Bonjour à tous,

Je tiens à vous remercier pour vos reviews et les messages privés que vous m'avez laissés. J'ai lu avec attention chacun d'entre eux et ils m'ont fait véritablement plaisir. Merci énormément pour vos encouragements, vous êtes mon moteur pour continuer de publier cette fiction.

Vous m'avez tous demandé la suite et la voilà.

Chapitre 13 : Rapprochement

A minuit comme prévu, Joran arriva dans la chambre de Galik qui se jeta immédiatement sur ses lèvres. Depuis l'après-midi, il n'avait que lui en tête. Plus les heures étaient passées et plus il avait été impatient. A présent qu'il était contre lui, il n'en pouvait plus. Joran faisait de plus preuve de la même impatience. Ils se déshabillèrent en un temps record et couchèrent ensemble avec une passion sans borne, le blond n'avait plus rien de lointain il était même plus qu'entreprenant. Ils couchèrent ainsi deux fois de suite ensemble avec toujours le même désir avant de se sentir en partie satisfait.

Les deux amants étaient allongés l'un contre l'autre tout en s'embrassant avec passion. Le blond était véritablement de bonne humeur et souhaitait réellement faire plaisir à son amant mais avant il voulait le tester.

« J'ai envie de te faire plaisir murmura-t-il à son oreille d'une voix sensuelle. Mais pour cela il va falloir que tu te laisses faire.

-Que je me laisse faire ? dit le brun légèrement sur la défensive. Tu ne me rassures pas vraiment, même si tu as envie de me faire plaisir je ne suis pas sûr que cela me plaise.

-Laisse-moi faire cinq minutes et si ça ne te plait je m'arrêterai tout de suite, lui assura le blond.

Il vit pourtant que son amant hésitait encore.

-Si tu ne me fais pas suffisamment confiance pour te laisser faire cinq minutes alors dis non et c'est tout, je n'insisterai pas dit Joran légèrement désillusionné.

-Tu as cinq minutes pas une seconde de plus, décida le brun qui n'avait pas apprécié de voir le visage de Joran se refermer.

Il mit alors le compte à rebours sur son réveil situé sur sa table de nuit.

-C'est parti, dit-il légèrement tendu. »

Le blond sourit alors et vint s'allonger sur son amant et commença par l'embrasser, il ne fit cependant pas durer le baiser et descendit sa bouche dans son cou puis sur son torse, mordillant l'un de ses tétons tout en commençant à le branler avec lenteur. Il continua de descendre sa bouche. Arrivé à son nombril dans lequel il fit entrer sa langue il demanda à son amant d'écarter les jambes. Celui-ci hésita.

« Kay s'il te plait dit le blond, tu avais dit que tu ne me dirais pas non.

L'empereur souffla et écarta les jambes.

-Tu ne vas pas le regretter lui assura le blond. »

Joran prit place entre ses jambes et continua d'embrasser quelques secondes le nombril du brun tout en caressant ses flans. Il descendit alors sa bouche embrassant son aine, caressant ses poils sombres puis il commença à embrasser son sexe tout en malaxant ses bourses. Il entendit alors son brun gémir ce qui ne l'excita que plus. Il laissa sa langue passer sur la longueur de son sexe puis joua avec son gland qui commençait à suinter légèrement. Il voyait Kay se cambrer pour qu'il le prenne en bouche et il accéda à sa requête. Il prit au départ seulement son gland en bouche puis de plus en plus. Il savait qu'il avait un sexe imposant mais il n'en était pas à sa première fellation et certains de ses amants avaient été bien membrés. Il le prit ainsi de plus en plus en bouche jusqu'au maximum qu'il puisse et joua à enrouler sa langue autour de son sexe tout en commençant des mouvements de va et vient. Il posa sa main à la base de son sexe et entama des mouvements de va et vient sur le même rythme que celle imposée par sa bouche. Il entendait son amant gémir de plus en plus ouvertement et cela l'excitait, lui donnait plus envie encore de continuer à lui infliger ce traitement. Il commença alors à vraiment accélérer le rythme mais il entendit l'alarme et se retira.

« Qu'est-ce que tu fais ? Lui demanda le brun avec une certaine frustration.

-Les cinq minutes sont écoulées. Tu vas pouvoir te calmer, je ne vais rien faire de plus.

-Tu ne vas certainement pas t'arrêter comme ça !

-Et pourquoi ? Tu n'avais déjà pas l'air très heureux de me laisser faire c'est pour cela que je ne t'ai pas demandé plus de cinq minutes. C'est entièrement de ta faute si tu es frustré.

-Maintenant je veux que tu termines ce que tu as commencé !

