Bonjour à vous, Ô lecteurs !
Chaque soir, avant d'écrire, j'observais cette monstrueuse comme enivrante lune et, instantanément, l'inspiration me venait.
Coup de gueule/spoil /!\ : J'en avais marre de ces histoires où le/la copain/copine du loup-garou le glorifie d'être une créture de la nuit, souhaitant devenir comme lui, lui créant ainsi un autel de dévotion, d'amour et de compréhension face à sa nature de monstre. Ceux de Twilight, laissez-moi rire. Ceux d'Underworld, passent nickel mais, uniquement dans le trois. Dans les bouquins de Maggie Stiefwater (malgré le fait qu'ils soient pour adolescents), j'aime énormément le parralèlle entres loups et humains et m'en suit peut-être un peu insipirée. Cependant, je ne voulais pas me mêler de la vie du loup, ses origines, et ainsi créer un univers fantaisiste bien trop souvent revisité. Je ne lui attribue non plus aucun pouvoir "magique". Mon loup est un loup. Mon humain est un humain.
rated : M, car présence de scènes de sexe explicites et d'automutilation pour le perso princ'
A LA LUEUR DE LA LUNE
Partie 1
La première apparition de cette lune pleine de conflit me stupéfia. Son éclat ne m'avait jamais semblé aussi troublant, aussi intense et hypnotisant qu'elle m'apparaissait dorénavant. Là, assis dans les herbes folles de mon jardin peu entretenu, je scrutai sa face boursouflée, quelques herbes au creux de la main.
Je m'étais souvent demandé ce qui lui valait cette horrible et désastreuse apparence, ce qui avait rendu disgracieux ce magnifique astre. La lune semblait seule et abandonnée, et sa face torturée n'arrangeait rien à mon mal-être lorsque je la contemplai.
Et, tout en observant la lune, je savais que j'étais moi-même observé.
Je ne le rencontrai que la nuit, lorsque l'herbe venait me picoter le dos d'être resté trop longtemps assis à l'attendre. C'était pour ce regard que, toutes les nuits, je me frigorifiais à contempler la lune.
Comme un animal à l'affût, je guettais les premiers changements de l'air, le bruit de l'herbe finement piétinée me permettait de savoir lorsque arrivait cet homme étrange au regard bouleversant comme parfois ce sublime loup au sombre pelage.
Je n'aurais su dire sous quelle forme je préférais mon compagnon de la nuit. Ils semblaient tout deux passionnant, plus affolants encore et plus beaux que mon astre lunaire. La douceur de l'animal sauvage lorsqu'il se pelotonnait contre moi, me faisant ainsi partager sa chaleur durant ces nuits glaciales. La peau légèrement halée de l'homme intriguant et ses sombres cheveux en batailles qui cachaient sa beauté de telle manière que j'étais le seul à l'apprécier.
Au départ, ils n'avaient pas osés m'approcher et avaient préférés rester à l'orée du bois, emmitouflés dans un buisson, ce même buisson qu'ils se partageaient sans ne s'être jamais rencontrés. Aujourd'hui, ce fut devant moi que l'humain vint s'asseoir. Il ne me salua pas, se contenta de me fixer de ses yeux impassibles. Je lui souris timidement tout en scrutant ses traits qui me rappelaient trait pour trait le loup aux poils soyeux que j'adorais câliner les soirs où la lune se faisait des plus orgueilleuse.
Je me souvenais dans les moindres détails notre première rencontre. Ce jour où, pour la première fois, je n'avais pas voulu rentrer à la maison. On m'avait plusieurs fois appelée sur mon portable et à force de l'entendre sonner, je l'avais éteins et abandonné dans l'herbe douce et moelleuse. Au loin, j'entendais ma famille s'inquiéter, ma famille qui ne se doutait pas une seconde que je me trouvais seulement à la limite de notre gigantesque jardin, les larmes aux yeux, occupé à scruter le sombre paysage environnant.
