Et voici comme promis le lemon de Voyage ^^ il faisait 16 pages sur word, je comptais en faire 6 x) j'ai littéralement fait ça toute la journée je n'en peux plus ! Quand je ferme les yeux je vois des petits Leïs et Gaby qui se sautent dessus... xD
Bref, profitez en bien, et surtout laissez des commentaire ! Parce que pour le ***** de temps que j'ai passé dessus xD je serais vraiment vraiment déprimé si je n'ai pas de commentaire, c'est à me décourager de jamais refaire un lemon... x)
Enjoy ! ^^
- Mieux ? Souffla-t-il à mon oreille alors que je me laissais tomber sur le matelas.
Sans me laisser le temps de râler, des mains attrapèrent mon visage et me forcèrent à le fixer dans les yeux.
Il était au-dessus de moi, ses genoux de chaque côté de ma taille et ses longues mèches encore humide glissant sur moi, rafraîchissant ma peau brûlante.
J'adorais ses cheveux.
Il baissa son visage si lentement que je crus mourir, ne détachant pas une seconde ses prunelles des miennes. Jamais je n'avais été regardé ainsi, avec tellement de profondeur, de tendresse et tous ces mots clichés et niais dont les filles raffolent.
Son visage s'arrêta à quelques minuscules millimètres du mien, et ses pouces caressèrent mes joues, voyageant de ma pommette à ma mâchoire…
Je tentai de relever mon visage pour enfin toucher ses lèvres qui se foutaient de ma gueule là, juste au-dessus de moi, mais ses doigts me maintinrent fermement en place et un pouffement lui échappa alors qu'il effleurait ma bouche du bout de sa langue.
Mon cœur rata un battement et mon palais était sec, alors que je déglutissais dans une vaine tentative pour l'humidifier. Encore une fois il s'amusa à me frôler, laissant courir ses lèvres sur moi sans jamais un réel contact, et j'inhalai profondément pour pousser un soupir exaspéré, me retrouvant dans la manœuvre submergé par son odeur.
Cannelle.
Il sentait si bon la cannelle.
Un sourire éclot sur son visage en me voyant inspirer une deuxième fois.
- Tu aimes mon odeur peut-être ?
- Non. Mentis-je effrontément.
Pas dupe une seule seconde, une expiration amusée lui échappa et il commença à se redresser légèrement.
- Puisque c'est ça…
Au moment où la prise de ses mains sur mon visage se relâcha, je bondis en avant et le plaquai sur le lit, mes jambes de part et d'autre de son corps et mes paumes sur sa poitrine. Je le regardai sous moi et un rictus déforma mes lèvres.
- J'avoue que c'est jouissif.
Et sans attendre une seule seconde, je me penchai en avant et l'embrassai enfin.
Il me rendit mon baiser sans se faire prier, avec une chaleur qui me traversa le corps pour se nicher au creux de mon ventre.
Une de ses mains se posa sur mon dos et me serra contre lui, mon corps se retrouva étalé sur le sien alors qu'une main dans mes cheveux appuyait sur ma tête pour approfondir le baiser.
Je relevai mon visage, affichant une moue contrariée, voulant profiter encore un peu plus de ma position de supériorité, mes mains attrapèrent les siennes pour les tenir au-dessus de sa tête.
Il était sous moi, le souffle court, le torse nu, les cheveux éparpillés autour de lui, ses yeux verts brûlant me dévorant, les poignets cloués au matelas, et je me sentis vraiment très puissant.
Un sourire victorieux s'installa sur mon visage sans que j'y oppose résistance et je lâchai une de ses mains pour laisser la mienne courir sur son pectoral gauche, descendre le long des côtes et caresser ses abdominaux bien marqués…
Depuis quand est-ce que j'aimais sentir des muscles sous mes mains moi ?
Depuis que tu as vu ceux de Leïs, me susurra une voix intérieure.
Assis sur ses hanches, je sentais derrière moi son pyjama se tendre et mon sourire s'agrandit encore, ma deuxième main rejoint la première et mes doigts parcoururent chaque courbe de son corps, suivirent chaque muscle, remontant lentement vers ses épaules alors que je me penchais en avant, posant mes lèvres dans une caresse papillon à la base de son cou.
Le frisson qui le parcourut et sa respiration un tantinet plus forte m'arrachèrent presque un gémissement de satisfaction, c'était si bon de l'avoir ainsi, à ma merci.
Je comprenais bien mieux pourquoi le blond prenait tant de plaisir à me taquiner. Espiègles, mes lèvres se rapprochèrent une nouvelle fois de sa nuque, mais cette fois-ci pour la mordiller alors qu'un ongle allait frôler un téton.
Un autre accro dans sa respiration augmenta ma fierté, et après avoir léché la marque que je venais de laisser dans son cou, je reculai et contemplai mon œuvre.
