Nouvelle fic, nouveau genre. Ça ne plaira pas forcément à tout le monde. Mais si vous aimez le suspens et les enquêtes policières alors vous devriez peut-être prendre le temps de jeter un coup d'oeil. Et puis aussi… ho et puis non. Vous verrez par vous-même en attendant je vous laisse profiter de votre lecture. Et puisque j'y pense. Savez-vous quelle est la chose la plus risquée lorsque l'on se laisse entraîner ? Non ?

Mais voyons, c'est qu'on ne sait jamais où l'on va terminer…

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Prologue

Il y a trente ans, le gouvernement a décidé que prendre soin des détenus était beaucoup trop onéreux. Ils ont donc innové et nous avons eu droit à un nouveau genre de prison. Désormais toute la racaille de l'humanité (moins les hauteurs de petits délits et les délinquants juvéniles même si ça risque de changer pour cette dernière catégorie) seraient parqués dans de grandes villes, entourées par des murs hauts comme des grattes ciels. Pour ceux qui connaissent un peu la mythologie, c'était un peu un remake de l'histoire de Danaé dans sa tour. Sauf qu'on remplace la fille de roi par des meurtriers et des prostituées. Joyeux non ? Bref, tout ce beau monde vit toujours aux frais de la princesse, mais maintenant on économise sur la surveillance et une fois interné, pas question d'être libéré provisoire pour bonne conduite. Vous y êtes, vous y restez. Puisqu'il n'y a qu'une porte et qu'on ne vend que des allés simples.

Le plus amusant dans l'histoire c'est qu'il n'y a pas que des coupables dans ces villes improvisées. Les concepteurs du projet se sont en effet rapidement rendus compte qu'il pouvait faire d'une pierre deux coup et se débarrasser de pas mal de prédicateurs illuminés en les envoyant, accompagnés de leurs fidèles les plus fanatique, prêcher la bonne parole dans ces lieux de perditions en puissance.

Ceux que je plains, c'est les innocents qui se retrouvent entourés par tous ces malades. Ils ne doivent pas tarder à péter un câble eux aussi. Quoique, en fait je n'en sais rien par ce que personne n'est revenu pour raconter comment ça se passe là-bas dedans. Pas de récit, pas d'images, ils peuvent donc se bouffer entre eux si ça leur chante, le bon peuple n'en sait rien et ne s'en porte que mieux.

J'ai oublié quelque chose non ? Ah oui. Les flics.

Eux ont toujours autant de boulot. Il y a des choses qui ne changeront jamais et donc il y a toujours des juges, des tribunaux et des flics.

Maintenant que vous en savez un peu plus, imaginez qu'un crétin se soit amusé à déposer une affreuse bombe bien dangereuse et bien indétectable dans un coin inconnu du pays ? Vous avez l'image ? Maintenant imaginez que le gugus soit du genre qui aimerait bien rester vivant assez longtemps pour contempler son œuvre. D'après vous où irait-il se planquer ? Dans le mille (je vous ai dit qu'il reste le téléphone et la télé dans ces super prisons ?). C'est là qu'intervient le principal problème. On entre là-bas dedans, mais personne ne sort. En tout cas c'est comme ça que c'est supposé marcher…

C'est là que les types comme moi interviennent. Les aventuriers amateurs de sensations fortes et de grosses rentrées d'argent sont toujours utiles d'une façon ou d'une autre. Même si certains parmi nous (les anciens commandos d'élites par exemple) sont franchement graves parfois. Mais on ne pose pas trop de question, nous sommes toujours prêts et malgré nos petites (ou moins petites) bizarreries nous sommes souvent très doués (et pas trop différents de la racaille au milieu de laquelle nous devons évoluer).

Sauf qu'ils n'avaient "que" moi sous la main. Et que je ne suis pas forcément le moins dérangé.

Et puis merde ! Je n'avais rien demandé moi. Tout ce à quoi j'aspirais c'était de prendre enfin le temps de me soigner et de vivre normalement. Sauf que les dieux doivent avoir une dent contre moi. Je vois pas d'autre explications.

- Vous riez bien là-haut au moins ? Vous êtes fier de vous pas vrai ? Vous avez plutôt intérêt. Tout ça, pour rien. mais FOUTEZ-MOI LA PAIX À LA FIN ! C'est assez… J'en peux plus…Ce serait sympa de temps en temps de me laisser souffler…Par pitié…

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Disclaimer :

Tous les personnages sont à moi. Le concept des cités-prisons aussi. Je prêtes pas, je donne pas et je me complais dans mon égoïsme, na !

Réponses aux reviews :

Ben, y'en a pas encore, vu que c'est le premier chapitre.

Dans le prochain épisode:

- Trois, deux, un…

Vlan

- Et oui, c'est bien lui mesdames et messieurs. Pile à l'heure habituelle c'est à dire…En retard !

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- Quoi ? Mais où ça une bombe ?

- Si on le savais on aurait pas besoin d'aller chercher le responsable de tout ce bordel…

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- Il faut vraiment qu'on fasse équipe avec… ça ?

- Mon nom c'est Corvo. Maintenant si t'as un problème débrouille toi avec tes supérieurs.

- Corvo ça veut bien dire corbeau en latin ?

-…

- Je refuse de travailler avec un oiseaux porte poisse. Pas moyen, ça se fera sans moi…

- Remercions le Seigneur pour ses petits miracles.