Ce fut au bout de deux longues heures où mes articulations n'avaient sans cesse fait que m'élancer d'être resté immobile et où l'herbe me démangeait le bas du dos comme les chevilles que j'entendis, à ma gauche, des pas étouffés par la végétation près de la clôture qui nous empêchait d'atteindre les bois. Pour moi, il était certain qu'un quelconque animal sauvage tentait de se frayer un chemin à travers le grillage et je ne fis donc pas attention aux doux et légers pas qui se faisaient écho à mon oreille.
Je restais dans cette position dérangeante encore quelques temps, dans l'espoir vain que mes yeux rougis reviendraient rapidement à la normale. Je ne comprenais pas encore que l'on m'observait d'une manière nonchalante et infiniment déplacée.
Je m'allongeais sur l'herbe en croisant mes jambes et en passant mes deux bras derrière la tête, éreinté par cet engourdissement de l'âme qui m'empêchait de rentrer. Je n'avais plus envie de rien et ce qu'il se passait autour de moi ne m'intéressait pas. Le spleen m'envahissait imperceptiblement, j'aspirais seulement à la solitude, à un quelque peu étrange besoin de me faire mal pour me sentir à nouveau exister.
La seconde nuit, me croyant toujours en tête à tête avec le croissant de lune, je sortis de ma poche une lame. Froide et sourde entre mes doigts, je me sentais écœuré de ne réussir qu'à pleurer, de me sentir seul, incompris, pathétique. J'appuyais désespérément l'objet contre mon poignet et me mis à hésiter comme je le faisais à chaque fois qu'il m'arrivait de l'utiliser.
Je me posais toujours les mêmes questions durant ce cours laps de temps d'incertitude, et je savais très bien que me faire souffrir ne m'aiderait en rien. J'aimais la douleur ou, tout du moins, je tentais de m'en persuader. Appuyant un peu plus intensément ce qui était devenu lourd et glacé entre mes doigts, je me mis subitement à trembler de frayeur. Je l'écarta prestement de mon bras et en profita pour me tourner vers la maison et ainsi vérifier que mes parents dormaient. Constatant la pénombre dans laquelle était plongée l'habitation, je retournai sordidement à mes occupations, à la lueur de la lune.
Et lorsque je fus convaincu et enfin prêt à la laisser courir sur mon bras, je vis une main émerger dans mon champ de vision pour ensuite venir frapper mes doigts de manière à ce que l'objet tranchant soit envoyé au loin. Stupéfait, je relevai des yeux gonflés et embués de larmes sur la personne qui commençait déjà à se détourner de moi. Je fixais sans la voir sa carrure élancée et ses fines jambes comprimées dans un jean serré. Ses cheveux brun foncé en batailles étaient parsemés d'étranges feuilles en torsade et de pétales de fleurs sauvages, celles que l'on ne trouvait que dans les bois.
Je croisa enfin son regard quand il atteignit la lisière de la forêt d'un pas déterminé – il semblait vouloir se cacher – et se retourna, comme pour me toiser une dernière fois de son sombre et intense regard. Aussi bien honteux que pétrifié par cet inconnu qui m'avait vu pratiquer de tels actes humiliants, je me décidai à courir me réfugier dans ma chambre, les joues rouges et le souffle coupé.
Emmitouflé dans mes couvertures, et après avoir pesté contre l'heure qui défilait trop vite et la musique beaucoup trop forte dans la chambre de ma sœur, je m'étais mis à penser à cette silhouette qui était apparue comme par enchantement dans mon jardin et était reparti – toujours comme par enchantement – dans la forêt. Qu'était-il exactement ? Un ange salvateur qui était passé par là au hasard ? Un individu louche qui espionnait ses voisins durant la nuit ? De nombreuses hypothèses toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres me vinrent à l'esprit, et j'eus du mal à trouver le sommeil après cela. Mon cœur s'agitait.
