. Il releva le visage, incertain, pour croiser un regard sévère d'un professeur. Celui-ci les conduisit directement au bureau du proviseur, révolté par leur règlement de compte.

« - Kogôro, Finlay ! Encore vous ! Cesserez-vous un jour de vous chercher querelle ? » S'exclama monsieur Snyders, le proviseur du lycée.

« - C'est sa faute !! » S'écrièrent simultanément Jinnaï et Noah.

Monsieur Snyders poussa un soupir énervé.

« - Ca suffit, vous vous taisez tous les deux !! Depuis le début de cette année, vous n'arrêtez pas de vous battre, j'ai eu de nombreuses plaintes de vos professeurs par rapport à cette haine que vous vous livrez, et cette situation ne peut plus durer. Vous jouez dans la même équipe de foot, et cette attitude est inacceptable. »

« - Monsieur, si je peux me permettre…. »

« - Tu te tais Finlay ! Afin de remédier à ce problème, vous serez collé durant quatre samedis de suite tous les deux. »

« - Quatre samedis ? » S'exclama Jinnaï désabusé.

« - Oui, vous avez très bien entendu. Et durant ces heures de colle, vous tacherez de trouver un terrain d'entente. Est-ce clair ? »

« -Très clair Monsieur. » Firent les deux garçons d'une même voix.

« - Bien, retournez dans vos classes respectives à présent. »

Les deux adolescents s'exécutèrent, mais une fois dans le couloir et hors de portée de voix du proviseur, le japonais laissa éclater sa colère.

« - Tu as vu où tes conneries nous ont menés ? »

« - Ce n'est pas de ma faute si tu démarre au quart de tour quand on t'ennuie un peu ! » S'exclama Noah d'un ton nonchalant.

Jinnaï serra les dents de colère et continua son chemin sans répondre. Mais l'américain le rattrapa très vite.

« - Alors, les rumeurs sont vraies ? Ton père c'est barré avec un mec ? »

« - Très bien ! » S'exclama Jinnaï en se stoppant brusquement au milieu de couloir, surprenant un peu Noah. Le japonais tourna un regard noir vers lui. « Oui, les rumeurs sont vraies. Mon père est devenu gay. Mais ce n'est pas le fait qu'il aime les hommes qui va m'empêcher de latter tous ceux qui feront une remarque à ce sujet devant moi. Si toi ou ta stupide bande de toutous refait encore une fois ce genre de farce, je vous tue, c'est clair ? Et cette fois je ne ferais pas l'erreur de me battre dans le lycée. »

« - Dois-je prendre ça pour une menace ? »

« - Oui. Énerve-moi encore à ce sujet, et tu n'auras plus la force de ramasser tes dents après. » Menaça Jinnaï d'une voix froide.

Puis sans plus rien ajouter, le japonais tourna tranquillement les talons et repris sa marche en direction de sa salle de classe, laissant un adolescent pétrifié derrière lui. Dès que la silhouette du japonais disparu au tournant d'un couloir, Noah souffla de soulagement. Il adorait faire sortir le brun de ses gongs, mais jamais encore il ne l'avait vu entrer dans une telle colère. Peut-être est-il allé trop loin dans sa farce ? Ces quatre prochains samedis risquaient d'être assez mouvementé.

À suivre…