-Tu veux ? Oh non il va falloir que tu me le demandes plus gentiment que ça, dit le blond en embrassant le bout de son sexe.

-Reprends moi en bouche chaton, s'il te plait.

Cela plut bien plus au blond.

-Mais bien sûr Kay. »

Il recommença alors où il s'était arrêté, reprenant des mouvements de va et vient sur son sexe. Il le prit en bouche presque avec avidité et jeta des regards brulants à son amant qu'il trouvait sublime à gémir sous sa langue. Il prit alors son propre sexe en main, sentant cette chaleur montée en lui.

Galik ne pouvait que se repaitre de ce spectacle. Voir son amant ainsi en train de lécher avec avidité son sexe était un appel à la luxure. Il le voyait se donner dans le même temps du plaisir, il le voyait excité de l'avoir en bouche et son blond l'excitait comme jamais. Sa bouche était incroyable, il n'avait jamais pris autant de plaisir dans une fellation. Quand il se sentit au bord de la jouissance il prévint son amant mais celui-ci ne se retira pas et il jouit dans sa bouche. Joran avala et repassa même un coup de langue sur le bout de son sexe pour complètement le nettoyer tout en se faisait jouir. Il revint alors s'allonger aux côtés de son amant. Celui-ci avait les yeux brillants de plaisir et il l'embrassa à pleine bouche. Sentir le goût de son sperme dans sa bouche ne l'excita que plus encore et il lui ravagea complètement les lèvres avant de se calmer et de le serrer avec possession contre lui.

« Jamais je n'aurais pensé que tu sois si doué avec ta bouche mon chaton lui avoua-t-il. Tu m'as donné énormément de plaisir.

-Je t'avais dit que j'avais envie de te faire plaisir, non ? Dit-il tout en déposant un baiser tendre sur ses lèvres.

-Mais je ne pensais pas que tu me ferais autant plaisir. Ce n'était pas ta première fellation n'est-ce pas ?

-Non en effet dit le blond amusé par la question. Tu sais que j'ai eu des amants avant toi non ?

-Oui mais j'avais le sentiment que c'était eux qui te suçaient plutôt que le contraire.

-Pourquoi je ne les aurais pas sucés ? Pourquoi je ne leur aurai pas donné ce plaisir ? Demanda le blond surpris. Tu n'as jamais sucé aucun de tes amants ?

-Non aucun, avoua le brun. Cela ne m'a jamais attiré.

-Ca ne t'a jamais attiré parce que tu trouves cela rabaissant ? Demanda le blond qui commençait à comprendre les réactions de son amant depuis ces derniers mois.

-Peut être bien, j'ai toujours en tête l'image d'un homme agenouillé devant un autre, son sexe en bouche et celui debout en train d'appuyer sur la tête de l'autre pour le forcer à accélérer.

Cela fit clairement rire le blond, il n'arrivait pas à croire qu'avec le nombre d'amants qu'il ait eu il ait gardé ce genre de cliché en tête.

-Je te dis ce que je pense et tu me moques de moi ? Dit le brun agacé.

-Non Kay je ne me moque pas de toi dit-il en l'embrassant. Mais la fellation ce n'est pas que ça. Est-ce que tu as l'impression que je me suis senti rabaissé ? Tu sais l'image que j'ai en tête tout de suite quand j'y pense ? Je vois un homme magnifique le regard brulant de plaisir et de frustration et qui supplie presque son amant de continuer. « Reprends moi en bouche chaton s'il te plait » l'imita-t-il. Est-ce que ce n'était pas moi qui décidait à ce moment-là ? Je veux bien comprendre qu'aucun d'eux ne se serait permis de s'arrêter au milieu et d'attendre quelque chose de ta part mais quand même. Tu n'avais pas l'impression de leur laisser en partie les commandes en ayant le centre de ton plaisir dans leur bouche ?

-Je ne me suis jamais posé la question parce que très peu se sont montrés doués pour ça. La grande majorité de mes amants arrivent à peine à me prendre en bouche ou bien ne se montrent pas vraiment doué. Ça a toujours été une pratique subsidiaire plus dans le but d'en rabaisser certains et certaines que parce que j'y ai vraiment pris du plaisir, jusqu'à aujourd'hui.

-Et à présent ?

-A présent j'ai envie de te faire plaisir dit-il en venant se placer au-dessus de lui et en faisant descendre sa langue.

-Tu n'as pas à faire ce que tu n'as pas envie de faire dit le blond. Je ne te demande rien en échange.