Ouaip. Bien.
Un hochement de tête satisfait du m'échapper car je vis Leïs retenir un pouffement.
- Tu te moques de moi ? Demandai-je en haussant un sourcil.
- Je n'oserai, lança-t-il d'un ton qui se voulu malicieux, mais décrédibilisé par sa respiration un peu plus rapide qu'à la normale et son regard plein de luxure.
- Bien évidemment…
Et toujours assis sur lui, je me tournai, lui présentant mon dos. Mes fesses sur ses abdos, je contemplais maintenant la bosse grandissante qui déformait son bas.
- Hum… Gabriel ? Questionna un Leïs incertain derrière moi.
Je tendis mon index et appuyai dessus, le faisant glisser jusqu'à l'élastique, remontant, passant de temps en temps mes pouces à la lisière du pyjama pour chatouiller la peau en dessous…
Sa respiration devint tremblante et précipitée, et je sentais les muscles sur lesquels j'étais assis se contracter d'anticipation.
Et bien ce serait seulement de l'anticipation, pensai-je avec un sourire mesquin.
Je passai lentement ma main sous l'élastique pour constater qu'il ne portait rien en dessous et au moment où ma main effleurait la peau de son érection… Je me retournai à nouveau et offris mon visage satisfait à mon amant. Ricanant intérieurement devant sa mine incroyablement frustrée.
- Oh ? Tu voulais quelque chose peut-être ?
Un grondement s'échappa de ses lèvres.
Je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais frémis en l'entendant.
- Tu vas regretter ça…
Et je me retrouvai instantanément coincé sous lui, son membre appuyant sur ma cuisse, ses bras encerclant mon visage et ses lèvres plaquées sur les miennes.
Un gémissement m'échappa alors que mes bras s'accrochait à son dos, descendant de nouveau jusqu'à la lisière de son pyjama, jouant avec l'élastique.
- Bordel Gabriel ! Tu n'es pas sensé être un pauvre petit hétéro ne sachant pas s'y prendre avec les hommes ! Grogna-t-il.
- Je n'y peux rien si je suis doué dans tout ce que j'entreprends… Lâchai-je en tentant de hausser les épaules, mais le corps de Leïs au dessus du mien m'empêchait presque tout mouvement.
Il leva les yeux au ciel et se prépara à répondre, mais sans lui en laisser le temps, j'attrapai son visage et l'embrassai à nouveau.
Le poids de son corps sur le mien, son odeur de Canelle qui m'étourdissait les sens, ses lèvres brûlantes moulées aux miennes, sa langue qui ne laissait pas un millimètre carré de ma bouche inexploré, le son haché de sa respiration, celui de nos corps frottant sur les draps, sa chaleur partout…
Comment un simple baiser pouvait me faire ainsi totalement perdre la raison.
Mes doigts attrapèrent ses cheveux et plaquèrent encore sa bouche à la mienne, lui arrachant un gémissement.
Ses mains descendirent le long de mon torse, passant en dessous de mon T-shirt et caressant avec envie la peau découverte, remontant mon haut jusqu'à être obligé de séparer nos lèvres pour le retirer complètement, avant de se recoller à moi.
Le contact de sa peau bouillante contre la mienne m'électrisa.
Je voulus passer mes bras autour de ses épaules, mais me rendis compte que mon vêtement n'était pas tout à fait enlevé et bloquait mes bras au-dessus de ma tête.
Un coup d'œil à Leïs me permis de comprendre que ce n'était pas fortuit.
- T'as vraiment un truc avec les bras attaché hein, râlai-je.
- J'ai un truc avec tes bras attachés, rétorqua-t-il en fourrant son visage dans mon cou, inspirant profondément, m'arrachant un frisson lorsque son souffle caressa ma peau sensible et échauffée.
Il y déposa un baiser.
- Tu sens le citron.
- Hn…
Ses lèvres remontèrent jusqu'à mon oreille, suçotant le lobe, alors que ses mains voguaient sur mon corps, passaient dans mon dos et se dirigeaient vers mes fesses qu'elles attrapèrent fermement, collant la déformation de mon jean contre ses abdominaux.
Un soupir m'échappa, qui se transforma en gémissement lorsque Leïs passa ses mains sous le jean et mordit mon cou.
Je ne pensais qu'il était possible d'être encore plus collé l'un à l'autre, mais Leïs me prouva le contraire en se serrant encore un peu plus contre moi, embrassant mes lèvres, ma mâchoire, mes pommettes, mon nez, bougeant légèrement son corps au-dessus du mien. Je ne savais plus où donner de la tête, entre ses lèvres que je sentais partout à la fois, ses mains massant mes fesses, mon membre pressé contre ses abdos et le sien que je sentais clairement contre ma jambe, même à travers le tissu du jean.
