Deuxième fic à mon actif que je vais écrire en parallèle de Où le destin nous mène. L'inspiration est venue d'un coup donc j'ai tout écrit d'une traite. J'espère que cela vous plaira ! N'hésitez pas à me laisser plein de reviews si vous voulez une suite !
Chapitre 1 : Carla
6h30. Carla se réveilla le sourire aux lèvres. Premier jour de lycée. Elle se leva de son lit et se dirigea vers la cuisine pour ingurgiter un solide petit déjeuner. Puis après une douche rapide, elle resta plusieurs minutes pour choisir sa tenue. Elle opta pour un petit gilet de laine bleu clair et un pantalon noir classique. Elle compléta le tout par des chaussures à talons hauts pour grandir un peu son modeste mètre 57. Elle arrangea ses longs cheveux dorés en une queue de cheval et maquilla discrètement ses paupières d'un rose pâle. Elle s'observa un instant dans le miroir et se dit à elle-même :
Bonjour, je m'appelle Carla Spinetto. Je suis votre nouveau professeur de français. J'espère que nous passerons une agréable année ensemble.
Carla sourit intérieurement. Ce poste d'enseignante, elle le désirait depuis qu'elle était petite et voilà qu'elle allait faire ses premiers pas dans un lycée qu'on lui avait décrit de façon positive, peu agité et ayant de bons résultats au diplôme du baccalauréat. Bien sur, elle avait un trac monstrueux, mais cela allait sans doute s'évaporer lors de sa rencontre avec ses futurs élèves. La terminale ES2 avait bonne réputation et quelques professeurs lui avait dors et déjà dit qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Mais arriver en cours d'année ne devait pas être une chose facile. Il fallait s'intégrer, donner aux élèves l'envie d'apprendre. Carla remplaçait un professeur qui avait 25 années d'expérience, Madame Colombe, une vieille fille acariâtre mais qui avait su dompter sa classe et se faire respecter. Avec son physique d'adolescente, Carla allait devoir faire ses preuves, et c'était pour aujourd'hui.
Elle s'observa plus attentivement dans le miroir qui lui renvoyait l'image d'une jolie jeune femme, mais d'apparence plutôt timide.
Il va falloir gommer cette attitude de timide rapidement si je ne veux pas me faire dévorer dès le premier jour, se dit en son intérieur le jeune professeur.
En effet, à 23 ans tout juste, Carla savait quel était son point faible. Et son peu de confiance en elle pouvait lui jouer des tours.
Pas aujourd'hui en tout cas…C'est le jour de ma consécration ! Je vais devenir un excellent professeur de français…
Elle sortit de son petit et modeste appartement juste après avoir enfilé un long manteau noir et enfourchant sa bicyclette, se dirigea, le cœur quelque peu noué mais plein d'excitation, vers le lycée Louis Pasteur.
Il faisait froid en ce mois de janvier et elle avait de la peine à bouger ses doigts sur le guidon. Elle pesta contre elle-même d'avoir oublié ses gants.
Elle pédalait tout tranquillement quand elle entendit derrière elle un bruit de moteur qui lui indiquait qu'une voiture allait la dépasser à toute vitesse. Cela lui faisait toujours peur de savoir que des idiots qui ne savaient pas conduire roulaient sans limite. Elle s'arrêta à un feu rouge et la voiture qu'elle précédait se stoppa brutalement juste à côté. La vitre électrique du superbe véhicule de sport descendit et elle vit son occupant, un jeune homme brun qui recoiffait sa chevelure tombant en mèches indisciplinées devant ses yeux et là en l'occurrence devant ses lunettes noires. Un pot de gel dans l'autre main, il s'admirait en même temps dans le rétroviseur.
Carla le regarda méchamment, pensant peut être lui faire comprendre à travers ses yeux qu'il était un danger public à qui il faudrait retirer son permis de conduire.