-Je sais mais j'en ai extrêmement envie lui avoua le brun. »

Au moment où il fut face à son sexe tendu il n'hésita pas à l'embrasser, à le lécher. Le prendre en bouche ne le dégouta pas bien au contraire. C'était le sexe de Joran, celui de son chaton et cela n'avait soudain plus la même signification. Son sexe n'était pas aussi imposant que le sien mais il était déjà de bonne taille et il eut un peu de mal à s'adapter à l'avoir en bouche. Malgré son inconfort quand il vit Joran gémir en lui demandant d'accélérer tout en serrant les draps il le trouva sublime et il accéléra, accéléra encore, laissant ses mains lui caresser les cuisses.

Au moment de jouir Joran le prévint mais il ne se retira pas. Il voulait gouter le sperme de son amant et avala sans le moindre dégout. Il remonta par contre rapidement à ses lèvres et l'embrassa avec une passion que lui rendit immédiatement son amant. Joran dans le même ne fit que quelques va et vient avec sa main sur le sexe de son amant pour le faire jouir tant il était au bord de la rupture déjà.

Galik l'embrassa comme un affamé, ravageant ses lèvres et son cou de baisers. Ce qui fit sourire son amant.

-Tu as été très doué pour une première fois reconnut le blond. J'ai pris beaucoup de plaisir lui dit-il en venant se coller plus encore contre lui. Est-ce que toi par contre ça t'a dégouté ? lui demanda-t-il sérieux.

-Non, j'ai adoré te donner du plaisir avec ma langue, j'ai adoré te voir te cambrer ainsi pour moi lui avoua le brun en l'embrassant de nouveau. »

C'est dans cette position qu'ils finirent par s'endormir alors que la nuit était plus que bien avancée.

Au réveil Galik ressentit à nouveau cette plénitude incroyable à se réveiller contre lui et le réveilla en l'embrassant. Ils allèrent alors sous la douche qui se fit passionnée. Joran dut par contre ensuite remettre son bas de pyjama et retourner dans la bulle pour aller s'habiller et partir à l'entrainement d'excellente humeur. Il mangea ensuite avec Anya, Lotus et Geoffre un repas traditionnel uran, ce qui lui fit plus que plaisir. Les jumelles étant à la table du roi, elles n'avaient pas pu en profiter mais cela avait tout de même était plus qu'agréable. Lotus qui portait un kimono mixte pourpre était juste sublime. Jamais Joran n'aurait pensé que cela puisse lui aller si bien. Il était la tentation incarnée aujourd'hui. Anya dans son kimono bleu était elle aussi magnifique.

Après le repas, les trois concubins décidèrent d'aller se promener dans les jardins du palais. En sortant de la bulle, Joran prit le doigt de chacun d'eux. Il était hors de question qu'il les lâche. L'un et l'autre purent sentir une certaine possession dans ce geste et ne s'en offusquèrent pas, bien au contraire.

« De quoi as-tu peur ? lui demanda Lotus.

-De tout le monde. Non, mais vous vous êtes vus, vous êtes juste sublimes, un appel au viol, donc il est hors de question que je vous lâche.

Il serra alors les deux dans ses bras, qui se blottirent avec plaisir contre lui.

-Tu sais qu'on est déjà sorti sans toi ? lui dit Anya.

-Oui je sais, vous ne devriez pas avoir le droit d'être aussi désirable.

-Toi non plus dans ce cas, dit Lotus catégorique. »

Joran ressentit cette possession qu'il avait vis à vis de lui et qui réchauffa son âme. Il l'embrassa alors sur le front et commença à marcher pour ne pas s'attarder sur lui. Dans les couloirs comme dans les jardins ils croisèrent de nombreux nobles qui s'inclinèrent tous sur leur passage. La plupart n'avaient pas encore vu Joran et le voir tenir ainsi par le doigt les deux premiers concubins en choqua plus d'un et fit énormément parler. Ils entendaient des murmures sur leur passage, mais n'en eurent cure.

Ils se baladèrent un temps dans les jardins avant que Joran ne reçoive un appel de l'empereur lui demandant de venir le rejoindre dans le salon d'hiver. Les trois concubins s'y rendirent donc puisque Joran leur avait demandé de l'accompagner. Il ne savait de plus pas où se trouvait ce fameux salon.

Les trois concubins firent une entrée des plus remarquée dans le salon. Il ne s'y trouvait que la plus haute noblesse, celle qui ne fréquentait que les plus hauts salons et qui n'était donc pas dans le salon de Kya la veille. Tous s'inclinèrent à leur arrivée mais ils étaient choqués par la scène. Qui pouvait se permettre de s'afficher ainsi avec les deux premiers concubins de l'empereur ? L'homme était véritablement sublime et avait cette prestance qui n'appartenait qu'aux plus grands.

