WARNING ! Etant ce que je suis, ceci est le dernier chapitre de « Je ne suis pas fou » (pas besoin de me huer/tuer !) et comme toute les bonnes choses ont une fin (ok, ok, c'est peut-être exagérer que de dire que c'est une bonne histoire …) et bien, je me suis permise un petit lemon… Donc, je place les warnings bien en évidence : Si on ne veut pas lire : on ne lit pas… et si on veut lire quand même, mais sans le lemon, et bien on se réfère aux smileys.( e.e ) Comme celui-ci…

Valà, toujours petite dédicace à ce vil Père Castor (Tu as répondu ! Enfin !), et à tous les gens qui viennent lire cette histoire. Merci beaucoup !

Vraiment, si vous voulez garder de cette histoire un joli conte mignon, ne lisez pas ce chapitre...


-Moi aussi, je veux être plus qu'un ami…

J'avais dit ça dans un souffle, retenant ma respiration dans l'attente du verdict.

Il me regarda encore une fois, surpris, mais agréablement… Du moins, je l'espérais.

Mais il détournât les yeux, fronçant les sourcils. J'essayais de croiser son regard sans y parvenir.

-Tu crois, peut-être, que ça suffira ? me demanda-t-il, toujours en évitant soigneusement mon regard.

Un baiser, et tout est envolé ? continua-t-il, inflexible, d'un ton qui se voulait dur, maîtrisé, mais dont je percevais les infimes tremblements.

-Non…Non, je sais que…

-NON ! Tu ne sais rien, justement ! tu ne sais pas ! j'aurais dû…. Je croyais le savoir, mais non, j'ai recommencé…

Il avait l'air de se parler plus à lui-même qu'à moi, mais je le comprenais… Enfin, j'imaginais comprendre la cause de cette… Je n'ai même pas les mots pour le dire… Après le choc de l'accident dans lequel il avait tout perdu tous ceux qu'il aimait et sur qui il comptait. Mais surtout, le plus traumatisant, le fait d'être le seul survivant de cette catastrophe.

-Je n'aurai pas dû m'attacher à toi, je le savais ! mais… j'espérais… inutilement.

-Pourquoi inutilement ?

-Parce que tu ne m'accordais aucun de tes sourires ! tu ne me regardais pas…

-Et qui te dit ça ? qui te dit, que, dès que tu te détournais, dès que tu regardais autre part, je ne te suivais pas des yeux ? Dis- moi qui t'a dit que je ne te regardais pas ! Qui t'a dis que dès la première fois que je t'ai vu, je ne suis pas tombé amoureux fou de toi ? De tout ce que tu es ? De tes yeux ? De ta bouche ? De ton corps ? Et de tout ce qui fait que tu es toi ?

Je m'arrêtais un instant, stoppant quelques secondes ma diatribe enflammée.

Le regard qu'il riva sur moi me fit fondre, je m'approchais encore de celui que j'avais appris à connaître, à apprécier, et enfin, à aimer, jusqu'à pouvoir toucher ses cheveux.

-Et si je te disais que chaque seconde passée avec toi était un supplice dû à la tentation refoulée de toucher tes cheveux, caresser ton visage, embrasser tes lèvres…

Je joignis le geste à la parole, l'embrassant doucement, le plus langoureusement possible pour lui prouver que tout ce que je lui disais était pure vérité.

Il répondit à ma demande en plaçant ses mains sur ma nuque pour approfondir le baiser.

Je me reculais enfin, le dévorant des yeux.

-Et t'ai-je dit que chaque seconde sans toi était pire qu'une dissert de philo ?

Il éclata de rire, son sourire éclairant son visage sublime. Il ressemblait aux idoles divines des temples de Soleil, apollon aux yeux améthyste…

Je l'enlaçais, répondant ainsi à sa question, ou plutôt, injonction, muette. Il souffla alors dans mon cou, provoquant une décharge électrique qui me fit frissonner.

-Et toi ? Sais-tu que j'étais jaloux d'Ami à en mourir lorsque tu lui souriais ? Lorsque tu lui parlais ? Ou juste la regardais ?

-Pourtant…c'est toi, qu'elle aime…

Il se recula, surpris. Il ne s'était pas attendu à cette déclaration

-Moi ?

-Oui, toi ! Mais moi aussi, je t'aime…

-C'est vrai ?

-Oui, je t'aime.

-Alors… tu dois savoir une chose…

-Quoi ? demandais-je, redoutant la réponse, tout en brûlant d'impatience de l'entendre.

