Je l'ai promis il y a quelques temps dans les réponses aux reviews, le voici. A la demande de quelques lecteurs, j'ai écrit un petit chapitre bonus à l'histoire. Clairement, vous n'êtes pas obligé de le lire, ça n'est qu'un petit plus. J'ai décidé de raconter la première fois "sexuelle" des deux Chachas lors de la Saint Valentin. Vous l'aurez compris, ce chapitre, contrairement au reste de l'histoire, est classé M (car relations sexuelles explicites entre deux jeunes hommes). Si vous n'aimez pas ça, ne lisez pas.

J'espère que ce petit ajout supplémentaire plaira à celles et ceux me l'ayant demandé, ainsi qu'aux autres. Que vous apprécierez retrouver les personnages une nouvelle fois.

D'ailleurs, le projet d'édition de Sacha et les Autres en librairie avance bien. Le jour ou cela se fera je devrais retirer l'histoire du site et j'espère que si vous aurez l'occasion de le retrouver en boutique, vous n'hésiterez pas à vous procurer un exemplaire afin d'avoir Sacha près de vous.

Bonne lecture et comme toujours, les commentaires sont les bienvenus :)

M.A.J. : En allant sur mon profil vous pouvez avoir le lien qui vous redirige sur TheBookEdition pour acheter la version livre de Sacha et les Autres ;)


Chapitre Bonus - La Saint Valentin

-C'est la saint Valentin, c'est super romantique comme cadre non ?

Ca c'est la vision d'April concernant ma potentielle première fois. Car oui, j'ai longtemps ignoré le sujet, me défilant dès que possible face à mon petit-ami, mais il semble avoir tout prévu. Soyons honnête, oui j'en ai envie, même très envie. J'ai juste cette drôle de réserve. Est-ce que ce n'est pas trop tôt ? Ca ne fait que deux mois que l'on sort ensemble lui et moi. Peut-être est-ce trop précipité ? Quand j'ai posé la question à Victoire, elle m'a tout de suite répondu :

-Tu plaisantes ? Je finissais par penser que l'un de vous deux était impuissant. Il a prévu ça ou, chez toi ou chez lui ?

-A l'hôtel.

C'est là que Charles-Edouard, alias mon Chacha d'amour veut m'emmener pour la saint-valentin. Il ne veut pas me l'avouer mais je pense qu'il a dépensé toutes ses économies pour me faire vivre une soirée de rêve. Restaurant, cinéma et nuit romantique à l'hôtel. Il est génial mon mec.

-T'en as parlé à April et Victoire ?

Ca, c'est la question qu'il me pose le soir après les cours. Il a une sorte de sixième sens, un truc qui lui permet de lire dans mes pensées. Pourtant, c'est pas un super héros. Quoi qu'il en soit, je rougis trop vite, il capte donc qu'en effet, j'ai révélé la grosse information à mes deux meilleures amies.

-Parce que toi tu n'en as pas parlé à Guillaume et Danny ?

-Non.

Il m'agace avec ses réponses courtes. En plus, je sais très bien qu'en effet, Charles-Edouard n'est pas le genre de mecs à s'épancher sur sa vie sexuelle auprès de ses copains.

Arrivé devant l'arrêt du bus, il attend avec moi comme quasiment tous les soirs depuis que l'on sort ensemble.

-Si tu n'as pas envie je peux encore tout annuler.

Mon bus est là, je dois monter à l'intérieur. C'est vrai que je suis assez angoissé pour ce qui m'attend le lendemain soir. Mais j'ai très envie de franchir cette étape avec lui. Il a tellement bien préparé les choses.

-N'annule rien.

Je l'embrasse avant de monter dans le bus. Un simple smack, histoire de ne pas attirer d'avantage l'attention sur nous, puis le quitte. Sur le trajet jusqu'à la maison - mes écouteurs sur les oreilles - je n'ai que cette soirée du lendemain en tête. J'ai même du mal à avaler quoi que ce soit à la maison le soir venu. Pendant que je l'aide à faire la vaisselle, ma mère me demande :

-Vous avez prévu quelque chose demain soir Charlie et toi ?

-Cinéma. Restaurant. Puis on dort chez lui.

