TON ESCLAVE
Bonjour ! Je suis nouvelle sur ce site et je poste ici le premier chapitre d'une fic que j'ai déjà pas mal avancée. Je reprécise qu'il s'agit d'un yaoi, donc d'une histoire décrivant une relation homosexuelle, vous êtes prévenus !
L'ensemble des personnages et de l'univers est tiré de mon imagination.
N'hésitez pas à me laisser votre avis, je serais ravie de savoir ce que vous en pensez.
10 000 couronnes.
Joran était né premier héritier au trône d'Uran, un avenir sublime s'annonçait pour lui, jusqu'à ce que la guerre débute entre sa galaxie et celle d'Evrid. A cette époque il n'avait alors que 16 ans, mais l'année suivante il prenait directement part à celle-ci même si son père avait été difficile à convaincre. Il avait refusé d'être présenté comme le prince héritier et s'était engagé sous un nom d'emprunt. Son père avait cautionné ce choix pensant que cela lui assurerait une plus grande sécurité car il y avait des espions qui informaient le camp adverse. Si ceux-ci avaient appris au roi ennemi que son fils participait à cette guerre, leur premier but aurait été de le tuer.
Le prince Joran était donc entré comme simple soldat et avait connu le même enfer que ceux qui étaient devenus ses frères d'armes. Il s'était cependant très vite démarqué de par ses capacités innées au combat. Il était un tireur d'une précision et d'une rapidité dévastatrice et maniait ses sabres lasers comme personne. Le voir se battre engendrait une fascination morbide chez les autres participants au massacre.
A 18 ans il s'était ainsi vu confier une équipe et était ainsi devenu capitaine. A cette époque, la guerre commençait d'ores et déjà à tourner en leur défaveur. Mais cela avait été bien pire quand la galaxie d'Evrid s'était alliée à celle d'Yxos contre eux. Dès lors une liste de défaites sans fin avait débuté. Les batailles n'avaient plus rien d'équilibrées et se terminaient en un véritable massacre des uraniens. Cela joua sur le moral des soldats et les premiers cas de désertion furent observés. Joran, comme tous, sentit au fil des mois ses espoirs de voir sa galaxie gagner cette guerre s'amoindrir mais pour autant il savait qu'il se battrait jusqu'à la fin.
Au cours de la 4ème année de guerre, il n'existait plus aucun espoir de gagner la guerre. Plus de la moitié de la galaxie était d'ores et déjà perdue et la plupart des gouvernements intermédiaires s'étaient rendus. Seul celui central n'avait pas rendu les armes, autrement dit celui qui était dirigé par la famille royale.
Au vu du nombre de désertions et de soldats tombés au combat, l'armée restante ne ressemblait plus qu'à une maigre poche de résistance. Il avait été alors demandé à chacun de faire son choix, fuir ou rester jusqu'à la mort car c'était bien la seule issue.
Joran avait bien sûr choisi cette seconde option et au vu de ses facultés avait été intégré dans la confrérie d'Edomya. Il s'agissait d'un ordre très ancien, créé plus de 10 000 ans auparavant et qui n'était formé qu'en période de guerre. Il était composé des cents plus grands et plus loyaux guerriers d'Uran. Y être intégré était un véritable honneur et malgré la situation Joran fut plus que touché de pouvoir en faire partie. La cérémonie fut relativement courte et se termina avec l'apposition du tatouage d'Edomya sur son omoplate droit. Il s'agissait d'un ange armé dont le visage était à peine esquissé. Le seul détail notable était les larmes de sang qui coulaient le long de ses joues et qui était la seule pointe de couleur du tatouage.
Ce soir-là il promit par son sang de servir Uran jusqu'à son dernier souffle. A partir de ce moment il se battit avec plus d'ardeur encore que jamais. Il portait à présent une toge blanche lors des combats et un masque de la même couleur sans trait juste ces larmes de sang. Pendant cette année-là, il fit couler plus de sang que durant les 4 années précédentes il était devenu un tueur d'une efficacité redoutable.