Un autre gémissement m'échappa et je voulais tellement passer mes mains sur son dos, sentir sa peau brûlante sous mes doigts, passer et repasser ses muscles, mais j'avais beau remuer mes bras, impossible de dégager cet enfoiré de T-shirt.
- Leïs… Râlai-je, la voix plus grave que d'habitude.
Il arrêta sa course de baiser pour me regarder, comprenant très bien où je voulais en venir.
- Non, c'est pour m'avoir provoqué tout à l'heure… Grogna-t-il d'un ton un peu rauque.
Et je le trouvai tellement beau là, au-dessus de moi avec ses mèches blondes collées à son front, ses yeux verts enflammés mais déjà perdus dans le désir, ses lèvres rouges de baisers entrouvertes laissant passer sa respiration rapide et irrégulière…
Il eut une pose en me regardant, et nous passâmes ce qui me sembla une éternité à nous contempler, nos yeux connectés à ceux de l'autre, refusant de se lâcher, et mon cœur fit quelque chose d'étrange dans ma poitrine.
Un front bronzé se colla contre le mien alors que les yeux verts se fermaient, presque douloureusement.
- Gabriel, je t'aime.
Et cette minuscule phrase qui contenait tellement d'émotion, sous-entendait tant de chose, me bouleversa profondément.
Mon cœur tambourina à un rythme effréné, j'avais même adoré la façon dont mon prénom avait roulé dans sa bouche.
Il ouvrit les paupières et vit le regard désemparé, affolé et certainement amoureux avec le lequel je le fixais.
Un rire nerveux sortit de ses lèvres.
- Tu ne me croira peut-être pas vu la façon dont je t'ai fait du rentre dedans, mais c'est la première fois que je suis avec un homme…
Mes yeux s'écarquillèrent.
- Non. Pas possible… Et après c'est toi qui me dit que je suis sensé ne pas savoir m'y prendre ?!
Je commençais alors à craindre un peu pour la suite s'il ne savait pas comment s'y prendre… Parce que je n'allais pas être d'une grande aide.
Lisant, comme d'habitude, en moi comme en un livre ouvert, Leïs me rassura.
- Ne t'inquiète pas, mon frère est gay, j'ai appris malheureusement bien assez tôt ce qu'il fallait savoir…
Il eut l'air de replonger dans des souvenirs peu agréables, son frère était apparemment bien peu pudique et très bavard…
Me rendant compte du tournant de la situation, je remuais la jambe contre laquelle l'aine de Leïs était appuyée, lui arrachant un gémissement et recentrant son attention sur moi.
Je n'avais pas envie que les pensées du blond voguent vers qui ou quoi que ce soit d'autre que moi…
Mon Dieu, j'étais accro.
Il devait penser la même chose étant donné qu'il me serra contre lui encore plus fort embrassant sans répit ma bouche, léchant mes lèvres, passant sa langue contre la mienne, massant mes fesses de ses mains toujours dans mon jean.
Qui commençait à être vraiment très inconfortable…
- Leïs… Susurrai-je entre eux baiser. Mon jean.
Sans cesser de m'embrasser, ses mains quittèrent leur emplacement pour remonter jusqu'à la fermeture du vêtement, me taquinant comme je l'avais fait plutôt, jouant avec le bouton, glissant ses doigts le long de la fermeture éclaire… Avant de la baisser et de se redresser.
La perte de contact me fit gémir et frissonner.
Il faisait froid soudainement.
Je voulus tendre les bras vers lui, mais mon T-shirt contraignait encore mes mouvements.
Attrapant le bord du jean, il l'envoya bouler, rapidement suivit de mon boxer, et se recoucha sur moi avec un soupir de satisfaction, parcourant mon corps de baiser, mordillant mes tétons, passant sa langue dans mon nombril, posant un baiser à l'intérieur de ma cuisse…
Il avisa un instant mes bras au-dessus de ma tête et posa ses lèvres contre mon oreille.
- Si tu termines ce que tu as commencé tout à l'heure, je te libère… Souffla-t-il en effleurant du mon membre exposé.
- Hnnn.
Il attrapa ma lèvre inférieure de ses dents avant de la lécher.
- Alors ?
- Ça va, je l'aurais fait de toute façon, râlai-je en tendant le visage pour attraper sa bouche dans un baiser passionné.
Dévorant mes lèvres, il tendit les mains et desserra le haut avant de le retirer enfin.
À peine mes mains retrouvèrent-elles leur liberté que je passai mes bras autour de son cou, le serrant contre moi, jouant avec ses cheveux si doux et parcourant sa peau bronzée.
Puis je me détachai à regret de lui et le poussai sur le dos avant de lui grimper dessus.
Me voir nu assis sur lui du faire de l'effet à Leïs, car son membre tressauta à travers son pyjama.