C'est très rare que je mente à ma mère, mais je trouve ça préférable. Lui même va dire à sa mère qu'il dort chez moi afin de pas justifier notre décision de nous rendre dans un hôtel.

-Tu as besoin d'argent ?

-Juste pour le cinéma, Charlie tiens à m'inviter au restaurant.

-Comment deux hommes décident de qui va payer l'addition ? nous demande ma sœur en prenant un Kinder Surprise dans le frigo.

Je dois avouer que je n'ai pas la réponse à cette question, tandis que je busille, ma mère répond :

-Ca dépend du moment. A l'anniversaire de l'un, c'est l'autre qui invite. Pour les grandes occasions, chacun leur tour. C'est comme ça que ça fonctionne, pas vrai Sacha ?

-Oui, oui.

Je réponds de façon évasive, aspirant remonter dans ma chambre le plus rapidement possible. Et voilà, je repasse la soirée entière à songer à tout ça. Et dans ces cas là, je repense amusé aux premières fois vécues par les personnages de séries télé. Et souvent, ça se termine en drame. Comme pour Angel, qui perd son âme après avoir couché avec Buffy. Ou les filles de Lost qui meurent très souvent après avoir couché avec des gars sur l'île.

Le lendemain matin, je retrouve le groupe autour de la fontaine située pas loin de la cafétéria. Victoire et Danny semblent se chamailler quand j'arrive.

-Qu'est-ce qui se passe ?

April me répond après m'avoir fait la bise.

-Danny a oublié qu'on était le jour de la Saint Valentin.

-Et c'est quoi toutes ces cartes dans tes mains ?

-Ses admirateurs secrets, répond Guillaume qui me fait à son tour la bise. April est courtisée comme jamais cette année.

Je sens bien dans sa voix qu'il y a énormément de jalousie. En même temps, ces deux là m'agacent. Ils se tournent autour depuis des mois, mais ne concrétise rien. Guillaume a flirté avec la nouvelle, Mélissa, rendant April dingue de jalousie. Alors elle s'est mise aussi à flirter avec Tim, un asiatique super intelligent. Bref, leur histoire est interminable. Je crois qu'ils sont trop fiers tous les deux pour s'avouer mutuellement qu'ils se plaisent.

-Charlie a préparé une superbe surprise à Sacha, tu imagine, Charlie ! Et toi, rien du tout ?

Danny ne répond rien. Il fait la sourde oreille. En ce moment, il prend de moins en moins bien son handicap et se faire engueuler par Victoire ne doit pas l'aider. Je décide d'intervenir :

-Au fait, tu as vu le médecin cette semaine ?

Ramenant le sujet de la cécité de Danny sur le devant, Victoire se tait. Elle se mord les lèvres. La brune oublie souvent que son petit-ami a d'autres chats à fouetter que de penser à des fêtes commerciales. Sa vie est complètement différente depuis un mois et demi.

-Oui. Mais il répète toujours la même chose. Il faut attendre.

La sonnerie provenant du lycée interrompt notre conversation et chacun de nous retourne en cours. Comme souvent, Charlie, April et moi accompagnons Danny jusqu'en classe. Il doit redoubler d'efforts pour suivre les cours, doit apprendre à lire en braille en parallèle. Mais je sens bien qu'il commence à baisser les bras, pensant sans doute que sa vie est fichue.

-T'as prévu ton pyjama ? me taquine Chacha, assis à côté de moi, durant le cours de Monsieur Pétillon.

-Oui. J'ai pris ma brosse à dents et du dentifrice. Tu m'as bien dit qu'il y avait des serviettes et du savon à l'hôtel ?

Je m'inquiète pour un rien, c'est vrai, et ça amuse beaucoup mon petit copain. Il glisse sa main sous la table et attrape la mienne, tandis que Monsieur Pétillon continue son cours sans que je ne l'écoute vraiment.

-Si tu ne fais qu'y penser, ça va te stresser encore plus, murmure t-il.

-On aurait pas du tout préparer.

-C'est toi qui a insisté, rappelle Charles-Edouard.