-Que je t'…aime. Fit-il, bloquant légèrement sur la fin, avant dépasser son blocage et de me sourire tendrement.

Je ne pus résister plus longtemps, il était décidément trop beau pour que je puisse me retenir plus longtemps. Les deux mois passés avaient été plus qu'éprouvant pour mon corps. À toujours se retenir de ne pas lui sauter dessus.

Je le soulevais pour le porter jusqu'au lit, ses yeux reflétant incompréhension la plus complète, enfin, jusqu'à ce que je l'allonge sur le matelas. Son regard exprima alors tout ce qu'il avait certainement caché jusque-là. L'envie. Le désir. Un éclair coquin alors qu'il passait une langue mutine sur ses lèvres, rougies par notre précédent baiser. Le suivant fut aussi violent et passionné que le premier était calme et tendre.

(e.e)

Je m'acharnais sur les boutons de sa chemise alors qu'il avait déjà enlevé la mienne et s'attaquait à mon pantalon. Je réussis enfin à le défaire de la chemise susnommée et l'envoyait bouler dans un coin de la cellule aux murs blanc. Mon désir n'était caché que par mon seul caleçon, alors qu'Iwël se séparait lui aussi de son pantalon, et ce, sans regrets aucuns.

Son corps parfait était une invite à la débauche.

Le recouvrant du mien, j'explorais chaque parcelle, chaque centimètre carré de la peau légèrement halée d'Iwël, qui frissonnait sous mes caresses. Je descendis un peu plus, délaissant la peau fine et délicate de son cou pour jouer avec les deux boutons sombres, alternant mordillement et caresses, les sentant se durcirent sous ma langue. Je descendais encore, m'aventurant sur la plaine imberbe de son torse et de son ventre, y laissant une traînée humide. Mes mains parcouraient inlassablement ces nouveaux territoires en conquérantes, les faisant peu à peu miens...

Je m'attardais sur ses fesses, tout en gardant mes yeux rivés dans les siens, qu'il gardait à demi fermés. Il poussa un gémissement sourd accentuant la chaleur déjà présente dans mes reins. Je gémis à mon tour, tendu à faire mal. Pourtant je préférais m'occuper d'Iwël, haletant alors que je parcourais l'intérieur de ses jambes, m'attardant sur l'intérieur sensible de ses genoux... il écarta un peu plus ses cuisses, voulant par là me faire comprendre qu'il était près à me recevoir. Je remontais lentement, nous laissant insatisfait par cette trop légère caresse, avant d'apposer mes lèvres sur son intimité tendue.

Il cria presque lorsque je le pris en bouche, avant de se mordre un point pour ne pas hurler. Il se retint, de peur que quelqu'un ne nous entende.

-Eric...s'il te...plait...

Je m'efforçais de ne pas répondre à sa supplique, laissant durer cette douce torture. il ne tarda pas à se libérer, alors que j'accentuais mes caresses. Je délaissais cette partie de son corps pour me diriger vers sa bouche, lui permettant de se goûter par mon intermédiaire. J'encrais mes yeux dans les siens, incapable de me rassasier de cette couleur si particulière qui m'avalait tout entier. Je ne me ressaisi que lorsqu'il prit l'initiative d'apporter ma main à sa bouche. Il humidifia un premier puis un second doigt. Il enserra ma taille de ses jambes. Je l'embrassais encore une fois avant de présenter un premier doigt devant son intimité. Je pris le temps qu'Iwël s'habitue à cette présence étrangère.

J'attendis qu'il se détende, et un second doigt rejoint le premier. J'entendait Iwël gémir, et le sentait s'agiter, je l'embrassais pour le faire taire, et commençant des mouvements de va-et-vient. Je parcourais son visage de milliers de baisers papillons. Traçant des motifs invisibles sur ses joues, son front, ses paupières à demi-fermées, sous lesquelles brillaient ses yeux. Je me noyais un peu plus dans ses reflets changeant, faisant disparaître à légers coups de langue la sueur qui perlait sur les ailettes de son nez.

Ses mains se crispèrent un peu plus sur mes bras alors que j'enfonçais un dernier doigt dans son fourreau de chair.

Il s'agrippa à mes épaules avec une force que je ne lui soupçonnais pas alors que je retirais mes doigts pour pouvoir le pénétrer complètement.

Il m'enserrât un peu plus avec ses jambes, amorçant de longs mouvements lents, bougeant sensuellement son bassin. Je fermais les yeux envahit par une envie trop longtemps contenue.