Si j'avais pu me sentir gêné, la façon dont le blond me dévorait du regard, dont ses mains glissaient sur mes cuisses avec adoration m'aurait tout de suite rassuré. Je reculais jusqu'à me trouver entre ses jambes, laissant mes mains traîner sur son torse jusqu'à arriver à la lisière du pyjama que je tirai.
Et je faisais quoi maintenant… ?
De brèves images de mes étreintes avec Daphné me revinrent en tête, et je sus quoi faire.
Je posais mes mains sur ses cuisses, appréciant leur fermeté et penchais mon visage vers le sexe du blond.
Lorsque Leïs vit ma bouche se rapprocher de lui, un hoquet lui échappa.
- Gabriel, tu… MMmh !
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que j'embrassais le bout de son membre, lui arrachant un gémissement prononcé.
Ma langue quitta ma bouche et titilla le gland avant de lécher longuement la verge sur toute sa longueur.
C'était facile en fait, je n'avais qu'à faire ce qui m'aurait plu à moi.
Et voir Leïs totalement sous mon contrôle était incroyablement satisfaisant.
Avec plaisir, je remontait ma langue jusqu'au bout que j'humidifiai avant de souffler dessus, arrachant un long frisson à l'homme sous moi. Je restais là, frôlant à peine le bout du gland de mes lèvres, le taquinant sans merci alors que mes mains caressaient ses cuisses, l'une d'entre elles remontant pour saisir la base de son membre suintant, frôlant les boucles blondes autour.
D'un coup de hanche, Leïs me fit comprendre que je devrais m'occuper de son érection.
Je baissai de nouveau la tête et cette fois-ci le prit dans ma bouche, fixant mon amant droit dans les yeux. Un grognement rauque et profond quitta sa gorge alors que sa tête partait en arrière.
Il marmonna mon nom et attrapa mes cheveux pour m'inciter à continuer.
Sans me faire prier, je donnai un coup de langue au bout avant l'enfoncer plus profondément dans ma bouche.
La sensation était tellement étrange, avoir un membre épais coincé dans sa gorge, entendre les gémissements de l'homme qui se retenait de donner des coups de hanches alors que sa main se crispait dans mes cheveux, sentir son odeur forte et masculine…
Et j'adorais ça.
Un gémissement quitta ma gorge et se répercuta dans son membre, lui faisant arquer le dos et grogner encore.
Je pris encore un peu plus de lui avant de reculer, le caressant de ma langue, la faisant tourner autour du membre alors que ma bouche reculait et avançait de plus en plus vite, lui arrachant de plus en plus de soupirs, grognements, gémissements.
Sa main me poussait en avant, à le prendre plus profondément encore…
Soudainement, il recula ma tête et me plaqua contre le lit, m'embrassant furieusement, collant son membre au mien et caressant mes bras…
- Bordel Leïs ! Tu m'as encore attaché ! M'exclamai-je en rompant le baiser.
Il avait récupéré mon T-shirt qui traînait encore sur le matelas, et m'avait cette fois-ci accroché au barreau du lit, mes mouvements étaient on ne peut plus restreints.
- T'avais dit que tu me lâchais !
- J'ai menti… Susurra-t-il en léchant mon oreille.
- Enfoiré ! Traître ! Bâtard…
Il mordit mon lobe.
- Arrête de râler, je sais très bien que tu aimes ça. Si tu avais vraiment voulu te débarrasser du T-shirt tout à l'heure, tu aurais pu en quelques instants.
Le rougissement qui s'étala sur mes joues concurrençait facilement celui du rouge à lèvre vif de Daphné et je me retrouvai pour la première de ma vie à ouvrir et fermer la bouche sans savoir quoi répondre.
Avec un ricanement, il m'embrassa légèrement les lèvres.
- Bon, on est-ce qu'on s'en était arrêté déjà dans l'avion ? Ah oui, toi accroché au canapé-lit, sans aucun vêtement, gémissant comme un fou et me suppliant de te toucher en te frottant contre moi… Et moi au-dessus, t'embrassant comme si ma vie en dépendait et profitant de chaque millimètre de ta peau en contacte avec la mienne…
À chacun de ses mots, mes joues devenaient plus rouges, et mon sexe plus dur si c'était possible.
- Il manque juste un petit détail… Ajouta-t-il.
Et il m'attrapa et me retourna sur le matelas.
- Tu étais sur le ventre… Et j'avais pleine vu sur ça.
Et il caressa mes fesses, remontant sur mon dos, s'éloignant sur mes épaules, flattant ma nuque, passant sa main dans mes cheveux, alors qu'un soupir m'échappait.
Merde cet enfoiré avait raison, j'aimais autant l'avoir à ma merci qu'être totalement sous sa domination.