L'empereur, lui, ne vit que le tableau magnifique qu'ils formaient tous les trois. Il sentait que Joran en tenant ainsi leur doigt annonçait à tous les nobles présents qu'aucun n'avait le droit de les toucher. Il montrait une possessivité plus explicite encore que lui, ce qui le fit sourire.

Les trois concubins se rendirent jusqu'à la table du roi où se trouvait la même compagnie que la veille ainsi que deux ducs accompagnés chacun d'une de leur concubine. Les deux blonds et la brune s'inclinèrent avec élégance dans un même ensemble sans se lâcher. Les deux jumelles regardèrent alors l'empereur presque suppliantes et il acquiesça. Les deux jeunes femmes affichèrent alors un sourire sublime qu'elles n'avaient pas encore affiché depuis le matin. Elles se levèrent alors et marchèrent rapidement jusqu'à Joran pour venir se blottir contre son torse. Ils firent alors un câlin collectif tous les cinq. Cela choqua encore plus leur entourage, l'empereur de Bali n'était pas vraiment étonné après la veille mais il voyait bien que ce n'était pas le cas de tous. Il avait appris au diner que c'était le premier jour en tant que concubin pour Joran hier. Tous n'avaient donc pas encore pu observer une telle scène.

Les cinq concubins murmurèrent entre eux avant que Joran ne les lâche. Anya et Lotus allèrent alors s'incliner devant l'empereur puis celui-ci leur indiqua de s'asseoir sur un sofa deux places. Eurénia se leva alors et s'approcha du blond et fit une révérence devant lui même si normalement au vu des rangs elle n'avait pas à le faire.

« Je vous remercie à nouveau pour l'aide que vous allez m'apporter dit la jeune femme en balien.

-Ce sera un réel plaisir princesse dit-il dans la même langue en lui faisant un baisemain.

La jeune femme ne put alors s'empêcher de rougir ce qui fit sourire l'empereur qui n'avait qu'un exemple de plus de l'attirance qu'avait pour lui n'importe quelle femme. Joran allait s'asseoir à côté de la jeune femme puisqu'il y avait une place que l'empereur lui avait semble-t-il réservé mais ce dernier se leva.

-Tu n'allais pas oublier quelque chose chaton ? lui murmura-t-il à l'oreille.

-Il me semble que je t'ai déjà dit bonjour aujourd'hui et même plus que ça lui murmura le blond d'une voix suggestive.

-Mais tu dois quand même me saluer la première fois que tu me vois en public dans la journée. »

Le blond s'empara alors de ses lèvres avec désir et le brun répondit de même alors que tout le monde dans la salle les observait. Jamais encore aucun d'eux n'avaient vu l'empereur partager un tel baiser avec quelqu'un, jamais même il n'embrassait un de ses concubins en public. Le brun approfondissait de plus en plus le baiser, la manière dont il avait déjà envie de lui était effrayante.

« Tu es en train de me déshabiller lui fit gentiment observer le blond.

Joran avait en effet la veste de son kimono presque entièrement ouverte, le nœud ne tenait plus que lâchement et les pans au lieu de se croiser en cachant son torse retombaient droit. Galik retourna alors son blond et se colla à son dos il défit le nœud complètement laissant à tous la possibilité de voir le corps magnifique et parfaitement musclé du blond. Il referma cependant très vite les pans de sa veste et refit lui-même un nœud militaire.

-Je crois que c'est la première fois que tu me rhabilles dit le blond plus amusé qu'autre chose.

-Tu m'excuseras si je préfère te déshabiller dit-il en souriant.

-Oui je crois que je vais pouvoir t'excuser dit Joran en faisant mine de réfléchir.

Il échangea alors un sourire éblouissant avec le brun qui le garda contre lui.

-Pour ceux d'entre vous qui ne le connaitraient pas encore, je vous présente mon nouveau concubin, Joran. J'espère que vous ne manquerez pas d'avoir pour lui les mêmes égards que pour mes autres concubins. »

Il lâcha alors le jeune homme qui alla tranquillement s'asseoir aux côtés de la princesse. Il commença alors à lui parler en balien tout en traduisant nécessairement tout en uran. Il commença très vite à lui donner des astuces intéressantes à connaître, des points grammaticaux qui marchaient de la même manière.

La jeune femme qui avait prévu un bloc note au cas où, le sortit de son sac ainsi qu'un stylo et commença à écrire. Eurina était extrêmement attentive, il avait les yeux fixés dans les siens et elle était complètement hypnotisée, son discours était de plus très intéressant. La seconde princesse et la reine étaient complètement suspendues à ses lèvres également. Tous n'avaient d'ailleurs pas manqué de voir l'extension de son public.