L'heure de la pause déjeuner arrive. Je retrouve April, en grande discussion avec Tim, son nouvel ami. Un peu plus loin à la table, Guillaume discute lui avec Mélissa. Comprenez, je n'ai rien contre Tim et Mélissa individuellement parlant. En fait si, Tim ne m'aime pas beaucoup je crois. Il se comporte de façon toujours très snob avec moi. Et Mélissa, elle est vicieuse. Y'a un truc de louche chez elle, sans que je sache dire quoi exactement.

Entre eux, Danny et Victoire semblent s'être réconcilié - comme toujours. En m'installant à table, Victoire me demande :

-C'est qui cette fille qui parle à Charlie là bas ?

Je me retourne et vois en effet mon petit copain en pleine discussion avec une grande brune. Je l'ai déjà croisé quelques fois dans le lycée, avec Elodie je pense, mais je ne sais ni son nom, ni qui elle est. Perdant mon regard un peu trop longuement sur elle, Victoire ironise :

-Petit Sacha est jaloux ?

Il n'en faut pas plus pour que tout le monde à table s'intéresse à cette inconnue et à mon homme.

-Pourquoi il est jaloux ? demande Danny en finissant son plat.

-A cause de cette fille ? s'inquiète April.

-Ah mais c'est Rachel, elle est dans ma classe, annonce Mélissa qui semble très fière de pouvoir s'intégrer dans la conversation.

-Elle connaît Charlie ?

-Je crois qu'ils habitent le même immeuble.

Charlie arrive finalement vers nous, son plateau repas en main, puis s'installe sans se douter un seul instant qu'il est notre principal sujet de conversation.

-Pourquoi tout le monde me regarde ?

-Ils pensent que tu trompe ton mec avec Rachel. Je dois voir les filles, Guigui tu viens ?

Guillaume, qui semble préférer rester à table avec nous hésite. April le remarque et décide de jouer les pestes :

-Oh Guigui ne te gêne pas pour nous, rétorque telle dans une parfaite imitation de Mélissa. Accompagne la, elle risquerait de se casser un ongle sans toi.

Guillaume, agacé, souffle et se lève en emportant son sac à dos et son plateau repas. Sans rien ajouter de plus, il rejoint Mélissa qui pose elle aussi son plateau près des dames de cantines.

-Bon. Okay. Je vais jouer les rabat-joie, comme toujours, mais vous nous gonflez tous les deux, s'énerve Victoire en regardant April. D'accord, vous ne sortez pas ensemble, très bien, mais arrêtez de vous comporter comme si c'était le cas et de faire les jaloux intempestifs envers Mélissa et Tim. D'ailleurs, je n'ai rien contre toi mon brave Timmy, mais j'espère que tu es conscient que tu n'es qu'un jouet pour ces deux là ?

C'est vrai. Victoire vient juste de dire ce que tout le monde pense. April ne peut même pas le nier. D'ailleurs, réalisant qu'il y a beaucoup de vrai dans la tirade de Victoire, elle se lève à son tour, embarquant son plateau repas, et s'éloigne sans rien dire.

-Euh...

-Oui, on sait, tu vas la suivre parce qu'il n'y a aucune bonne raison au monde que tu reste attablé ici, rétorque Victoire en attrapant sa pomme sur son plateau. Au revoir Timmy ! dit-elle en insistant sur sa phrase de façon éhonté.

L'asiatique, plateau en mains, suit à son tour April. C'est Danny qui rompt le silence :

-Pourquoi tu ne les laisse pas se débrouiller ?

-Parce que ça fait plus d'un mois qu'on doit supporter cet intello de Tim et cette connasse de Mélissa juste pour faire plaisir à Guillaume et April. Et inutile de me faire le moindre reproche, vous savez tous les trois que j'ai raison.

Elle termine sa pomme puis quitte la table après avoir transvidé son plateau sur celui de Danny. Une fois les plateaux débarrassé, elle vient rechercher Danny et s'en va.

Je ne reviens pas sur la discussion qu'a eu mon mec avec Rachel et l'après-midi se poursuit avec les cours de sport. Comme toujours depuis que l'on sort ensemble, Chacha et moi trainons dans les vestiaires pour prendre notre douche en dernier.

C'est toujours difficile de ne pas le regarder sous la douche d'ailleurs. Il a un corps magnifique (bien plus que moi). Il est sexy, séduisant. Bref, c'est mon mec. Et j'aime bien le mater. Et je crois que lui aussi aime bien me mater, même si ça, je le comprendrais jamais.