Je couvrais sa bouche pour l'empêcher d'hurler, de plaisir ou de douleur alors que je m'enfonçais plus profondément en lui. J'augmentais lentement la vitesse de mes mouvements, avant que ses soupirs ne me poussent à me faire plus pressant, et que ces bras m'attirent à son visage pour partager un baiser brûlant. Je ne tardais pas à m'assouvir en lui dans un dernier coup de rein. Il ne tardât pas à me rejoindre, éclaboussant nos ventres de son plaisir. Je m'écroulais sur lui, tout en prenant garde à ne pas l'écraser sous mon poids.

J'essayais de reprendre mon souffle, et de reprendre pied dans la réalité quand je le sentis se redresser, en appui sur ses coudes. Je le regardais, encore pris dans les vapeurs post orgasmiques. Je regardais ses joues rougies par le plaisir, et ses lèvres entrouvertes...

Sur une phrase.

Je discernais les derniers mots.

-Mon ...tour... Eric.

Les mots et le ton charriaient avec eux nombre de promesses, soutenues par un sourire aguicheur et une pose lascive.

D'un mouvement brusque, mais pourtant doux, il me retournât, se retrouvant à cheval sur mon ventre, les mains posées sur ma poitrine. J'essayais de calmer ma respiration saccadée, sans y arriver. Devant mes yeux se trouvait l'incarnation du plaisir charnel et de la luxure.

Il se pencha vers moi, sa langue passant doucement sur mes lèvres en demandant gentiment l'accès. Je les entrouvris, redécouvrant avec délice le goût de sa bouche, bataillant avec sa langue, avant d'abandonner, et de me laisser faire.

Il profita du fait que je sois entièrement concentré sur le baiser, les mains perdues dans ses cheveux en bataille, pour relever une de mes jambes. J'écarquillais les yeux de surprise, puis les refermais presque aussitôt.

Je me retins de crier de douleur alors que je sentais Iwël en moi, avant qu'une vague de plaisir m'emportât vers les étoiles.

Il commença à bouger, d'abord lentement, très lentement, s'enfonçant un peu plus à chaque coup.

Des vagues de chaleur et de plaisir déferlèrent en moi inondant mes sens, interdisant à toutes pensées cohérentes l'entrée de mon esprit. J'étais entièrement concentré sur Iwël et les sensations qu'il faisait naître en moi.

Il enfouit sa tête dans mon épaule, soufflant légèrement sur ma peau. J'étais grisé par les courants électriques que ce souffle produisait.

Ses mains sur mes hanches se firent moins douces alors qu'il accélérait, venant effleurer à chaque fois ce qui me faisait foire monts et merveilles.

Je me laissais allé, porté par un océan de plaisir, jusqu'au moment où il prit conscience de mon état de tension extrême. Il caressa légèrement mon intimité, sans approfondir son geste.

Chaque effleurement était une torture délicieuse, délicate mais pas assez prononcée pour pouvoir me soulager.

Il semblait s'amuser de la situation, car il ralentit et me prit complètement en main pour imprimer un mouvement identique à celui des ses hanches.

Je ne pus réprimer un léger hoquet, aussitôt étouffé par une langue gourmande et inquisitrice.

Je ne réprimais plus les soupirs qui naissaient au fond de ma gorge, les accompagnant parfois de son nom.

Mon souffle se mêlait au sien, tout comme nos gémissements, et nos langues lors de nos baisers.

Quelques coups de reins plus tard, je suivais Iwël en me libérant sur son ventre, la seul vision de lui prenant mon plaisir me faisant toucher le paradis.

Haletant mais apaisé, Iwël se retira lentement, couvrant ma peau de baisers de la même manière que moi précédemment.

(e.e)

Fatigué, cette réconciliation m'avait complètement vidé. Et apparemment, Iwël aussi. Alors que j'allais m'endormir dans ses bras, les miens l'entourant avec possessivité, j'entendis une voix familière.

-non, désolée, vous ne pouvez pas entrer. Iwël est mon patient, et il est très fatigué...

Je m'endormis, remerciant Ami de sa gentillesse.


Voilà, c'est fini. Pour l'occasion, je vais vous chanter un petit quelque chose...

Hein ? A éviter ? Des grenouilles ? Vraiment ? Il risquerai de pleuvoir des grenouilles si je chante ? Ah bon... Enfin.

Je tiens à signaler que je me suis pris le chou pour essayer d'arriver à décrire ce que peut ressentir un homme... C'est pour cela que je remercie sincèrement Josh, pour ses conseils éclairés et son expérience bénéfique...

Evi, qui court se cacher. (On ne frappe pas les gens plus petits que soit ! Mais si ça compte 3mm !)