Pour expliquer quelque chose il finit par demander le bloc note de la jeune femme et prit une feuille il commença alors à écrire en uran, soit avec des lettres spéciales qu'il dessinait pourtant à la perfection.

« Je suis désolée je ne connais pas l'alphabet uran, j'ai appris avec l'alphabet universel.

-Vous ne connaissez pas cet alphabet dit le blond surpris.

-Non j'en suis vraiment désolée dit-elle en baissant la tête.

Il lui releva alors le menton et lui sourit avec réconfort alors que tous les regardaient. La jeune femme était pivoine.

-Ne le soyez pas, c'est ma faute, je me suis mal exprimé dit-il toujours en balien. Connaissez-vous l'alphabet traditionnel balien?

-Bien sûr dit-elle.

-Pourriez-vous me l'écrire sur une feuille avec une lette par ligne s'il vous plait.

La jeune femme s'exécuta tout de suite puis elle tendit la feuille au blond.

-Vous avez une très belle écriture princesse reconnut-il.

-Merci dit-elle en rougissant de nouveau.

-Auriez-vous une règle ?

Elle le lui en donna une et il traça une ligne avant d'écrire à son tour puis il présenta la feuille aux trois femmes.

-Cet alphabet est presque identique déclara la reine.

-En effet, l'alphabet uran a inspiré celui de Bali il y a 500 ans. C'est pour cela que j'ai été surpris que vous ne connaissiez pas celui uran, il n'y a presque pas de différence avec celui traditionnel balien.

Vous pouvez d'ores et déjà lire et écrire en uran sans passer par l'alphabet universel.

La princesse était véritable enthousiaste.

-Merci beaucoup lui dit-elle en uran.

-Mais je vous en prie, c'est tout naturel répondit-il dans sa langue. Je pense que mes explications ont été assez longues pour aujourd'hui, j'ai dû suffisamment vous ennuyer.

-Vous ne m'ennuyez pas répondit elle immédiatement. Vos explications sont très belles.

-Merci.

Tous avaient alors tourné leur regard vers la paire. La voix de Joran était encore plus profonde en uran.

-Vous parlez uran dit le duc d'Olmes surpris en kyanais.

-En effet, il s'agit de ma langue maternelle.

-Fascinant dit l'homme et vous parlez également balien et bien sûr kyanais. Etre trilingue à votre âge est tout à votre honneur.

-En réalité je parle couramment six langues déclara le blond avec naturel.

-Parlez-vous evrydien? Lui demanda-t-il dans cette langue.

-Parfaitement répondit-il dans cette langue.

Le duc engagea la conversation dans cette langue avant de continuer en yxos et de voir le blond lui répondre aussi parfaitement et aussi rapidement. Le duc mixa ces deux langues avant de tenter en Jerien et de voir avec plaisir qu'il lui répondait dans cette langue.

-Combien de langues parlez-vous? Lui demanda le blond intéressé en jerien.

-cinq répondit celui-ci en yxos. Je parle également Hinbu.

-Vraiment dit le blond, c'est une langue des plus complexes, je voulais l'apprendre mais je n'ai eu le temps que d'apprendre les bases lui dit en yxos.

-Si vous m'apprenez l'uran je vous enseigne l'Hinbu lui dit le duc.

-C'est une excellente idée dit le blond. »

Le sourire qu'il fit au duc troubla ce dernier. Dès qu'il avait vu arriver le jeune homme il l'avait trouvé des plus désirable mais à présent il était clairement intéressé. Il ne correspondait pas à son genre qui se limitait normalement aux femmes et aux hommes androgynes mais il avait quelque chose de différent et son torse était délicieusement sculpté.

L'empereur qui observait la scène percevait parfaitement l'intérêt de l'un des plus hauts nobles du palais sur son concubin. Il connaissait Emerick depuis des années et avait vu passer ses concubines et ses concubins qui étaient du même genre que les siens, Joran n'y correspondait pas mais tout comme lui il semblait être fasciné par son chaton. Emerick était de plus un très bel homme et d'une grande intelligence. Il voyait d'un très mauvais œil les regards qu'il lui lançait.

Leur regard fut interrompu par l'arrivée de Farel qui s'inclina devant les deux empereurs.

« Mon frère, que nous vaut le plaisir de ta venue ? Demanda Galik, sachant que son frère ne venait jamais dans ce salon.

-Je cherchais Joran dit celui-ci avec naturel en s'approchant de lui.

Celui-ci se leva et ils échangèrent une étreinte amicale avant que Farel ne passe ses deux bras autour du cou du jeune homme en se serrant contre lui.

-Qu'est-ce que tu fais lui demanda le blond amusé.

-Je fais peur à mon frère murmura-t-il à son oreille.