Cette période fut la plus sombre. Joran vit tomber progressivement ses frères alors que la coalition ennemie gagnait chaque jour un peu plus de terrain. Il ne pouvait plus que retarder leur avancée jusqu'à devoir se replier au palais royal d'Uran. Joran revit alors sa famille pour la première fois en 4ans. Sa sœur avait à présent 16 ans et elle était devenue plus belle que le jour. Ses cheveux étaient du même blond clair que les siens. Elle n'avait par contre pas hérité des yeux émeraude de leur père mais du regard noisette de leur mère. Elle possédait des traits fins enchanteurs et une taille gracile. Elle était tout en élégance et en fragilité.
La nuit précédant la bataille finale, il la passa avec elle. Elle pleurait dans ses bras sachant qu'elle ne verrait plus jamais le soleil se coucher, qu'ils mourraient le lendemain. Joran n'avait pas cherché à laisser de faux espoirs à Aline. Il était inutile qu'il lui mente en lui disant que tout irait bien.
La bataille débuta à l'aube. Joran avait été nommé responsable de la défense de la porte de l'est. Les ordres étaient clairs, tenir le plus longtemps possible et faire les plus de dégât possible chez l'ennemi avant de tomber. Ces ordres d'ailleurs, venaient en partie de lui.
L'ennemi s'était avancé vers eux, vingt fois plus nombreux. Le maigre avantage qu'ils avaient de par leur emplacement leur fit à peine gagner quelques heures. Ils avaient fini par réussir à détruire la porte. Cela faisait cependant comme un entonnoir et atténua un peu le déséquilibre en limitant le nombre d'adversaires qu'ils avaient à affronter en même temps.
Le blond se battait avec la force du désespoir en voyant tomber ses plus proches frères d'armes. Ils n'étaient plus qu'une petite vingtaine quand ils entendirent sonner l'alarme de replis. Cela signifiait que deux autres portes au moins étaient tombées et que l'ennemi était entré dans le palais. Les derniers survivants avaient alors regardé dans sa direction et il avait acquiescé. L'un d'eux avait jeté une grenade à électron qui fit s'effondrer les murs entourant la porte. Ils partirent alors en courant au travers des rues désertées.
Les derniers habitants, qui étaient restés, faisaient face à l'ennemi avec les armes qui avaient été distribuées. Certains leur demandèrent de l'aide mais Joran refusa qu'ils s'arrêtent. Ils rejoignirent le palais en n'ayant à affronter que peu d'hommes. La porte d'entrée du palais avait cédé et les combats avaient lieux dans le hall. Ils vinrent alors prêter main forte et leurs derniers coéquipiers. Leur arrivée permis à un des membres les plus élevés de la confrérie de débloquer la porte donnant sur la salle du trône. Ils s'y engouffrèrent alors au maximum pendant que certains avaient fait le choix de rester dans le hall pour que les autres puissent refermer la porte. Leur sacrifice les honorait mais ceux qui avaient passé la porte avant qu'elle ne se referme, savaient qu'ils avaient gagné au plus quelques minutes de vie.
Dans la salle du trône se tenait la famille royale en entier soit le couple royal, la princesse Aline, le frère du roi et sa famille. La peur et la résignation pouvait se lire sur le visage de chacun d'eux. Joran ne put s'empêcher de plonger une dernière fois son regard dans celui terrorisé de sa sœur avant que la porte n'explose. L'ennemi s'était alors jeté sur eux et ils les avaient combattus, jetant leurs dernières forces dans cet ultime combat.
Malgré le niveau des survivants ils avaient vite été dépassés et certains de leurs ennemis avaient atteint la famille royale. Le roi son frère et le fils de celui-ci se battirent alors à leur tour. Le cri de sa sœur l'avait fait tourner la tête dans sa direction et il avait vu son père au sol dans une flaque de sang alors que déjà des soldats se jetaient sur sa sœur.
Se déconcentrer avait été une erreur fatale et il avait senti cette lame glacée le transpercer. Il avait tout de même eu la force de se retourner et d'achever son adversaire. Il avait ensuite fait face à de nouveaux adversaires tout en sentant sa vie quitter son corps en même temps que son sang qui rougissait de plus en plus en plus sa tunique. Il lutta le plus longtemps possible contre l'obscurité dans lequel il sombrait mais s'effondra à son tour au sol, rejoignant ainsi ses derniers frères.
