Auteur : Mydaya

E-mail : mydaya2000ahoo.fr

Site : nex84.ath.cx/mydaya

Genre : One shot Yaoi lemon parodique. Rating pas pour tous car sujet du viol.

Disclaimers : Les personnages sont à moi, mais si vous les voulez, pas de soucis, lol.

Note : Cadeau pour Deedeehasbeen qui a eu le kiriban 666 de mon site !! Comme vous pourrez le constater, il faut prendre cette fic avec humour, HU-MOUR ! (lol)


Les aventures amoureuses de Jean-Charles


Le réveil sonna fort bruyamment ce matin, qu'est-ce que c'était désagréable ! Mais moi, Jean-Charles, je surmonterais cette épreuve avec grâce et dignité !

Je me levai un sourire radieux accroché à mon visage d'ange et m'approchai de mon large miroir. Longs cheveux blonds et visage fin, on me prenait souvent pour une fille et je ne supportais pas ça ! C'est vrai quoi ! Je ne voyais pas en quoi je pouvais ressembler aux filles ! Un rien agacé, je m'habillai richement, me mit du crayon sur les yeux pour ressortir mon beau visage et du gloss sur mes lèvres pour faire ressortir leur splendeur.

Ah vraiment, ce que je n'aimais pas, c'était qu'on me dise que j'étais mignon. C'est vrai : ça me faisait penser que je ressemblais physiquement à un gamin de 8 ans alors que j'étais majeur, si, si ! Donc, j'étais beau, pas mignon.

Tout fier de cette idée, je descendis et pris mon petit-déjeuner préparé par notre servante. Puis je quittai le cocon familial.

Je ne voyais plus mes parents car ils partaient tôt le matin et rentraient tard le soir. Un jour, j'avais cru qu'ils étaient rentrés, mais non, car le salon de télé – bien que celle-ci soit allumée et que j'avais vu une porte se refermer rapidement – était totalement vide. Mais mes parents devaient travailler durs donc je ne leur en voulais pas le moins du monde de ne pas être là !

Bref, c'est tout guilleret que je me dirigeais vers mon école... pardon, ma fac. Pour un fois – je ne sais pas pourquoi – je pris un chemin plus ardu dans un quartier sombre. Je m'étonnai de ma propre audace, mais je ne pus m'étonner davantage car je croisai soudain un groupe de délinquants.

Ceux-ci eurent un sourire entendu en me regardant passer avec mon gros cartable, puis l'un d'eux me prit le bras.

— Que faites-vous ? demandai-je d'une vois aiguë.

— Nous prenons du bon temps, fit celui qui semblait être le chef de la bande.

Aussitôt, comme Superman, je vis mes vêtements déchirés et éparpillés aux quatre vents. Tiens... je n'avais pas remarqué qu'il faisait aussi froid. Mes agresseurs qui avaient commencé à déballer leur matos, rengainèrent le tout en frissonnant à cause du vent, puis m'amenèrent à l'intérieur d'un hangar qui, bien sûr, était vide.

Ils recommencèrent donc leur manège, une fois qu'ils aient vérifié qu'il n'y avait pas un souffle de vent par ici. Je me débattais autant que je pouvais en poussant des cris de vierges effarouchées.

— Kyaaa !! Nooon !

— T'aime ça, salope.

Euh... j'étais un garçon, pas une fille. Est-ce qu'ils voyaient vraiment la différence ?

En tout cas, ils me léchèrent partout et ça me faisait des chatouilles... C'est pour ça que je me tortillais dans tous les sens !

Le chef, un ténébreux au visage dur, une cigarette dans la main, déballa son engin. Wouah ! Il faisait au moins la taille de mon bras !! C'était possible !? Il me pénétra sans douceur et je ne pus retenir un cri.

— Kyaaaaaaaaaa !

Bon, en fait, c'était plus un réflexe qu'autre chose... Des larmes me vinrent toute seules tandis que l'autre inconnu s'acharnait sur mon postérieur. Mmh... Ca faisait du bien, finalement !