Ses mots m'avaient enflammé comme jamais et je mourrais d'envie de le sentir sur moi, partout, d'être asphyxié par sa présence…
- Gabriel…
Fuck ! Ce que j'aimais quand il disait mon nom de cette façon.
Je sentis un baiser dans le creux de mon dos, un autre entre mes omoplates, puis sur ma nuque, mes épaules, mes côtes…
Il attrapa mes cheveux et tourna ma tête pour effectivement m'embrasser comme si sa vie en dépendait, son érection frottant contre mes fesses, et cette situation me rappelait exactement celle de l'avion, à peu près là où nous nous étions arrêtés, enfin, où Leïs nous avait arrêté.
Il me relâcha le visage et reprit son souffle, tremblant.
Ses dents mordirent mon épaule gauche et laissèrent une nouvelle marque, m'arrachant un grognement de douleur et de plaisir.
Ses mains continuaient de voyager sur mon dos, mes cuisses, mes fesses… Avant de s'arrêter sur celles-ci.
Il se releva subitement et alla chercher quelque chose.
- Leïs, chouinai-je en ayant honte du rendu pathétique de ma voix.
Un grondement rauque me répondit et quelques secondes plus tard, il était de nouveau sur moi.
- Gaby, je n'en peux tellement plus… Grogna-t-il alors que j'entendais le bruit d'un tube qu'on ouvre.
Son corps brûlant se colla au mien, et ses doigts étrangement glacés passèrent entre mes fesses.
Il étala un gel froid autour de mon entrée et un frisson me parcourut le corps.
Je mourrais d'envie de passer à la suite, mais j'étais aussi légèrement inquiet et l'attente n'arrangeait rien.
Il passa sa main sous mon corps et caressa mon membre comprimé contre le matelas et suçota cou en susurrant mon nom.
Je me demandais ce qu'il attendait en bas avant de me rendre compte qu'il m'avait déjà pénétré d'un doigt.
Je l'avais à peine sentit sous l'afflue de sensation qui me submergeait.
Je voulais le sentir plus, vraiment !
À peine cette pensée me traversa-t-elle qu'un deuxième doigt rejoins le premier, et cette fois-ci un sifflement de douleur s'échappa de mes lèvres.
Je mordis l'oreiller et crispai mes mains.
Je me sentais écarté, déchiré…
- Aaaah !
Et soudain un hurlement m'échappa.
Encore ! Encore ! C'était trop bon !
Je remuai contre sa main en gémissant.
- Trouvé, gronda Leïs.
Je ne voulais même pas savoir de quoi il parlait juste qu'il recommence merde !
- L… Leïs… Allez ! Allez !
- Impatient, ronronna-t-il à mon oreille, et si mon cerveau avait été en état de fonctionner, j'aurais noté au ton de sa voix qu'il l'était autant.
- Mmh.
Je ne pouvais empêcher mes hanches de bouger frénétiquement à la rencontre de ses doigts alors qu'un troisième entrait en moi, continuant à frapper ce point si délicieux.
Je perdais la tête, sentant à peine les draps sous moi, juste ceux qui frottaient cruellement contre mon sexe, n'entendant même plus mes propres gémissements et cris de plaisir. En revanche, les grognements de Leïs derrière moi et les accros de sa respiration déjà hachée me parvenaient parfaitement.
Sa bouche continuait son voyage sur mon dos, laissant une brûlante traînée de salive derrière lui, mordant et léchant ma nuque, prenant parfois sauvagement les lèvres.
- Tu es… Horrible Gaby ! Gronda-t-il.
- Que… Nnh ! … Quoi ? réussi-je à articuler.
- Je suis tellement frustré depuis ce moment avec toi dans cet avion, je n'en peux plus…
J'enregistrai à peine ses paroles, et si je l'avais fait, j'aurais sans doute râlé parce que c'était lui qui avait commencé, puis qui avait arrêté tout seul, je n'y étais pour rien.
Je me rendis seulement compte de la subite perte.
Il n'y avait plus rien en moi.
Je tournai tant bien que mal mon visage pour voir Leïs derrière moi, sa verge à quelque centimètre de moi, prête à me prendre.
Mais il ne bougeait pas.
Frustré je tentais de m'empaler moi-même, mais mes bras attachés m'empêchait de reculer plus.
Soudain Leïs se rapprocha de moi, passant ses bras autour de mon corps et me collant contre lui.
Il posa son menton sur mon épaule et sa tête contre la mienne.
- Gaby ?
- Hn !
- Tu m'aimes ? Lâcha-t-il, l'insécurité filtrant à travers tous les pores de sa peau.
Bordel mais qu'il était con ce mec ! Une vraie nana !
- P.. Parce que t'as réussis à penser une… Putain de seconde que je te laisserais me faire ça, que je gémirais comme une fille pour toi… Que j'avalerais ton sexe sans honte si j'étais pas complètement fou de toi !