Le blond passa alors automatiquement ses bras autour de la taille.

-Regarde ses yeux il est prêt à me tuer murmura le brun à quelques millimètres de ses lèvres.

-Et ça t'amuse, t'es aussi tordu que moi dit le blond.

-C'est pour ça que je veux t'épouser non?

Ils explosèrent alors de rire dans cette position. Si bien qu'ils faillirent s'embrasser sans le vouloir.

-Farel je vais vraiment te tuer si tu continues. Dit l'empereur d'une voix glaciale.

-Ce n'est pas de ma faute si tu es jaloux de ton frère et pour rien en plus. Je te vole Joran pour le reste de l'après-midi. Match retour contre l'équipe 2 et on a besoin de notre attaquant vedette. C'est donc plus qu'une raison d'Etat.

-Tu as la permission dit Galik en soupirant devant les pitreries de son frère. »

Les deux s'inclinèrent alors devant tous puis Joran fit un baise main à Eurénia embrassa sur la joue les quatre concubins en les serrant tendrement dans ses bras puis s'approcha de l'empereur qui se leva pour le serrer contre lui avant de l'embrasser avec passion.

Durant les trois jours que restèrent encore la famille royale de Bali, Joran passa chaque jour deux à trois heures à donner un cours à la princesse en balien. Celle-ci était totalement sous son charme et demanda la permission au jeune homme de lui écrire si elle avait des questions et il accepta bien sûr.

La délégation partit le dimanche matin et dès l'après-midi Galik fit venir Joran dans sa chambre. Il le désirait tellement qu'il était à bout. Il le suça comme si sa vie en dépendait tout en le préparant et vint ensuite en lui. Son envie de lui était pourtant loin d'être apaisée et ils couchèrent encore ensemble presque tout l'après-midi mais même là le brun aurait été prêt à le garder dans son lit jusqu'au lendemain matin.

Dès le lendemain la vie reprit selon un rythme différent. Galik s'entrainait de nouveau avec l'ordre le matin. Les concubins allaient chercher Joran à la fin de celui-ci pour manger puis de 13h30 à 15h00, le blond allait rejoindre le brun dans sa chambre. Quand il en sortait il passait son temps soit avec les autres concubins, soit avec Farel, soit avec ses coéquipiers.

Cela se passa ainsi pendant un mois complet. L'empereur était toujours fasciné par lui, à chaque fois qu'il le croisait en public il allait immédiatement vers lui et l'embrassait avec passion. Toute la noblesse du palais s'était habitué à cette scène, même l'équipe 1 qui avait été surprise la première fois. Ils n'agissaient pas ainsi pendant l'entrainement et cette passion les avait plus que surpris mais cela n'avait rien changé à leur vision du plus jeune.

Les nobles, en voyant l'importance qu'il avait pour l'empereur et sa proximité avec le prince Farel s'étaient tous montrés des plus polis et respectueux envers lui. Beaucoup avaient cherché à s'attirer la bienveillance du jeune homme mais au final cela avait été plus loin. Le blond, comme l'avait pensé l'empereur, s'était montré des plus sociable, si bien qu'il était apprécié de tous. A chacune de ses apparitions personne ne manquait de venir le saluer directement. Il avait fait abandonner les courbettes pour tous le concernant. Il serrait la main des hommes et faisait un baise main aux femmes.

La semaine suivante cependant l'empereur dut confier une mission à l'équipe 1 qui devait durer six jours. Il s'agissait d'une mission qu'il ne se voyait confier à aucune autre équipe et il leur annonça le lundi qu'ils partaient dès le lendemain matin.

L'empereur coucha avec son blond en début d'après-midi et le prévint avant qu'il ne le quitte qu'il devrait récupérer les heures où ils ne coucheraient pas ensemble cette semaine.

Il le laissa partir pour cette mission sans réellement s'inquiéter mais dès le troisième jour sans lui il commença à être à cran. L'inquiétude l'avait finalement gagné et aussi le manque de lui, de son corps mais aussi de ses sourires. Il n'avait pas ce petit espoir de croiser son concubin dans le palais, qui viendrait l'embrasser avec passion. Il n'arrivait pas à se concentrer dans son bureau entre 13h30 et 15h00.

Il chercha à satisfaire son manque de lui avec ses amants, les trois qu'il avait gardé mais il les baisa en réalité, en les regardant à peine. Il les rejeta dès le vendredi en se disant que cela était pour le mieux, qu'il préférait se concentrer sur ses concubins et rien de plus.

Tous dans le palais ressentirent la mauvaise humeur grandissante de l'empereur et la relièrent à l'absence de Joran, que tous savaient en mission. Le seul qui fut capable de calmer un peu l'empereur fut Lotus qui passa le vendredi et le samedi soir dans son lit.

