Warning : Cette histoire contient des relations homosexuelles alors si cela vous dérange allez voire ailleurs.

Blabla de Kilian : Voici qui marque le début de mon œuvre. Je ne sais pas si cela plaira à quelqu'un, mais cette histoire me hante depuis assez longtemps pour finir enfin sur le papier. N'hésitez pas à laisser un commentaire, sur le style, sur l'intrigue ou sur les personnages. Je vais essayer de poster le plus régulièrement possible, mais je ne promets rien. Nous verrons bien où cette aventure mènera.

Début d'écriture de ce chapitre : mardi 7 mars de l'année 2006 Publication : vendredi 10 mars de la même année

Prologue

Aujourd'hui que je me fais vieux, je me demande si nous n'avons pas tous été fous. Fous de croire en des utopies irréalistes, fous de nous lancer à corps perdu dans l'aventure sans même vérifier si nous aurions un moyen de revenir en arrière. Mais plus que tout maintenant que mes cheveux sont devenus blancs et que je me retrouve seul, je me dis que notre plus grande folie fut d'avoir oublier pendant quelques instants l'existence de la mort alors que nous n'avions pas cessé de la côtoyer.

C'est peut-être là la dernière occasion de revivre les événements qui ont marqué ma si longue vie. Une dernière fois avant de quitter cette terre et de les rejoindre tous dans cet endroit qui nous accueille à notre mort. Ne vous y trompez pas, je suis reconnaissant d'avoir pu profiter aussi longtemps de ce que ce monde a à m'offrir. En écrivant ces lignes je pense surtout à toi ma chère Rose. Tu a su comme personne égailler mes vieux jours et je sais que tu fais de ton mieux avec le vieux grognon que je suis. Mais le temps de la fin approche et c'est une chose que malgré toute mon affection pour toi je n'arrive pas à regretter car je me sens de plus en plus fatigué et j'ai grand hâte de pouvoir enfin me reposer.

Je vais donc prendre mon courage à deux main et coucher sur le papier cette vie qui fut la mienne et que j'ai partagé avec tant d'autres dont certains que tu n'a même jamais connu petite Rose. Je parle ici de fidèles compagnons qui comme moi avaient foi. Tu m'a toujours dit que tu ne me voyait pas me battre pour une cause et par certains côtés tu a raison. Nulle cause n'aurait pu réunir autant de caractères aussi dissemblables que nous le fûmes. Mais ce qu'aucune cause n'aurait jamais pu faire, un homme l'a fait. Et nous nous sommes battus pour lui sans jamais remettre en cause son jugement. Nous l'avons soutenu et nous avons soutenu ce en quoi il croyait. Et regarde autour de toi mon enfant, regarde ce que nous avons obtenu. N'est ce pas merveilleux de vivre dans un monde en paix ?