Je sentis son sourire contre moi sans même le regarder. Ses bras se resserrèrent encore autour de moi et il déposa un chaste, très chaste baiser sur le coin de mes lèvres.
- Je ne pensais pas vraiment en fait… Marmonna-t-il.
Mais il était trop tard, il venait de s'enfoncer en moi, et sa réponse ne parvint jamais à mon cerveau.
- Aaah !
J'eu un éclair de douleur, mais il frappa instantanément ce truc en moi et c'était juste trop bon.
J'étais tellement plus rempli qu'avec ses trois pauvres doigts, je le sentais partout, en moi, sur moi, ses lèvres, ses mains, son membre.
Lui.
Des grondements rauques s'échappaient de ses lèvres.
- Gabriel…
God, je ne m'en remettrais jamais, mon nom était juste tellement délicieux lorsque c'était Leïs qui le prononçait.
Je me rendis alors compte que moi-même je gémissais son prénom tel une litanie.
Il perdit le contrôle et me prit soudain plus brutalement.
- AaAaahh !
Ma tête partit en arrière, et je sentis un filet de salive couler sur mon menton.
Encore !
- Tout ce que tu voudras…
Oh, je devais avoir parlé à voix haute.
Mes poignets me faisaient mal, et je mourrais d'envie de passer mes mains autour de Leïs, mais il me prenait de derrière, et je me sentais tellement dominé, lui présentant mes fesses avec toujours plus d'envie.
Et il y avait ce truc qui montait, montait en moi….
- AAAAAaahhh ! Nh ! Mmmmmmmmh !
Et j'explosai dans un cri, sentant le moindre muscle de mon corps se contracter, ma tête partir de nouveau en arrière, avant de retomber.
Un corps lourd s'écrasa sur le mien.
La respiration hachée de Leïs butait contre mon oreille et je sentais quelque chose de chaud en moi, et sachant pertinemment ce que c'était, ça ne me dérangea pas.
J'étais tellement, tellement heureux… Je n'avais même pas envie de râler ( !).
Nous reprenions lentement notre souffle lorsque mon regard tomba sur le tube de lubrifiant posé là.
- Je peux savoir pourquoi tu avais ça sur toi ? Demandai-je. Tu m'as dit que tu n'avais pas prévu de me rencontrer dans cet avion.
- Mon frère, répondit-il, je devais passer mes vacances avec lui, il m'en avait demandé, il ne le trouvait pas là où il était…
- Pourquoi ça ? C'est un produit commun pourtant.
- Il a un goût particulier, mangue où un truc du style, grogna-t-il dans ma nuque, y déposant un baiser, et pour répondre à la deuxième partit de ta question, même si j'avais put prévoir de te rencontrer dans cet avion, je n'aurais pas planifié de te sauter dessus donc…
Je tournais ma tête et lui envoyait un regard torve.
- Ce n'était pas prévu, ok. Ce n'est pas ma faute si tu es beaucoup trop sexy ! Et quand on s'est embrassé devant le film, tu avais l'air très volontaire, tu m'as totalement allumé.
- Mais oui, je suis un allumeur… Soupirai-je en levant les yeux au ciel. Et tu es une victime…
Malgré moi je sentis un sourire fleurir sur mes traits.
- Mmh, une pauvre victime… Et j'aimerais bien me faire avoir encore un peu plus… Souffla-t-il en me prenant dans ses bras, roulant avec moi sur le lit.
Je ne m'étais même pas rendu compte qu'il m'avait détaché…
Et nous tombâmes par terre.
- Eh ! Leïs ! Fait attention, râlai-je.
Enfin bon, il était tombé sur le dos et moi sur lui, donc je n'avais pas subi beaucoup de dommage, mais quand même…
Sans écouter mes plaintes, il roula jusqu'à inverser nos positions et m'embrassa, mordillant ma lèvre, la léchant et laissant courir ses mains sur moi.
- Et après c'est moi l'allumeur, grognai-je.
Mais mes lèvres répondirent d'elles-mêmes au baiser, et mes bras et mes jambes s'enroulèrent autour se ses épaules et sa taille, frottant nos membres l'un contre l'autre.
Leïs appuya encore un peu le baiser et passa sa main dans mes cheveux, les dégageant de mon front auquel la transpiration les avait collés.
Il appuya sa main contre le mur et se releva sans casser le baiser, mon corps toujours agrippé au sien, soutenu par son autre main sous mes fesses.
Je me retrouvai rapidement cloué au mur, m'agitant au-dessus de Leïs alors que nos sexes reprenaient vie.
Il étouffa un gémissement dans ma gorge et me lâcha soudain, me laissant contre le mur alors qu'il se détachait de moi et me fixait tout en s'agenouillant lentement devant moi sans jamais détacher son regard du mien.