Je me répandis sur mon ventre, et ça alla jusqu'à mon visage. Eh ! J'aurais pu gagner un concours de lançage de sperme ! D'ailleurs, j'en avais beaucoup en réserve... On aurait pu remplir une baignoire rien qu'avec le fruit de mon excitation !

Je passai à la casserole avec toux ceux présents. Eh bien, je peux le dire, je me suis bien ennuyé ! C'était tout le temps la même chose. Ils rentrent, ils font des va-et-vient, puis ils sortent et c'est un autre qui prend sa place. Vraiment, aucune originalité !

Et puis, j'étais toujours en train de hurler à la mort – non, on ne m'égorgeait pas – passant mes doigts près de mes lèvres où il restait un peu de ma semence. Cela échauffa le chef qui semblait s'appeler Jacques. Il poussa de l'épaule celui qui était au-dessus de moi et prit sa place.

Il était... jaloux ? Ce fait me remplit de bonheur. C'était la première fois que l'on s'arrachait pour moi ! Ayant une enfance tout ce qu'il y a de plus difficile, c'était ce qui me manquait. J'étais si heureux ! Puis Jacques me délaissa et ils partirent tous.

Je m'habillai tranquillement avec mes habits totalement déchirés et allai à la fac. Tout le monde me regarda plus ou moins bizarrement, mais j'étais trop sur mon petit nuage pour y voir quoi que ce soit.

Et là, ce fut la révélation : j'étais gay ! C'était merveilleux ! Grâce à un mouvement de la tête, je fis virevolter mes gracieux cheveux blonds.

— Jean-Charles ? appela un de mes amis.

— Oui, Florent ?

— Euh... Tu sais que t'es à moitié à poil, là ?

— Ce ne sont que des soucis matériels ! Comme tu peux le voir, Florent, je suis gay et amoureux !

— Jean-Charles, t'as fumé quelque chose avant d'aller en cours ? demanda-t-il, légèrement inquiet.

— Pff ! Je suis un incompris.

Sur ce, je me séparai de mon ancien ami et quittait la fac pour me retrouver dans le hangar où j'avais été violé récemment.

Il était là. Seul. Il eut un petit sourire et je m'avançai pour qu'il enlève le reste de mes vêtements.


1 minute, 18 secondes et 56 douzièmes, Jacques se retira de moi et s'installa confortablement sur un lit qui traînait justement dans ce hangar, pour se reposer après avoir pris son pied.

Je regardai son profil alors qu'il s'alluma une cigarette.

— Jacques ? fis-je de ma petite voix.

— Hm ?

— Je crois... je... je crois que je suis amoureux de toi !!

Après avoir prononcé cette phrase le plus rapidement possible, je m'enfouis la tête sous la couverture, rouge de honte d'avoir prononcé ces mots qui me tiraillaient depuis 1 minute, 18 secondes et 56 douzièmes.

Le silence qui s'ensuivit fut une véritable torture. Et s'il ne m'aimait pas ? C'est vrai ça ! Je n'avais pas envisagé cette possibilité ! Moi qui étais le meilleur en classe, la honte s'acharnait sur mon nom !

— Hm, fit simplement Jacques.

Kyaaaaaaaa !!! Sa réponse était si romantique ! Il était d'accord ! J'étais le plus heureux des hommes ! Des cœurs volaient autour de moi comme pour m'encourager ; la nature était avec moi !

Je me jetai au cou de mon amant qui se contenta de tirer sur sa cigarette.

Le bonheur s'ouvrait à nous, foi de Jean-Charles !

FIN


Mydaya : Voilà, cadeau pour toi. Il m'en a fallu du temps pour trouver le courage de l'écrire, et encore, je ne suis pas tellement satisfaite... Mais aussi, je me suis traumatisée toute seule, lol. Bon, je la trouve pas terrible, mais elle m'amuse beaucoup quand je la relis n.n; J'espère qu'elle vous a plu à vous aussi ! Reviews pleaseuh !