Le lendemain, longtemps après l'apparition de la lune dans le ciel de jais, je me décidais de retourner à l'extérieur. Cette nuit-là, le vent me glaçait l'échine. Mes courts cheveux ondulés ne tenaient plus en place, ils voltigeaient tout autour de mon visage alors que je m'emmitouflai un peu plus dans la couverture en polaire que j'avais emmené avec moi. Cette stupide danse de mes cheveux parsemés d'atebas toutes plus colorées les unes que les autres accaparait toute mon attention. Par ailleurs, la sensation que me procuraient les frôlements et chatouillis sur mon visage m'amusait. Je n'étais pas d'humeur à rire et pourtant, cette irrésistible envie me fit frémir de bonheur. Mes cheveux étaient comme une courte crinière de jais que je m'évertuais à décorer de perles, d'atebas et d'autres plumes en tous genres, et ce fut l'entrelacement complexe de ceux-ci avec l'aide du vent qui me fit me moquer de ce à quoi je pouvais bien ressembler.
« Je préfère te voir comme cela. » ai-je tout à coup entendu dans mon dos.
Je sursautai et me retournai aussitôt, stupéfait par la vue du visage aux yeux sombres que m'offrait la timide lune. Il n'était vêtu que d'un tee-shirt et d'un jean alors que le froid qui s'engouffrait sous ma polaire me frigorifiait. La question me brûla les lèvres et, sans connaître cet homme ni d'Eve ni d'Adam qui était à nouveau entré dans mon jardin sans aucune hésitation, je lui demandais s'il souhaitait partager ce qui me tenait quelque peu au chaud.
« Vois-tu, parfois le loup qui rôde près d'ici m'offre de sa chaleur corporelle mais aujourd'hui je n'ai qu'une polaire et je pense que tu dois être tout aussi gelé que moi. »
La surprise se lut instantanément sur son visage. Etais-je du genre à faciliter la tâche à mon agresseur lorsqu'il se présentait à moi ? Il dut sentir que je m'apprêtais à me rétracter car il m'offrit un sourire – un franc sourire que je ne connaissais que rarement chez les personnes qui m'entouraient généralement – et s'approcha lentement de moi.
« Si tu as froid, il serait préférable que tu rentres chez toi. Jamais ton loup ne pourra t'empêcher de tomber malade. »
Je ressentis un léger pincement au cœur tandis que mon corps commençait à légèrement se réchauffer. Les dernières personnes qui avaient entendu parler du loup qui me rendait régulièrement visite une semaine par mois m'avaient traités d'inconscient, d'irresponsable, de suicidaire.
Il attendit patiemment que je comprenne qu'il fallait que j'écarte la couverture de mon corps pour qu'il puisse venir s'y blottir et, rougissant, je fus submergé d'une chaleur nouvelle lorsque son bras gauche alla frôler mon torse avant de se loger entre mon propre bras et ce qui nous enveloppait. Mon corps me brûlait à l'endroit où nos deux peaux se rejoignaient, je ne réussissais plus à me détendre. Le léger parfum de sapin qui semblait envelopper tout son être s'engouffra par la même occasion dans mes narines. Quand je reconnus l'odeur qu'ordinairement portait mon ami à poil long, je soupirai de contentement.
« L'attendais-tu ? »
Son souffle chatouilla mon cou quand il tourna son visage face au mien tandis que la légère pression qu'il exerçait sur la polaire nous rapprochait petit à petit l'un de l'autre.
« Pardon ? » fis-je, bien trop occupé à ausculter les sensations nouvelles qui m'assaillait, celles qui faisaient se disloquer mon estomac comme celles qui me faisaient tourner la tête sous l'enivrement passager dû à son corps contre le mien.
« Es-tu dehors dans le but de rencontrer ton loup ? »
Ses prunelles envoûtantes, d'où ce reflétait ma compagne la Lune, ne relâchaient pas mon regard alors que j'y découvrais une légère once de bestialité qui me fit irrésistiblement frémir. Il dût s'en apercevoir car il resserra imperceptiblement notre étreinte, rendant mon trouble trop intense pour davantage le supporter.