Il ouvrit les yeux pour tomber sur le visage d'un homme au sourire édenté et à l'haleine fétide. Il inspectait son visage en ayant agrippé une poignée de ses cheveux. Le blond sentit alors une douleur vive au niveau de son abdomen qui lui assurait qu'en effet il était encore bien vivant.
« J'ai bien fait de t'acheter, le chef va être content, il va tirer un bon prix de toi mon mignon. »
Le blond vit qu'il continuait de bouger les lèvres mais il ne compris pas la suite, il se sentit sombrer de nouveau.
Quand il reprit conscience, il était allongé sur un lit recouvert par un drap d'un blanc passé. Il le souleva pour constater qu'il avait un imposant pansement à l'endroit où la lame était entrée en lui. Il ressentait encore une douleur aiguë mais il était habitué à la douleur et il pourrait passer outre.
« Alors voici la petite merveille que tu m'as promis Brocus, dit un homme à l'embonpoint certain et emballé dans une tunique verte criarde.
L'homme au visage bouffis et portant une lourde boucle d'oreille s'approcha de lui et inspecta son visage en tenant son menton. Joran écarta immédiatement sa main ce qui fit sourire l'homme.
-Il est parfait en effet acquiesça l'homme. Une beauté pareille va me rapporter au moins 5000 couronnes. Emmène-le avec les autres jusqu'au marché. Il sera partit avant la fin de la matinée. »
Le fameux Brocus s'exécuta. Il était celui que le blond avait vu en ouvrant les yeux la première fois. Celui-ci le fit sortir du lit sans ménagement et lui jeta un pantalon noir simple relativement ample.
« Mets ça, lui aboya-t-il. »
Le blond ne s'exécuta pas de guetté de cœur mais il avait compris la conversation qui s'était déroulée en kyanais. Il ne savait pas où ils l'emmenaient exactement mais il allait nécessairement sortir de cette pièce et mieux valait qu'il porte au moins un pantalon plutôt qu'un simple sous vêtement. Le mettre lui causa une certaine douleur mais il n'en montra rien.
Une fois que cela fut fait, Brocus s'approcha de lui et lui attacha un collier en métal autour du cou. Il chercha tout de suite à l'enlever. Ils avaient surement du le bourré d'antidouleur. Il se sentait ankylosé et ses réflexes diminués de moitié, donc il n'avait pas pu réagir assez vite pour empêcher l'homme de lui mettre le collier. Quand il toucha il reçut une décharge électrique et était à présent certain de ce qu'il avait autour du cou, un collier d'esclave. Cette constatation le glaça d'effroi même s'il n'en montra rien.
« Si tu tentes quoi que ce soit j'active le collier et tu seras au sol à te tordre de douleur avant même d'avoir fait deux pas, le prévint l'homme répugnant avec un sourire réjouit. »
Le blond acquiesça seulement et le suivit. Il devait trouver un moyen de s'enfuir au plus vite. Il était simplement hors de question qu'il accepte une telle situation. Il ne serait jamais l'esclave de personne.
Le blond suivit les deux hommes jusqu'à une pièce où se trouvait rassemblait une vingtaine d'hommes et de femmes qui portaient tous le même collier que lui et qui étaient gardés par plusieurs hommes. Il les observa pour voir s'il connaissait l'un ou l'une d'eux mais ne remarqua aucun visage connu.
L'homme en vert donna l'ordre d'y aller. Leurs geôliers les firent sortir et il constata alors qu'il faisait encore nuit. Ils furent placés dans un vaisseau transporteur moyen et assis sur l'un des deux bancs. Le vaisseau décolla peu de temps après. Durant tout le trajet le silence ne fut troublé que par la discussion de leurs deux gardiens, personne d'autre ne se permit de parler. Joran observa par contre chacun d'eux. Trois femmes et un homme pleuraient silencieusement alors qu'ils pouvaient voir le désespoir dans le regard de presque tous les autres.
Ils atterrirent finalement et furent menés jusqu'à l'un des stands. Joran mémorisait au maximum les lieux pour pouvoir fuir si l'occasion se présentait. Il eut dans le même temps l'opportunité de voir les stands finirent d'être décorés et de croiser d'autres groupes d'esclaves. Il avait déjà entendu parler de ce marché. Au vue de sa taille cela ne pouvait qu'être celui de Bergan, la capitale de Kya. Il était ouvert deux fois par an pour une période de trois semaines.
