Lui et Moi.
AUTEUR: Fania, anciennement Fanderpg. Mais vous pouvez aussi m'appeler Fanfan, si vous voulez
GENRE: … Franchement? Vous en doutez encore? Romance Ah, et aussi, les protagonistes principaux sont deux garçons… Si ça vous gêne, allez vous faire pendre ailleurs, c'est pas mon problème.
NOTE DE L'AUTEUR: L'idée de cette histoire m'est venue en regardant "Princesse Malgré" elle l'autre jour. J'espère qu'elle vous plaira!
Prologue:
Rédactions
Henri Poldeck saisit les deux dernières copies qui lui restaient à corriger et soupira. A force de constater l'insipidité et la futilité de la vie de ses élèves, il avait finit par en avoir assez. A cet instant, il se disait qu'il n'avait plus que deux récit de luxe et de flambe a corriger avant de pouvoir aller se coucher. Comme quoi, l'existence offrait finalement pas mal de petits bonheurs.
Julien Antracite Rédaction
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Sujet: Racontez votre quotidien.
Tous les matins, je jette mon réveil contre le mur avant même qu'il ai eu le temps de sonner. Ensuite, je reste au lit un quart d'heure de plus, jusqu'à ce que ma mère commence à s'enrouer a force de crier. C'est à ce moment la seulement que je sort de mon antre pour aller me laver. Je passe encore un quart d'heure dans la salle de bain, et n'en sort qu'à l'heure ou je devrais être en route pour l'arrêt de bus. Du coup je suis obligé de courir. En général, mon petit déjeuner c'est ce qui me tombe sous la main. Quand j'ai de la chance, c'est un bout de brioche. Quelque fois, je me contente d'une poignée de fruits secs.
Une fois arrivé à l'école, je m'applique à me rendre transparent pour le reste de la journée. Ca marche plutôt bien, sauf quand les professeurs tirent au sort. La, à tout les coups, je sais que c'est pour moi. Alors je monte au tableau et je récite ma leçon en m'appliquant à ne rien regarder d'autre que mes pieds. La plupart du temps, j'en viens à me rendre malade tout seul, et je finis à vomir le peu que j'ai mangé à midi.
Enfin, le soir, je rentre chez moi, je picore pour faire plaisir et je monte m'enfermer dans ma chambre avec mon matériel de dessin, en me maudissant de ne pas avoir suffisamment de tripes pour tout envoyer promener. Et je regarde mon plafond en me disant que peut-être, un jour, ça changera tout seul, avant de me traiter de con.
Enfin, ça, c'était avant l'arrivée du nouveau. Si au moins il n'y avait pas eu cette stupide tradition du Tuteur. Je la hais, cette coutume! Dieu seul sait à quel point je la hais. Si au moins il me ressemblait. Mais non.
Je hais cette coutume!
Erwan Tatsuyama Rédaction
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Sujet: Racontez votre quotidien.
Le matin, mon réveil sonne à six heures. Week-ends et jours fériés inclus. Je reste une demi-heure assis sur le bord de ma fenêtre, pour noter les mélodies qui me sont venues pendant la nuit. Je suis pas un grand compositeur, mais je me défends. Et puis j'ai un ami qui se charge des arrangements alors comme ça…Bref. Une fois que j'ai terminé ça, je m'habille, je prépare mes affaires de la journée et je balance tout ça dans un coin, pas trop loin de la porte de préférence.
Ensuite je me fait un petit dèj' sur le pouce. J'aime bien les prunes marinées, mais ça coûte cher, et je n'ai pas toujours les moyens de m'en acheter. Alors en général je me contente d'une boîte de Natto et d'un œuf cru. Puis je m'habille, me coiffe et me maquille. Une fois que c'est fait, je sors mon vélo et je pars pour l'école. A Osaka, j'en avais pour vingt minutes en prenant le métro, ici ça me prends un peu plus de temps, mais les cours commencent plus tard alors ça équilibre. Sur le trajet, j'aime bien écouter de la musique. N'importe quoi, ou presque, je suis assez éclectique, du moment que c'est de la qualité.
Pour la suite… J'avoue que j'en sais trop rien. A Osaka, je retrouvais mes amis et on bossait un peu autour d'un café au foyer avant d'aller en cours. En entrant en classe, on balançait deux ou trois vannes, et ensuite on passait la journée tranquillement. On a pas le droit de faire les abrutis, la bas… Après les cours, on avait l'habitude de se retrouver dans un local désaffecté du lycée pour bosser nos morceaux (on a formé un groupe de rock) jusqu'à dix-neuf heure. Sandwich à dix-neuf heures dix, et à dix-neuf heure trente, j'était sur la glace jusqu'à vingt et une heure trente, vingt deux heures les soirs de nocturnes à la patinoire. Après ça, devoirs jusqu'à minuit –une heure du matin en période d'examens- et dodo. Le samedi, devoirs le matin, et taf l'après-midi. Boite de nuit de vingt-deux heures à deux heures du matin avec les copains, et Dimanche, je bossais toute la journée. Et je me couchais tôt, parce qu'il fallait me lever le lendemain. Heureusement, je récupère vite.
Mais ça, c'était mon quotidien d'avant. Je ne sais pas ce que ça va donner ici, à Londres. Je suppose que je me débrouillerais pour improviser. Je ne m'en fais pas pour ça.
Henri Poldeck lachâ un soupir. C'était toujours lorsqu'il s'y attendait le moins qu'il tombait sur la copie la plus intéressante de la classe. Parfois, lorsqu'il avait vraiment de la chance, deux élèves sortaient du lot. Dans ces cas la, il n'était jamais très long à décider de placer leurs copies au bas de la pile. Toujours garde le meilleur pour la fin, comme disait sa mère.