C'était tellement bien de l'avoir juste là, son visage pile en face de mon érection qui se durcissait de plus en plus, à avoir Leïs si près, et alors que sa main s'enroulait autour de moi, il approcha ses lèvre de moi et m'engloutit directement.
- Ahhhnn !
Mes jambes tremblèrent et si les mains de Leïs sur mes cuisses ne me soutenaient pas, je serais sûrement tombé sous le plaisir qui m'avait subitement envahi.
Sa bouche était si chaude autour de ma verge, et ses lèvres se resserraient délicieusement pour en épouser parfaitement le contour.
Je ne pouvais détacher mon regard du spectacle, voir ainsi mon membre disparaître petit à petit dans sa bouche, le contraste entre ma peau si pâle et son visage si bronzé…
Et ses yeux qui ne me quittaient pas, c'était atrocement érotique et perturbant.
Il accéléra encore le mouvement, passant ses mains partout, tenant la base de mon sexe de la droite et malaxant mes bourses de la gauche, m'arrachant un nouveau gémissement de plaisir alors que je ne pouvais m'empêcher de donner de petits coups de hanches pour accentuer encore la merveilleuse sensation…
Il me plaqua violement de ses mains contre le mur et me fixa dangereusement.
Un frisson me parcourut le corps entier à ce regard.
Et il reprit son travail, allant et venant plus vite, changeant de vitesse, laissant parfois ses dents me frôler…
Soupirs et gémissement s'enchaînaient, je n'allais tout de même pas venir une deuxième fois ? Si vite.
Mais le besoin était de plus en plus pressant, et j'étais si près… Le regard brûlant de Leïs, sa bouche autour de moi, sa langue taquine…
- Hhm…
Je tremblais encore un peu, laissant un gémissement éploré quitter mes lèvres.
Et alors que je me sentais sur le point de venir, Il serra brutalement la base de mon sexe, m'empêchant de jouir.
- L… Leïs ! Bordel !
Je n'en pouvais plus ! Cet enfoiré m'avait amené à ma limite pour me laisser comme ça, là maintenant.
Les gémissements continuaient à quitter mes lèvres et ma main voyagea d'elle-même jusqu'à mon érection douloureuse, repoussa d'une tape par Leïs.
Il se redressa et plaça son visage contre le mien.
- Si tu veux te toucher, ce ne sera pas ici… Souffla-t-il.
Comprenant où il voulait en venir, je rougis brusquement.
Nan mais tout de même, j'avais une fierté.
Ses mains voguaient en caresses légères sur mon corps me touchant à peine, son souffle contre mon oreille, et de faibles grognements quittant parfois ses lèvres pour mourir contre mon cou.
Bon, j'emmerdais un tout petit peu ma fierté là…
Et lentement ma main descendit le long de mon corps, se posant sur ma fesse droite, puis se décala lentement, et un de mes doigts de posa enfin à l'orée de mon entrée, m'arrachant un frémissement.
Je sentis la respiration de Leïs se couper, et constatai qu'il suivait attentivement la scène, son sexe tressautant à la vue de l'emplacement de mon doigt, sa respiration déjà plus rapide.
Avec un sourire provocateur, j'enfonçai deux doigts en moi, gémissant.
Je les bougeai lentement, cherchant ce truc…
Mon souffle s'accéléra alors que j'accentuai les mouvements.
Leïs gémit et mordilla mon lobe d'oreille, toujours sans détacher son regard de ma main.
Et enfin je le trouvai.
- Hnnn !
Un gémissement plus fort que les autres m'échappa.
Oh, c'était tellement bon.
J'oubliai Leïs et je fermai les yeux, enfonçant rapidement un troisième doigt pour taper avec plus de violence sur ce point qui me faisait tant de bien.
- Aaah…
Mon gémissement rauque s'étouffa dans ma gorge alors que je rejetais ma tête en arrière. Mes hanches s'agitaient d'avant en arrière pour rencontrer mes doigts avec plus de violence, j'y étais presque !
Presque….
Un grondement sourd m'arracha à ma transe et ma main fut brutalement arrachée de son emplacement alors que Leïs me coinçait contre le mur, me soulevant les jambes qui s'enroulèrent autour de lui. Plaqué contre lui, soutenu par la pierre derrière moi, il me pénétra sans retenue, écrasant ses lèvres contre les miennes, avalant mon gémissement.
Mes mains courraient sur ses épaules, sa nuque, ses longs cheveux, attrapant une mèche pour le tirer plus vers moi, alors que ses coups de rein me rapprochaient un peu plus de la jouissance.
J'étais déjà si près que je ne fus pas très long à venir, criant en attrapant sa tête que je collai à mon cou. Il me suivit, étouffant son cri en mordant ma nuque, laissant une énième marque.