Une fois à l'arrêt de bus, il me propose :

-Cinéma, puis restaurant ?

-D'accord.

Je n'ai pas regardé le film. J'étais trop occupé à embrasser Charles-Edouard. J'ai très peu mangé aussi. Le stress sans doute.

Sans que je ne m'en rende compte, la soirée se poursuit tranquillement. J'ai du mal à être naturel. j'angoisse terriblement à l'idée de me retrouver seul avec lui dans cette chambre d'hôtel pour passer à l'acte.

On se retrouve dans un Formule 1, tout ce qu'il y a de plus classique. La chambre n'est pas très grande, mais il y a un lit et la télévision.

-J'aime pas cet endroit.

-Je t'aurais bien emmené dans quelque chose de plus...

-Non, non, j'voulais pas dire qu'il manque de luxe ou quoi... Et puis, t'es déjà génial de nous offrir cette chambre c'est...

-Tu as peur ?

-Juste un peu...

C'est faux, j'ai grave la trouille. Il le ressent. Il vient s'assoir à côté de moi sur le lit. Il passe naturellement son bras autour de moi et me sert contre lui.

-On est pas obligé de faire quoi que ce soit...

-Arrête, on en a tous les deux envie, dis-je pour le rassurer.

Je l'embrasse pour le lui faire comprendre. Comme à chaque fois, je m'envole au paradis et un désir profond entre en moi. Il embrasse comme un Dieu. J'ai pas beaucoup de comparaison, je le sais. Mais j'aime ça. Et lui aussi je crois qu'il aime m'embrasser.

-Tu tremble.

Il arrête son baiser et plonge ses yeux dans les miens.

-Caresse moi...

Je l'encourage en posant sa main sur mon corps et l'invite à la glisser sous ma chemise qu'il décide de déboutonner tout doucement. Sa main glisse contre ma peau et je frémis, sentant ses doigts remonter doucement pour caresser mon torse. Une fois ma chemise ouverte, mon Chacha quitte mes lèvres et embrasse délicatement mon cou, en s'assurant de prendre tout son temps.

Il me fait gémir - je n'arrive pas vraiment à être discret bien que j'aimerais me taire - mais ça semble lui plaire. Sa langue s'amuse à chatouiller mes tétons et de nouveaux baisers parcourent mon torse. Il est doué. Il est parfait. Tandis que ses baisers continue de mouiller mon corps, sa main se pose sur mon entre-jambe. Il sent ainsi à travers mon pantalon mon érection difficilement cachée.

-Mes baisers te font de l'effet ?

-Tu veux que je t'en fasse aussi ?

-Tu veux ?

Comme simple réponse, je l'invite à se retourner et à s'allonger sur le lit. Je suis moins doué que lui pour déboutonner sa chemise - j'en suis même d'ailleurs très maladroit. Là ou lui l'a fait en quelques secondes, moi je le fais en deux minutes, m'acharnant même sur l'un des boutons. Il semble amusé par la situation, et moi je rougis, rouge de honte.

-Désolé...

-T'excuse pas... Prend ton temps...

J'ai son torse devant moi. Il est vraiment mieux bâti que moi, sans mentir, il a un corps d'athlète -p as moi. Ce que j'aime le plus chez lui, c'est son côté légèrement poilu. C'est pas grand chose - mais juste ce qu'il faut. Ca m'excite d'avantage et je caresse alors ce corps légèrement velu et entreprend de faire la même chose que lui : l'embrasser le long de son torse.

Il prend ma main qu'il pose sur son entre-jambe, je sens donc sa belle érection. Naturellement, je m'abaisse et mes deux mains lui enlèvent sa ceinture. Je galère un petit peu avec ses boutons de jean et bientôt, j'arrive enfin à le débarrasser de ce pantalon trop encombrant.

-Un boxer Psykokwak ?

Je suis impressionné, il porte un boxer à l'effigie de mon Pokemon préféré. Je ne l'avais jamais vu sur lui.

-La fille a qui je parlais ce midi à la cantine... C'est elle qui me l'a commandé. Ses parents tiennent la boutique de goodies de mangas au centre ville.

-Il est trop mignon...

-Et surtout très déformé... Tu trouve pas ?