Le dimanche tous purent voir que l'empereur ne tenait plus en place et regardait l'heure en permanence. Il alla finalement s'enfermer dans son bureau en cherchant à se concentrer sur son travail mais en fut incapable. Quand il reçut à 18h00 un message de la tour de contrôle lui annonçant que l'avion de transport de l'équipe 1 venait d'atterrir, il s'obligea à ne pas se précipiter.

Quand il arriva sur l'air d'arrivée, il vit que l'ensemble de ses concubins étaient eux bien là et Joran était en train de tous les serrer à tour de rôle dans ses bras. Il s'obligea à avancer lentement et son regard croisa le sien. Joran avança alors lui aussi doucement, il était éblouissant aux yeux de l'empereur. Ne pouvant plus se retenir le brun finit par combler rapidement la distance le séparant de lui et s'empara presque avec soulagement de ses lèvres en les lui ravageant littéralement. Le blond répondit à son baiser avec plaisir ne s'étant pas attendu à un tel accueil.

« Est ce que je t'aurais manqué par hasard murmura le blond au bord de ses lèvres.

-Tu n'as même pas idée lui avoua le brun.

Il était inutile de lui mentir, l'ensemble du palais allait lui apprendre à quel point il avait été de mauvaise humeur et même plus en son absence. Devant cette réponse le blond s'empara avec fougue de ses lèvres.

-Pendant 12h00 je suis tout à toi murmura le blond.

-Fais attention à ce que tu me promets lui répondit le brun en lui prenant la main.

Il l'entraina alors d'un pas rapide jusqu'à sa chambre. Il ne prit la peine de jeter un regard à aucun des nobles qu'ils croisèrent et commença à déshabiller son amant dès qu'ils furent dans l'ascenseur.

-Mon dieu j'ai tellement envie de toi lui avoua-t-il quand ils arrivèrent dans la chambre déjà nus.

-Moi aussi j'ai envie de toi lui murmura le blond ce qui ne l'excita que plus. »

Il s'obligea pourtant à le préparer avant de pouvoir entrer en lui, c'était si bon qu'il en aurait presque pleuré de plaisir. Il fut insatiable, il voulait s'unir encore et encore à lui, être toujours au contact de sa peau, savoir qu'il était là enfin, sentir sa présence autour de lui, ne plus sentir autre chose que son odeur, le goût de sa peau, le goût de son sperme...

Joran avait été complètement envouté par ce besoin si vital qu'avait son amant de lui. Il s'était attaché à lui donner le plus d'attention possible, le plus de douceur et de tendresse mais aussi de passion et de fougue. Il avait fini après plusieurs heures presque sans souffler à le serrer fortement dans ses bras.

« Chuuut Kay calme toi, je suis là à présent. Je suis là et je ne vais nul part.

-Je sais mon chaton dit il en lui embrassant le cou.

-Tu es tellement contracté que j'ai du mal à le croire. Laisse-moi te détendre lui murmura-t-il à l'oreille. »

Le brun acquiesça sans vraiment savoir ce qu'il comptait faire. Il eut plus de doute quand il lui demanda de se retourner mais il prit sur lui de ne pas faire de réflexion et de se retourner. Joran apprécia vraiment cela et vint s'asseoir sur ses fesses tout en commençant à le masser avec application. Il dénoua le sac de nœud qu'étaient les épaules de son amant. Il le massa sans discontinuer pendant plus d'une heure jusqu'à ce qu'il le sente complètement relaxer. L'empereur vint alors serrer son blond contre lui. Ils se caressèrent alors tendrement sans chercher à approfondir. Ils voulaient juste partager un pur moment de douceur et c'est ce qu'il fut.

Galik l'interrogea ensuite sur la mission et Joran lui raconta dans les détails. Le brun l'écouta attentivement sans l'interrompre.

« J'ai ôté la vie d'un homme pour la première fois depuis Uran conclut-il.

L'empereur s'en voulut alors de lui avoir ainsi sauté dessus sans penser une seule seconde à ce que son chaton pouvait ressentir en rentrant de mission.

-Je suis désolé lui avoua le brun. Je me suis jeté sur toi dès ton arrivée sans même te demander comment tu allais.

-Tu n'as pas à t'excuser. J'en avais autant besoin que toi.

-Est ce que tes nuits avec Evrick ressemblaient à celle-ci après les batailles ne put s'empêcher de lui demander le brun.

Malgré tout il ressentait tout de même une profonde jalousie pour cet homme qui avait été si proche de son chaton.