Une fois devant le stand, l'un des plus richement orné qu'il ait vu, l'homme en vert qui était appelé Maitre Valus par ses subordonnés en choisissant 10 d'entre eux et fit mener les autres dans la tente située juste derrière l'estrade où montaient ceux désignés.
Une longue attente commença alors. De sa place il voyait les potentiels acheteurs se faire de plus en plus nombreux dans l'allée devant le stand. De nombreux acheteurs s'arrêtèrent, les négociations se firent sans quartier. Il vit deux de ses compagnons de voyages partirent avec un acquéreur et deux dans la tante prendre leur place sur l'estrade.
Le soleil montait progressivement dans le ciel. Le blond n'avait bien sûr aucun moyen de savoir l'heure exact mais il estimait qu'il était aux environs de 11h00. Le marchand le fit alors monter sur l'estrade à son tour. Immédiatement il vit des regards intéressés sur lui. Il ne supporta pas ces regards comme s'il était soudain devenu un morceau de viande sur l'étalage d'un boucher.
Voir tous ces bourgeois commencer à proposer des prix le dégouta. Ils étaient au départ trois, mais leur ton attira d'autres curieux et finalement un regroupement assez important commença à se former devant le stand, sous le regard ravi du marchand. Les prix montaient peu à peu quand une femme d'une quarantaine d'année richement vêtue et entourée de 5 gardes du corps arriva. La plupart se décalèrent pour la laisser passer. Le marchand vint immédiatement à son encontre et s'inclina devant elle.
« Duchesse Erista votre présence ici est toujours un honneur, dit-il en ajoutant une courbette supplémentaire.
-Marchand Valus, que nous vaut cet attroupement? demanda-t-elle.
-C'est ce jeune homme duchesse. Un véritable joyeux, qui ne ferait que rehausser encore votre beauté. »
La femme regarda alors le blond et ce qu'elle vit sembla lui plaire.
« Les négociations étaient à 3500 mais elles ne faisaient que commencer.
-J'en propose 5000, déclara-t-elle. Penchez vous, dit-elle à l'adresse du blond. »
Joan ne s'exécuta que pour une raison, le verre qu'elle tenait était sa porte de sortie. Elle s'approcha encore d'avantage et scruta avec attention son visage. C'est ce moment qu'il choisit pour lui arracher le verre et le jeter dans son cou. Le liquide fit griller les circuits du collier et celui-ci tomba alors au sol. Il sauta alors de l'estrade pour partir en courant. Il devait quitter le marché au plus vite.
Au milieu de ce marché se distinguait tout particulièrement un groupe. Tous s'inclinaient immédiatement à leur passage et chaque marchand espérait avoir l'honneur qu'ils s'arrêtent devant leur stand. Ce groupe n'était en effet composé de rien de moins que l'empereur de Kya, qui était considéré comme l'homme le plus puissant au monde et également le plus adulé tout en étant le plus craint. Celui-ci était accompagné de son frère et ils étaient entourés de 7 hommes entièrement vêtus de noirs. Il s'agissait des ombres, un groupe composé des meilleurs combattants en activité. La garde rapprochée du roi était l'équipe 1 de cet ordre, soit l'élite de l'élite, tuer leur était plus naturel que respirer. Deux de ces hommes étaient placés de part et d'autre de deux femmes blondes très belles qui avançaient la tête baissée.
« Tu ne sembles pas satisfait Galik, constata son frère.
-Mes deux achats risquent de m'ennuyer rapidement. J'aurai voulu trouver un jouet qui me lasserait moins vite, avoua le plus âgé.
-Nous n'avons pas terminé notre tour encore, lui dit Faren. Peut-être que tu trouveras ce que tu cherches. »
Galik allait répondre quand il entendit crier plus loin, « rattrapez le il s'enfuit ». Cela semblait venir d'une allée parallèle. Ils virent alors un jeune homme slalomé rapidement et avec adresse entre les passants. Il se dirigeait dans leur direction.