-Si...

Je me mords les lèvres, j'ai peur de dévoiler la bête et de ne pas savoir m'y prendre. Il me propose quelque chose :

-Et si je commençais ? Viens...

Il m'attire sur le lit et me retire ma chemise de mes épaules. Suite à cela, il se débarrasse de mon pantalon et me fait mettre en boxer à mon tour - le mien dispose du S de Superman, la classe pas vrai ?

-Je peux ? demande t-il.

J'acquiesce en hochant la tête et le voilà qui retire mon boxer et dévoile ainsi mon intimité. Plus que gêné, je regarde en l'air, mordant toujours mes lèvres. Je n'ose pas le regarder dans les yeux. Et s'il était déçu parce qu'il voit ? Et si ça ne lui plaisait pas ? Et s'il décidait de partir, de me quitter ?

Il semble lire en moi et attrape mon menton pour me forcer à le regarder dans les yeux. Il m'embrasse à nouveau et finit par me dire :

-Tu es magnifique.

Il décide d'enlever son propre boxer pour que nous soyons à égalité et complètement nu l'un devant l'autre.

-On le fait ensemble pour commencer si tu veux ?

Il prend ma main, la pose sur son sexe, puis pose la sienne sur le mien. C'est lui qui commence à me caresser, faisant aller ses doigts sur mon membre que je trouve bien plus petit que le sien. Son sexe à lui, que je caresse à mon tour, est beau, fièrement dressé. Il est différent de ce que j'ai déjà pu voir - notamment dans les films que William m'a donné. Le sien il est juste parfait. Je sais, je manque d'objectivité, je suis amoureux.

Et là, c'est le drame. Il me caresse seulement depuis quelques instants que je jouis. Je n'ai même pas le temps de l'avertir, l'excitation l'emporte et c'est plus fort que moi. J'inonde sa main de ma semence.

-Oh j'suis désolé... Mon dieu j'ai honte... Désolé...

-Arrête, calme-toi...

Il lâche mon sexe et me prend contre lui pour me rassurer. Puis il me dit en souriant à mon oreille :

-Je te fais tant d'effet que ça ?

-J'suis nul... J'aurais du savoir me retenir plus longtemps...

Il desserre son étreinte et m'embrasse à nouveau.

-C'est ta première fois, c'est tout à fait normal. Et puis... Compte sur moi pour que ton érection revienne.

Il caresse à nouveau mon sexe et m'encourage à faire la même chose avec son sexe. C'est difficile mais quelques minutes plus tard, je retrouve une nouvelle érection.

-Tu veux que...

J'arrive pas à m'exprimer pleinement, j'crois que j'ai honte de proposer ça. Mais je me concentre et dit d'une seule traite :

-Tu veux que je prenne ton sexe dans ma bouche ?

-T'en as envie ?

-Oui...

-Alors vas-y.

Il s'allonge complètement dans le lit, posant sa tête sur l'oreiller. Offert à moi, je me glisse entre ses jambes et approche ma bouche de son entre-jambe. J'hésite puis je finis par sortir ma langue qui vient caresser son gland. Elle caresse ensuite le long de son sexe et s'amuse un peu plus. Bientôt, j'arrive à franchir le cap et à ouvrir mes lèvres pour avaler son intimité. Ca semble lui plaire. Je l'entends gémir et relever la tête en arrière. Je sais que je ne suis pas très doué - très maladroit sans doute. Mais au vue de ses râles de plaisir, je pense arriver à lui faire plaisir.

Soudain, il me repousse violemment - et me fait trébucher sur le sol. Lorsque je relève la tête de derrière le lit pour voir ce qui se passe, je le découvre en pleine jouissance. De nombreux jets de sperme atterrissent sur son bas ventre et je l'entends souffler et gémir.

-Waouh...

-Désolé, dit-il.

Je me relève et retourne sur le lit pour me coller à lui.

-Je suis si doué que ça ? dis-je en riant.

-T'as même pas idée.

Un nouveau baiser et je reste allongé à ses côtés - nu - regardant ses yeux qui m'ensorcellent comme à chaque fois.

-C'est bizarre, j'imaginais pas ça comme ça.

-C'est à dire ? s'inquiète mon Chacha.