Le jeune homme se sentit aussitôt observé et tourna la tête vers la jeune femme, un sourire amusé sur les lèvres. Il baissa ensuite ses lunettes de soleil pour dévoiler un regard gris clair. Il mima un baiser avec ses lèvres et démarra en trombe sa voiture, le feu étant passé au vert.
Elle arriva enfin au lycée et l'incident du play boy fut vite oublié. Après avoir fait connaissance avec plusieurs de ses collègues en salle des professeurs, la sonnerie retentit. Comme les autres enseignants, elle prit le chemin vers sa salle, la D15, au premier étage.
Elle se fraya difficilement un chemin vers la pièce où elle allait donner cours, car c'était la cohut dans les couloirs ; Les élèves de terminale ES2 attendaient bien sagement devant leur salle, ce qui rassura dans un premier temps le jeune professeur. Quand elle inséra la clé dans la serrure, les élèves comprirent enfin que celle qu'ils avaient prit pour une élève était en fait leur nouveau professeur de français.
Carla les laissa entrer, puis s'installa à son bureau. Elle ouvrit son sac à dos (elle n'avait pas encore pu s'acheter un vrai cartable de professeur) et en tira un cahier et un livre.
Le silence se fit. Les élèves, intrigués, dévisageaient du regard leur nouvelle enseignante.
Elle entendit au deuxième rang un garçon chuchoter : « Plutôt bien roulée la petite dame ! »
Elle rougit et pour cacher son trouble, chercha ses stylos dans une trousse, puis elle s'adossa au tableau et s'élança :
-Bonjour. Je m'appelle Carla Spinetto et je suis votre…
Elle fut coupée dans son élan par un jeune homme qui entra sans frapper dans sa classe. Son sac négligemment sur une épaule, il entra sous les applaudissements de ses camarades (garçons) et s'installa au dernier rang sans prendre la peine de retirer ses lunettes.
Lunettes ? Tiens, c'est vrai qu'il me rappelle quelque chose ce gars…Puis se remémorant l'incident du matin, elle retrouva les traits du play boy qui lui avait envoyé un baiser quelques minutes plus tôt. ù
Ravalant sa colère, Carla s'adressa à toute la classe.
-Je me dois de vous dire que tout retard à mon cours sera sanctionné. Nous allons maintenant commencer ce cours. Monsieur le retardataire, vous viendrez me voir à la fin de l'heure…
Le jeune homme retira ses lunettes et plongea de nouveau son regard gris dans celui de la jeune femme.
-J'avoue avoir mal géré mon temps Mademoiselle. Vous en bicyclette, moi en voiture de sport, j'ai si honte que je veux bien accepter n'importe quelle sanction…
Il lui fit un clin d'œil et sans prendre la peine de sortir ses affaires de son sac, il fixa dans les yeux Carla d'un air provocateur. La jeune femme s'énerva :
-A qui ai-je l'honneur ? J'aimerai savoir le nom du tout premier que je vais coller après avoir passé tout juste 15 minutes dans cette classe.
-Romaric Pagès. Et vous Mademoiselle ?
-Si vous étiez arrivé quelques minutes plus tôt, vous l'auriez su. Maintenant, il va vous falloir attendre 45 minutes.
-Je ne crois pas que je vais pouvoir. Ça risque d'être trop dur pour mon pauvre petit cœur, dit du tac au tac Romaric en étouffant un rire.
La classe fut gagnée par l'hilarité. Carla bouillonnait de rage. Ce petit malin était en train de lui pourrir son cours…
Elle l'ignora complètement et commença enfin son programme. Une pièce de Shakespeare, Othello. Cela se passa relativement bien en omettant le fait que le dit Romaric ne cessait pas un seconde de parler avec ses deux voisins de table. Il n'avait même pas sorti un seul livre ! Et pire, il la toisait depuis le début d'un air moqueur. Elle n'avait qu'une envie, l'exclure de la classe. Mais le premier jour, cela aurait été comme avouer sa défaite…
La fin de l'heure annonça sa délivrance. Une autre classe allait arriver et elle n'aurait plus à supporter cet odieux petit frimeur. Ce dernier, comme promis, vint la voir à son bureau. Carla lui mit deux heures de retenue en lui expliquant que son retard avait perturbé son cours. Avec un sourire, il prit les feuilles que lui tendaient son professeur et avec un sourire lui dit : A samedi, ma belle !
