Nouvel astre étoilé

Aujourd'hui une nouvelle étoile s'est allumée dans le ciel,

Astre de lumière et de passion, empli d'étincelles,

Tu as rejoins les ténèbres de l'infini,

Faisant briller ta lueur dans le noir de cette nuit.

Cependant si le ciel est heureux en ce jour,

La Terre elle, a perdu l'un de ses plus beaux éléments.

Tes rires, ta joie et tout ton amour,

Ont disparu de ce monde dans un dernier battement.

Si tu savais comme je souffre de ton absence.

Tes baisers étaient ma raison de vivre, ma raison d'exister.

Lorsque tu es parti j'ai perdu tous mes sens,

Et pourtant je me doit de continuer, de ne pas abandonner.

Parce que cette petite étoile a pris vie dans le ciel.

Parce que je sais que cette nuit elle veille sur moi, comme toutes celles à venir.

Parce que je me dois d'oublier le goût de tes lèvres au parfum de miel,

Parce que pour toi je me dois d'oublier ce désir…

Celui de te rejoindre, sans hésitation

Juste te suivre sans état d'âme, poser à ce monde ma démission,

Te retrouver où que ce soit, au paradis comme en enfer,

Et peut-être moi aussi devenir un de ces astres non-éphémères…

Mais c'est contraire à ce que tu voulais,

Et tu m'en voudrais peut-être d'une telle lâcheté…

Tu étais le premier à profiter de la vie, le premier à vouloir que les autres en profitent,

Le premier à m'empêcher de me tuer à coups de substances illicites.

Alors, pour toi, je continuerai à suivre tes conseils, à réaliser tes souhaits.

Parce que tu m'a relevée avec force, m'as empêché de sombrer,

Et qu'il m'est maintenant interdit de réduire tes efforts à néant,

Comme il m'est impossible d'oublier ce dernier cri déchirant.

Cri que tu as poussé il n'y a que quelques heures, en ce soir de pleine lune ;

Tout est allé si vite. Une dispute, des insultes, et des coups…

Puis tu es intervenu, alors que l'hitoire ne te concernait en rien.

Juste parce que certains de tes amis étaient dans cette affaire ambigüe, entourés de vauriens,

Et que malgré cette soirée arrosée tu tenais à les aider, bien que déjà tu voyais flou.

Et tu t'es engouffré toi aussi dans cette ruelle sombre aux charmes fous de notre si triste commune.

Tu t'es servi de ton calme naturel, à essayé de toute ton âme d'apaiser la situation.

Pourtant tu étais tombé sur des êtres infâmes qui n'avaient en bouche que le goût du sang.

De nouveaux coups, une bataille acharnée…

Toi et tes amis vous en sortiez bien, mais je vous observais horrifiée, angoissée…

Tu m'avais interdit de me battre, c'est pour ça que je ne vous aidais pas face à ces individus défiants.

Mais c'est alors que je l'ai vu, cette lueur étincelante qui se déplaçait rapidement, sans le moindre détour, pleine de convictions.

Un cri s'est échappé de ma gorge, je me suis précipité vers cette lame.

Mais c'était bien trop tard, déjà un autre cri résonnait,

Un canif, si petit mais dix fois plus cruel, transperçait déjà ta chair de son métal glacé,

Et j'ai hurlé ton nom, et déjà sur mes joues coulaient toutes mes larmes.

Je me suis précipitamment glissée à tes côtés, te suppliait déjà en t'embrassant de toute mon âme

J'ai posé ma main sur ton cœur, il battait faiblement, et tu respirais encore, mais avec tant de difficultés.

Je t'ai à nouveau supplié, te suppliais sans cesse, me suis même mis à t'en embrasser,

Et pourtant malgré mes suppliques il semble que déjà tu étais en train de rendre les armes.

J'ai espéré jusqu'au dernier instant, mais des mots ont franchi la barrière de tes lèvres avant que tu ne rejoignes les cieux.

Par ceux-ci tu m'as fait promettre tellement de choses, et je tiendrais ces promesses.

Pour toi je survivrai jusqu'au bout, n'irai pas à l'encontre de mon destin.

Je suivrai simplement celui-ci à la lettre, poursuivrais mon chemin,

Par tes pures volontés je surmonterai toutes mes faiblesses,

Parce que je garderai toujours dans mon cœur ce dernier espoir aperçu dans tes yeux.

Je t'ai donc promis ce qui me semblait impossible, puis mes sanglots ont repris de plus bel

Quand j'ai senti ton souffle s'éteindre un peu plus, quand j'ai senti ta main desserrer sa prise sur la mienne.

J'ai regardé tes yeux se fermer, et mes dents se sont serrées alors que je levais mon regard dans un sanglot de terreur.

Et mes yeux embuées de larmes l'ont vu s'allumer, cette belle étoile immortelle,

Alors même que tes paupières se fermaient à jamais, éteignant leur allure bohémienne,

Bien qu'effondrée je me sentais à la fois apaisée par cet astre accrocheur.

Je te le jure encore, je ne ferais rien de stupide, attendrais patiemment mon tour.

Je suivrais ainsi ma vie jusqu'à la fin, de mon cœur je retirerai peut-être même le cadenas,

Mais je t'en prie à toi de me promettre quelque chose maintenant,

Laisse moi sentir la chaleur de ta promesse dans mon cœur, ça ne me semblera en aucun cas effrayant,

S'il te plaît, dans le ciel, garde moi une place pour quand mon heure viendra

Pour qu'enfin je puisse être dans cette galaxie étoilée, prêt de toi pour toujours.