« Arrêtez-le ! ordonna Galik. »
Les ombres ne bougèrent sur le moment pas, mais dès qu'il s'approcha ils se placèrent de manière à lui faire barrage. Le blond les avait vus et il refusait d'être stoppé. Il accéléra encore malgré la douleur qu'engendrait sa blessure, les antidouleurs ne semblaient plus faire effet. Il prit néanmoins appui sur une caisse placée sur le côté et fit un salto avant en passant aux dessus d'eux.
Galik apprécia la performance, il était intelligent, malheureusement pour lui, il était tombé sur plus fort que lui. Son capitaine de l'équipe 1 qui était resté à ses côtés, réagit immédiatement. Il sortit son pistolet laser et le tint en joue au moment même où il se réceptionna au sol. Le blond se plaça face à l'homme qui braquait son arme sur lui. Tout le bas de son visage était caché par un tissu noir comme c'était le cas pour ceux derrière lui. Il n'eut alors pas de réel doute quant à ce qu'ils étaient, des ombres, l'ordre le plus craint et le plus respecté de tout l'univers.
Il savait qu'il n'hésiterait pas une seconde à tirer, son statut mais plus encore son attitude parfaitement calme le lui prouvait. Il fit alors un pas vers lui, le canon était alors directement en contact avec sa peau et pourtant Joran ne sourcilla même pas. Il n'y avait aucune peur dans ses yeux.
« Tire, le provoqua le blond.
-Non, répondit Galik. »
Le blond se tourna vers lui et leur regard s'accrocha immédiatement. Joran plongea immédiatement dans un abime bleu nuit pailleté d'or, un couleur improbable à Uran. Galik apprécia immédiatement ce qu'il vit dans ces yeux émeraude d'une profondeur incroyable et dans lesquels brillaient la révolte.
Le contact fut rompu par l'arrivée du marchand dans une rage folle suivit de trois de ses hommes de main. Quand il vit qui avait arrêté son esclave, il s'inclina presque jusqu'à terre.
« Votre altesse, veillez excuser la gêne que cet esclave a pu vous causer. Croyez bien que je vous adresse mes plus sincères excuses.
-Présente tes excuses à son altesse sale larve, dit Brocus prêt à le frapper avec une matraque de métal.
Pour éviter le coup et attraper la batte il dut tourner le dos quelques secondes à l'empereur et celui-ci remarqua immédiatement son tatouage. Très peu en connaissaient la signification mais il faisait partie de ces privilégiés et cela ne lui plaisait que plus encore. Finalement il venait de trouver son nouveau jouet.
« Et pour quelle raison? De ne pas vouloir devenir un esclave, répondit le blond en kyanais. »
Le marchand ne savait plus où se mettre, craignant que l'attitude du blond ne lui soit imputée. Le brun au contraire était amusé et son frère le vit immédiatement. Il pouvait le comprendre mais cette lueur d'intérêt dans ses yeux le surprenait davantage.
Son frère avait toujours eu une préférence plus marquée pour les femmes que les hommes. Sur les 4 esclaves qui avaient acquis le statut si convoité de concubin de l'empereur il y avait un homme et parmi les 15 amants il n'y avait en tout que 2 hommes et tous étaient biens plus efféminés que ne le serait jamais celui-ci. Ses traits bien que magnifiques étaient masculins et son corps musclé à souhait. Il était de son avis bien trop viril pour pouvoir intéressé son frère, mais celui-ci le détrompa.
« A combien le vendez vous? Demanda Galik. »
Le marchand fut sur le coup totalement abasourdi et il lui fallut quelques secondes pour se remettre.
« Je vous l'offre si vous le souhaitez votre altesse.
-Je n'accepte pas de cadeaux de n'importe qui, répliqua-t-il. Quel est votre nom?
-Achile Valus votre altesse, dit l'homme en s'inclinant de nouveau devant lui.
-10 000 couronnes seront sur votre compte en plus ce soir marchand Valus.
-Votre générosité vous honore votre Altesse, dit-il dans une courbette de nouveau. »
Galik ne se donna pas la peine de répondre. Il donna des instructions à ses hommes et notamment au capitaine Gill pour que son nouvel achat rejoigne bien leur vaisseau puis par la suite le palais.
Fin du premier chapitre, j'espère que ça vous a plu. N'hésitez pas à me laisser vos impressions. Je vous remercie, en tout cas, tous pour avoir lu ce premier chapitre.