La journée se passa très bien pour Carla mis à part cela, et quand elle reprit le chemin du retour, ses lèvres s'étirèrent en un long sourire de satisfaction.
Durant toute la semaine, elle s'intégra un peu plus chaque jour à la vie du lycée. Elle commençait à se rappeler du nom des élèves, à s'en faire respecter. Elle s'était même fait des amis parmi les professeurs et notamment de Samira, une jeune femme un peu plus âgée qu'elle, qui enseignait les sciences naturelles.
Elle n'avait pas revu son trouble fête. Il n'avait pas daigné revenir au lycée. Sinon le reste de la terminale ES2 était plutôt sympathique bien qu'un peu bavard.
Le samedi, Carla était venu avec peu d'espoir que son unique collé ne fasse une apparition. Mais contre toute attente, il pointa le bout de son nez avec à nouveau 15 minutes de retard.
Carla le regarda entrer. Le jeune homme était vêtu d'une chemise noire moulante et d'un jean délavé aux bons endroits, mettant en valeur sa longue silhouette et finement musclée.
Ses magnifiques yeux couleur argent se posèrent immédiatement sur son professeur à qui il fit un sourire désarmant.
-Bonjour Mademoiselle.
-Pour vous, ça sera Madame Spinetto.
Au lycée comme au collège, les professeurs célibataires féminins préfèrent souvent être appelées « madame » pour éviter certaines ambiguïtés. Et Carla trouvait le « Mademoiselle » de son élève un peu trop familier.
-Vous ne portez pas d'alliance, je ne vois pas pourquoi je vous appellerai Madame, MADEMOISELLE, ajouta le jeune homme en insistant bien sur chaque syllabe.
Carla soupira de dépit. Ce garçon là risquait vraiment de lui poser pas mal de problème.
-Bon assez bavardé ! Je vous ai préparé un devoir de type bac que vous devrez me rendre d'ici deux heures. Ne perdez pas de temps, et asseyez vous à une table !
-Oups, j'ai oublié de prendre une feuille et un stylo !
En effet, le jeune homme n'avait pas pris son sac. Il posa ses mains de part et d'autre des deux cotés du bureau de son professeur et se pencha afin de mettre son visage en face de celui de Carla.
-Je crois ne pas pouvoir être en mesure de faire mon devoir…
Etre aussi prêt du beau Romaric fit frissonner le jeune professeur, qui toutefois ne se laissa pas démonter. Elle sortit deux feuilles doubles et un bic bleu qu'elle tendit à son élève. Avec un sourire, il récupéra tout cela en faisant exprès de frôler au passage les mains de Carla.
Là s'en était trop.
-Tu resteras deux heures de plus que prévu ! Tu commences vraiment à m'énerver ! Si tu crois que je vais me laisser faire par un gamin de ton âge, tu peux rêver !
-Mais le lycée ferme ses portes à midi, mademoiselle !
Carla ignora le « mademoiselle ».
-j'ai les clés du lycée. Toi tu resteras jusqu'à 14 heures et tant pis si tu avais prévu quelque chose pour cette après midi !
-Et pourrai-je savoir ce qui va m'obliger à rester dans cette pièce jusqu'à 14 heures ?
Carla ferma la porte de la salle d'un air de défi et verrouilla la porte à clé.
-Voilà qui devient intéressant ! Vous pour moi tout seul !
Carla rougit et s'assit à son bureau. Elle regarda d'un air sévère Romaric qui se concentra enfin sur son devoir. Il travailla durant 4 heures sans s'arrêter ; Quand le temps fut écoulé, Carla s'avança vers son élève et lui prit doucement sa copie. Intérieurement, elle était contente qu'il se soit enfin mis au travail, mais aussi qu'il n'ait pas ouvert la bouche depuis si longtemps.