Je m'écroulai dans les bras de Leïs qui eut juste la force de nous ramener dans le lit.
Je me pelotonnai contre son torse et posait mes lèvres sur sa joue, laissant ma main descendre et monter sur son ventre.
- Quelque part, j'ai l'impression que toute cette histoire n'était qu'un prétexte pour s'envoyer en l'aire, grognai-je, ne sachant pas trop d'où venait cette étrange sensation.
- Hm ?
- Non rien…
- Si tu le dis, pouffa-t-il en humant mes cheveux avant de me serrer contre lui.
Et il me regarda bizarrement.
Encore.
Et encore…
- On recommence ? Proposa-t-il innocemment.
- Leïs ! T'es pas sérieux ! J'en peux plus moi. Tu peux crever !
oOoOoOo
Il s'écrasa sur moi, le souffle court, déposant des baisers papillons sur mon visage.
- Je suis homme faible, marmonnai-je.
- Mais non…
Le sourire satisfait qui traversait son visage de part en part m'énerva et je donnai une pichnette.
- T'as l'air un peu trop content de toi…
- Et comment ! Répliqua-t-il, m'offrant un sourire éclatant avant de rabattre la couette sur nous. On devrait faire une sieste maintenant.
- Mmh.
Je nichai mon visage contre lui et me sentis stupidement niais et romantique, je m'auto-donnais envie de vomir.
Je l'entendis pousser un autre soupir satisfait et il se tourna vers moi avant de passer ses bras et ses jambes autour de moi en mode koala.
- Vient par là peluche.
- Tu me traite une fois de plus de peluche, je te castre.
- …Peluche…
…
- PUTAIN GABY ! Ça fait mal bordel !
- Héhé…
Un silence suivi et j'entendis sa respiration ralentir doucement.
Mais je voulais lui donner la même chose que ce qu'il m'avait donné plus tôt, la petite phrase qui m'avait renversé, je voulais y mettre les mêmes émotions, lui faire ressentir les mêmes choses…
Je pris ma respiration.
- Leïs…
J'adorais la façon dont son nom sortait de ma bouche, il était si agréable à prononcer.
- Je t'aime, chuchotai-je tout bas.
Et moi-même je faillis pleurer tellement je me rendais compte à quel point c'était vrai.
- Enfoiré.
Bah ouais, ce n'était pas moi si je ne terminais pas mes phrases par une insulte !
J'entendis un pouffement et il colla ma tête contre sa poitrine et déposa un baiser sur le haut de ma tête.
oOoOoOo
- Tu sais Gaby, je me demandais, ton avion il est vraiment conforme à la loi ? Parce que d'après mon expérience de...
- Ne dis pas un mot de plus, il est à mes parents, ils l'ont aménagé eux-même, il est sans doute tout ce qu'il y a de plus illégal, et je ne veux même pas savoir comment il l'ont eut... Contente-toi de te rappeler qu'on a failli coucher ensemble dedans.
- D'accord...
oOoOoOo
- C'est quoi ça ? Demanda Leïs en avisant une feuille de papier sur la table du salon.
- De quoi ? Demandai-je, venant de recevoir le message de Daphné m'annonçant qu'elle s'enfuyait avec le facteur parce qu'au moins, il n'était pas amoureux de son illustrateur.
Il me montra le papier.
- Oh, c'est le programme de Daph' pour les vacances, elle a même déjà réservé ce qu'il fallait et trouver chaque transport…
- Mmmh, ça fait beaucoup d'endroit, souffla Leïs en attrapant ma taille par derrière, avisant la liste par-dessus mon épaule.
Je haussai un sourcil et me tournai vers lui.
- Comment ça ?
Il eut un sourire pervers.
- Je me demande si tu vas tenir le coup… Souffla-t-il envoyant un regard plein d'entrain à mon arrière-train.
- Leïs ! Non ! Il y a une Église dans cette liste !
- Ok, ok, pas l'église.
- Ni le reste !
Il ne répondit pas et se contenta de me prendre la liste des mains, son sourire s'agrandissant au fur et à mesure…
EEEEEEND !
(et pour de vrai cette fois-ci ^^)
Et voilà ! J'ai officiellement terminé voyage ! ^^ je peux maintenant pleinement me consacrer à ma nouvelle histoire avec Gaby et Leïs : Dog's Days ^^ j'espère que vous avez tous apprécié ce two-shot (+lemon) et si vous avez trouvé ça trop romantique ou cliché, c'est normal xD c'est le but
Si l'histoire du jet privé vous a parut peu crédible, c'est normal xD ça ne se passe absolument pas comme ça dans la réalité x) c'était juste pour le fun et le bien l'histoire xD
Bref, j'espère vous revoir sur Dog's Days ^^
By !