« O-… Oui… je l'attendais… » balbutiai-je, en tentant de penser à autre chose qu'à cette peau enflammant la mienne.
Rougissant et en nage – mon corps s'étant soudainement réchauffé grâce à notre proximité –, je pus enfin me libérer de ce qui nous gardait enlacés l'un à l'autre. Il m'accorda une interrogation muette, je ne pus répondre que par un léger rougissement qu'il dû mal interpréter car déjà, il se relevait :
« Il vaudrait peut-être mieux que je m'en aille. » l'entendis-je grommeler.
« Nan, attends, tu peux rester… ! » lui rétorquai-je aussitôt, profondément gêné, alors qu'il me tendait froidement ma polaire.
« Vu que tu attends ton loup, si je reste, je ne ferais que déranger. » grogna-t-il en direction des bois.
Il remit en place quelques mèches des cheveux qu'il portait long et entreprit de retrouver le chemin qu'il avait arpenté pour arriver jusqu'ici. Honteux et suppliant, je rattrapai au vol son tendre poignet que je tirai ensuite, dans le but qu'il se retourne face à moi. Etrangement, à cette seule étreinte, mes doigts me picotèrent effroyablement puis de terribles sensations remontèrent jusqu'au haut de mon bras.
« Attends ! Tu ne me déranges pas ! Reviens… Reviens quand tu veux ! » soufflai-je, mon regard plongé dans le sien.
A travers la nuit grandissante, je vis néanmoins le léger sourire qu'il m'adressa à l'instant où il se libéra de mes doigts. L'éclat de la lune se reflétait dans ses prunelles, m'éblouissant. Je clignais une fois, une unique fois qui lui permit de s'échapper comme de me souffler un « je reviendrais » que je crus tout d'abord avoir invité.
Le lendemain, peu sûr quant à la réalité de notre première rencontre comme encore moins de la seconde, j'émergeai lentement, me relevant difficilement du rebord de fenêtre sur lequel j'avais dû m'assoupir. A quelle heure ? Quand ? Je ne me souvenais que de ce sombre et intense regard plongé dans le mien, de la douceur de la peau comme de la tendresse de la voix.
J'avais trouvé en ce souvenir qui m'était peu à peu revenu durant la journée qui avait suivie une autre raison de patienter sous la lune. Mais les journées avaient continuées à passer et seul mon loup s'était emmitouflé contre moi. Chaque soir, ma polaire et quelques cigarettes m'accompagnaient dans la nuit et chaque fois que je me réveillai, petit à petit, je sentais le vide après l'attente vaine et désespérée, la souffrance d'espérer qu'il me revienne comme l'insatiable envie de le toucher. Et, un demi-cycle de lune plus tard, je repris ma lame.
La façon dont il m'avait morigéné la première fois me revint à l'esprit lorsque, précautionneusement, je la blottis contre mon poignet, soucieux et hésitant comme à mon habitude quand il m'arrivait de l'utiliser. Le froid de la lame contrastait avec la chaleur de ma peau, je ne pouvais cependant me résoudre à l'y faire pénétrer…
Néanmoins, je savais que cette résolution ne durerait pas et que, comme à chaque fois, il me faudrait cinq à dix minutes pour me convaincre du contraire.
Pour me convaincre que j'en avais besoin, qu'il me fallait me blesser, voir le sang couler, s'extraire de cet organisme que je haïssais de me maintenir en vie à cet endroit de la Terre, qu'il me fallait ressentir la frustration passagère d'être passé à l'acte, la crainte d'être allé trop loin et de véritablement succomber, celle de ne jamais réussir à m'arrêter.
Je me sentais mal. Mal dans ma peau, pas à ma place et, même si je savais pertinemment que tous les adolescents sur cette monstrueuse planète avaient déjà ressenti cela au moins une fois, je ne pouvais que m'y plonger à nouveau, à l'agonie, m'y noyer.