-Vous voyez, quand vous voulez. Ça me fait plaisir de vous avoir vu travailler enfin…
Romaric pouffa de rire. Le jeune professeur ouvrit la page double et regarda à l'intérieur. Le jeune homme avait fait un portrait d'elle en train de lire un livre. C'était bien réussi mais ce n'était pas le travail demandé.
-Et bien ça sera un zéro pour vous, petit malin !
-Je pensais que mon dessin valait mieux qu'un zéro. Je trouve même que je vous ai embelli par rapport à la réalité !
Carla froissa la feuille et la jeta à la poubelle. Ensuite elle récupéra ses affaires en étouffant des larmes. Elle ouvrit la porte de la salle et se précipita dans les escaliers, ne pouvant plus retenir ses pleurs. Romaric, qui avait vu son trouble, la suivait de près.
-Je ne veux pas que cet imbécile me voit pleurer…Il serait beaucoup trop content…Pourquoi est ce qu'il me suit maintenant ?
Carla courait plus qu'elle ne marchait. Mais elle avait oublié ses talons de dix centimètres et dans l'escalier elle manqua une marche. Elle roula jusqu'en bas et cria de douleur. Sa jambe avait pris cher à cause de la chute.
Après avoir repris ses esprits et malgré la douleur, elle tenta de se relever, mais sa jambe droite lui faisait bien trop mal. Elle ne pouvait pas marcher. Elle retomba à terre et se mis à sangloter.
En haut des escaliers, Romaric la regardait. Il avait l'air gêné. Il descendit lentement et s'accroupit à côté de la jeune femme.
-Est-ce que je peux faire quelque chose ?
-Oui, disparaître !!!
-Je ne peux pas vous laisser ici comme ça quand même !
-Et bien appelez quelqu'un du personnel du lycée et allez vous en !
-Je vous rappelle qu'il est 14h00. Tout le monde est parti à midi. Mais je peux toujours aller déranger le principal dans sa maison de service. Il vit juste à côté d'ici…
Je ne veux pas que cette histoire face de vagues…Je vais passer pour une incompétente…Mais pourquoi ne m'arrive t-il que des problèmes ?
-Non c'est bon, je vais me débrouiller toute seule. Vous pouvez partir.
-Je ne pense pas que vous arriverez à vous lever toute seule.
-Ne me laissez pas croire que vous vous faites du souci pour moi, Monsieur Pagès !
-Et bien si…Croyez le ou non, je me sens responsable de votre chute. Alors je vais vous aidez, que vous le vouliez ou non.
Les yeux de Romaric étaient plongés dans les siens. Il ne souriait plus comme à son habitude. Son sérieux laissait voir une autre facette de sa personnalité, plus adulte cette fois ci.
-Je ne sais pas si je dois vous faire confiance…
Sans se donner la peine de répondre, le jeune homme souleva son professeur dans ses bras puissants.
-Mais qui vous a donné l'autorisation de faire ça, Monsieur Pagès ? dit Carla en colère d'avoir été soulevée comme une plume par son élève. Elle ne maîtrisait plus rien et cela l'énervait au plus haut point.
-Je n'ai pas besoin de votre autorisation. Nous ne sommes plus en cours et de plus, j'ai fait vos quatre heures de colle !
Carla soupira et se laissa porter. Romaric la déposa sur le siège passager de sa voiture.
-Vous n'avez pas intérêt de conduire comme un fou !
-Comme si j'allai vous écouter !
-Je vous déteste !
-Je ne pense pas que ce soit le genre de chose à dire à l'un de ses élèves, Mademoiselle !
-Nous ne sommes plus en cours, avez-vous dit tout à l'heure ! répliqua du tac au tac Carla.
Romaric sourit, puis se concentra sur la route. Il roulait de façon rapide, mais sans faire d'excès ce qui soulagea sa passagère.