-Non, mes nuits avec toi sont incomparables lui avoua le blond en le regardant dans les yeux.

Il sentit immédiatement un poids s'ôter de son âme et ne serra que plus encore son amant contre lui. Finalement ils finirent par s'endormir ainsi.

Au matin, le brun se sentait serein, enfin apaisé. Il resta plusieurs minutes à observer son amant dormir. Il était juste sublime ainsi, il lui semblait aussi si innocent, si jeune. Il tenta de se lever sans le réveiller mais il n'y parvint pas. Joran se réveilla dès qu'il bougea.

-Quelle heure il est ? demanda-t-il.

-7h30 mais tu n'es pas obligé de te lever. Tu as trois jours de libre comme le reste de l'équipe 1.

Le blond acquiesça et l'embrassa tendrement.

-Je vais rester dans ton lit encore un peu décida le blond. »

Le brun approuva et se leva même s'il aurait voulu rester au lit avec son amant. Il alla prendre sa douche et en retournant dans la chambre il tomba sur un tableau incroyablement sublime. Son amant allongé dans son lit, les draps ne le couvrant qu'à moitié et qui serrait son oreiller dans ses bras en dormant.

A 9h00 Joran se leva, alla prendre sa douche et remit ses affaires avant de rejoindre la bulle. Il se changea alors et chercha Lotus qu'il trouva dans la salle de musique en train de jouer du piano. Il vint alors s'asseoir à ses côtés et l'écouta jouer un moment avant de jouer pour lui. Il lui prit ensuite la main et l'emmena dans sa chambre où il l'allongea simplement contre lui.

« Je peux encore sentir l'odeur de Galik sur toi, lui avoua Lotus.

-Et est-ce un mal ?

-Je ne sais pas avoua le blond. Je dirai qu'après cette semaine c'est normal. Il a été difficile à vivre pendant ton absence lui avoua-t-il. Il a viré Mélène et les autres amants. Le premier étage est complétement désert à présent et à part la nuit où il les a pris les uns après les autres avant de les virer, je suis le seul avec qui il a dormi. Les filles commencent à s'inquiéter à présent, notamment les jumelles. Elles commencent à se dire qu'à son prochain coup de colère, à ta prochaine mission, c'est elles qui partent.

-Je ne pense pas qu'il se séparera d'elles aussi facilement dit Joran.

-C'est parce que tu ne l'as pas vu pendant ton absence, l'ensemble du palais tremblait. »

Joran savait qu'il avait manqué à son amant celui-ci lui avait avoué mais la manière dont Lotus lui avait décrit le comportement de l'empereur lui semblait impossible, trop loin de lui. Il n'interrogea pas Kay lui-même en début d'après-midi mais eut une version presque semblable par Farel.

« Si certains avaient encore des doutes concernant ton importance pour mon frère, ils n'en ont plus à présent. Crois-moi tout le monde attendait ton retour avec impatience. Tout le monde était soulagé ce midi en voyant arriver mon frère souriant et d'excellente humeur. Tiens puisqu'on en parle dit Farel.

Joran se retourna et vit arriver son amant entouré de ses conseillers qui semblaient être en plein débat. Galik les fit taire d'un geste et devant tous les nobles présents s'avança jusqu'à son blond. Ils s'embrassèrent alors avec tendresse avant que le brun ne le garde serrer contre lui en posant son front contre le sien. Joran lui caressa alors doucement la nuque.

-Tu veux bien me parler du départ de Mélène, Carmen et Joris ?

-Qu'est-ce que tu veux savoir ?

-Si tu es sûr de ton choix, si tu ne le regrettes pas.

-Non, C'est bien ce que je voulais dit-il avec conviction, mais je ne vois pas pourquoi tu me poses la question, tu devrais être réjouis, vous n'êtes plus que cinq

-Je ne suis jamais entré dans ce jeu là alors non je ne suis pas forcément ravi. Non seulement j'appréciais chacun d'eux mais je vois surtout que cela ne réjouit pas non plus les filles. Lotus est ravi, Anya est entre deux et les jumelles sont paniquées, elles se disent qu'à la première de tes colères c'est elles qui partent et j'aimerais savoir si c'est vrai.

-Il n'y en a aucun de vous cinq qui va partir pour le moment lui assura le brun. Par contre en effet si je décidais de réduire encore les effectifs elles seraient les premières à partir. Je pense qu'ils ont tous une vision très juste de la hiérarchie qui existe entre vous. Mais comme je te l'ai dit il n'y a aucun d'eux qui va partir alors vous allez pouvoir continuer à vivre joyeusement tous les cinq dans une parfaite entente. »

Il l'embrassa alors de nouveau et retourna auprès de ses conseillers.

A très bientôt