Sept minutes passèrent, sept petites minutes qui me firent plaquer un peu plus la lame sur mes cicatrices et lorsque je sentis que le moment était venu, reniflant bruyamment de le but de retenir mes pleurs, j'entailla violemment la peau. Une première fois, une seconde, une troisième. La vue du sang qui perlait était brouillée par les larmes de souffrance si bien physique que mentale. Les cicatrices se retrouvaient couvertes de nouvelles plaies comme du savoureux sang qui se déversait lentement le long de mon bras ballant, jusqu'à colorer totalement le creux de ma main.
Par la souffrance, je me sentais exister. Je sentais que j'étais vivant, que j'étais là, présent, et que la mort ne m'attraperait pas encore. Que moi-seul avait ce choix.
L'étourdissante lune dont l'intégralité de la face était éclairée semblait m'observer d'un air moqueur et condescendant. Des bruits de pas firent écho à mon mal-être. Je me retournai aussitôt dans l'espoir d'y voir apparaître une nouvelle fois mon ami de la nuit mais ce ne fut que mon loup que je découvris. Chassant hâtivement les larmes de mes yeux certaines rougis, Je me sentis embarrassé d'éprouver un regret alors qu'il était venu comme à son habitude me rendre visite, alors qu'il avait toujours été le premier à me réconforter, à m'aimer.
Il s'avançait prudemment, à l'affût du moindre son qui aurait pu le prévenir du danger. Je l'incita à venir me rejoindre, remplaçant ma souffrance apparente par un sincère sourire. Le bonheur de ne pas avoir été abandonné par l'animal m'emplissait peu à peu tandis qu'il venait se blottir contre moi, réclamant caresses et affections que je lui offrais immédiatement.
Lorsque je sentis un chaud liquide sous ma main droite, je sursautai. J'avais tout bonnement oublié mes blessures quand je m'étais mis à le caresser.
« Excuse-moi… » soufflai-je, confus alors que je savais pertinemment qu'il ne comprenait pas ce que je lui disais. « Je t'ai sali… Laisse-moi t'essuyer… »
A l'instant où je voulus exécuter mes paroles, je sentis une langue rappeuse se coller à mon poignet. La salive qui s'infiltrait dans mes blessures me brûlèrent et j'écartais mon bras, honteux que mon ami ait eu à recourir à de tels actes.
« Non… arrête… S'il te plait… »
Il se plaqua de tout son poids sur moi, me faisant ainsi m'allonger sur l'herbe, et reprit instantanément ses coups de langues qui me faisait me sentir méprisable. Je tentais de me rebeller cependant, la puissance de l'animal sauvage m'empêcha de me libérer de son étreinte.
« Je t'en supplie… »
Ignorant mes suppliques, la langue passa et repassa de mes poignets meurtris à ma main tachée, n'oubliant aucun des endroits où le sang était venu se loger. Mes pleurs reprirent. Ayant dû sentir la confusion comme la peine dans laquelle je me plongeais, il vint lécher ma joue avant de se blottir un peu plus contre mon corps, délaissant par la même occasion sa précédente occupation.
Je relevais à la lueur de la lune mon poignet meurtri et ne vit plus que trois nettes entailles. Je reniflai, passant ma tête dans l'épaisse et sombre fourrure, recherchant l'odeur de sapin que j'aimais tant. Je ne voulus pas tout de suite m'avouer que son geste m'avait comblé de bonheur, m'avait fait me sentir beaucoup plus vivant et aimé que lorsque je me faisais souffrir. Mon cœur alourdi s'étant lentement apaisé, j'en profitai pour caresser comme remercier l'animal jusqu'à l'endormissement, mon corps emmitouflé dans sa fourrure, mes oreilles près de son souffle régulier.
« La lune est noir et sans pudeur
Et moi j'ai peur de ne plus de voir »
Coma. Coma. Coma. - INDOCHINE
A suivre.