Romaric regardait de temps en temps son professeur. Il avait envie de rire en voyait la moue de bébé qu'elle faisait depuis qu'elle était montée dans la voiture. Elle est vraiment mignonne, se dit il en son intérieur. Ses yeux vert émeraude le faisaient totalement craquer. Il avait envie de l'embrasser depuis qu'il l'avait vue depuis le premier jour, sur son vélo…
Ses longs cheveux blonds s'étaient dénoués après la chute. C'était la première fois qu'il la voyait avec cette coiffure. Les cheveux détachés lui donnaient un air encore plus de petite fille que celui qu'elle avait déjà avec sa queue de cheval.
Ils arrivèrent à l'hôpital. Après une longue attente, Carla fut enfin soignée. Heureusement, elle n'avait qu'une entorse. Mais interdiction de faire du vélo et de porter des talons. On lui donna une atèle et quelques médicaments, et elle se dirigea en chaussettes vers la sortie, ses bottes à talons à la main. Elle fut surprise de voir Romaric l'attendant dans la salle d'accueil.
-Pas de plâtre ?
-Non, j'ai juste une entorse.
-Votre gros chagrin est fini alors ?
-Pas vraiment. Je ne peux plus faire de vélo et j'habite assez loin du lycée, dans la campagne. Alors venir à pied ne m'enchante pas vraiment…
-Il n'y a aucun bus là où vous habitez ?
-Non…C'est la poisse…
Romaric garda le silence quelques secondes puis s'écria :
-Bon, et bien puisque tout ceci est après tout de ma faute, je viendrai vous chercher et vous ramener tous les jours jusqu'à ce que vous soyez en mesure de faire de la bicyclette !
Carla le regarda d'un air épouvanté.
-Non, je vous remercie, mais il doit y avoir une autre solution…
Carla essayait tant bien que mal de marcher mais un petit cri de douleur s'échappait de ses lèvres à chaque pas. Les gens la regardaient en souriant, se traîner en chaussettes.
Romaric la prit de nouveau dans ses bras, sous les regards amusés des patients et s'adressant à Carla tout haut :
-Mais ma chérie, laisse moi t'aider ! Aux autres : elle est vraiment courageuse ma petite femme !
Il sortit avec Carla se débattant dans ses bras. Mais cela ne l'empêcha pas de la ramener une nouvelle fois dans la voiture.
-Vous habitez où ? demanda t-il une fois dans la voiture ;
-Je n'ai pas envie de vous dire où je vis, bouda t-elle.
-Bon ce n'est pas grave, je vous emmène chez moi alors !
-Non c'est ok, je vais vous donner l'adresse !
Romaric, avec un sourire amusé, se laissa guidé par la jeune femme. Ils arrivèrent dans un coin paumé où se trouvait une vieille ferme délabrée.
-C'est bon, j'habite là…Vous pouvez me laisser.
Mais Romaric la porta tout de même jusqu'à sa porte d'entrée et ouvrit la porte, après lui avoir pris des mains son trousseau de clés.
Il entra dans l'appartement qui se résumait en fait à une partie de la ferme. C'était d'ailleurs très petit mais bien décoré. Il visita sans se gêner rapidement ce qu'il y avait à voir et revient vers la jeune femme.
-C'est pas terrible ici…
-Bon et bien je vous remercie, monsieur Pagès. Vous pouvez rentrer chez vous, dit la jeune femme d'un ton sévère.
-Voilà que je retrouve mon professeur de français, soupira t-il. Je préférai la jeune femme boudeuse que vous étiez tout à l'heure…
-Ecoutez, je suis fatiguée maintenant, j'ai eu assez d'émotions pour aujourd'hui. J'ai envie de prendre une douche et de me mettre sur le canapé.
-Je viens vous chercher lundi à 7h15.
-je pense que ce sera bon. Pas la peine que vous…
-A lundi, la coupa t-il avant de s'en aller.
fin du premier chapitre !