-J'imaginais ça dans ma tête des dizaines de fois. Et... J'étais tellement mieux dans mon imagination...

-Tu veux qu'on arrête là ?

-Non, dis-je presque en criant. Ca me plaît. Et surtout, je t'aime à un point. Je t'aime tellement que j'ai envie de faire les choses bien. Victoire dit toujours que le sexe c'est important dans une relation de couple, que si le sexe c'est mal, ça vire à la rupture.

-Victoire n'a pas toujours raison.

-Mais je sais que t'es d'accord avec elle.

-Et April, qu'est-ce qu'elle dit elle de tout ça ? demande t-il en me caressant les cheveux.

-Pour April, quand y'a de l'amour entre deux personnes, ça ne peut qu'être parfait, même sexuellement parlant - mais bon April n'a encore rien fait.

-Je partage l'avis de Blondie.

-J'en conclus que tu m'aime ?

-Je crois te l'avoir dit suffisamment non ?

J'approche ma bouche de son oreille et je lui murmure :

-Je veux que tu me prenne... Et sentir ton amour en moi.

-T'es sur ?

Je le sens trembler à mon tour contre moi. Je crois qu'il n'en mène pas large non plus à l'idée de passer à cette étape.

-Totalement.

Il sort des préservatifs de la poche de son sac et en ouvre un pour le mettre sur son sexe. C'est marrant de le voir faire. Mais je ne sais pas ce que moi je dois faire. Est-ce que je dois me mettre ) quatre pattes ? C'est ce que je m'apprête à faire mais il m'arrête.

-Non. Je veux te voir.

Il m'indique de rester allongé.

-Ecarte tes jambes je vais... Te préparer.

Il enfouit alors son visage entre mes deux fesses et sa langue vient caresser mon anus. Mais n'ayant pas eu l'occasion de goûter à mon fruit défendu, il décide d'en profiter et de me rendre une nouvelle érection. Il avale mon sexe encore mou pour le faire gonfler. C'est une sensation bizarre et fantasmatique de ressentir ça. Il sait très bien y faire. Il alterne ainsi entre mon sexe et mon anus. Il mouille un maximum l'entrée de mon intimité afin d'y glisser sa langue.

Il essaye ensuite d'y aventurer un doigt. Il a du mal à passer alors il continue de mouiller avec sa langue. Lorsque le premier doigt passe, c'est un deuxième, puis un troisième qui le rejoint.

-Comment tu te sens ?

-C'est bizarre... Mais t'arrête pas, continue d'accord ?

Encouragé par mes paroles, il fait entrer et sortir ses doigts pour préparer l'arrivée de quelque chose de plus gros et plus imposant : son sexe. D'ailleurs, le gland de celui-ci se poste à l'entrée de mon anus et Charlie semble hésiter :

-Si tu as mal, ou quoi que ce soit, tu m'le dis et on arrête, okay ?

-Okay. Maintenant Go.

Il place mes jambes au dessus de ses épaules et approche son sexe et le fait glisser tout doucement à l'intérieur de moi. Je ferme les yeux pour supporter la douleur et il le remarque :

-J'arrête.

-Non. Continue. S'il te plaît.

Il continue donc à ma demande et lorsqu'il arrive finalement à entrer entièrement il s'arrête. Il se penche sur moi et m'embrasse pour me faire rouvrir les yeux.

-Je veux pouvoir te voir...

-D'accord...

-J'y vais okay ?

-Okay.

Et il commence ainsi ses mouvements de bassin à l'intérieur de moi. Et vous savez quoi ? J'ai certainement eu mal au début, mais je ne m'en souviens plus. Tout ce dont je me rappelle c'est la sensation extrêmement plaisante d'appartenir à quelqu'un d'autre, d'être sien. Et le voir me faire l'amour est sans doute le plus beau cadeau que je pouvais avoir pour la Saint-Valentin. Dans son regard je sentais qu'il m'aimait. Dans son regard j'ai su qu'il ne me ferait jamais de mal.

J'ai gémis. J'ai peut être crié d'ailleurs. Et je l'ai embrassé lorsque j'ai sentit qu'il venait en moi. Il s'est ensuite retiré.

-Poubelle.

Il jette son préservatif dans la corbeille à côté du lit et se laisse tomber complètement sur moi. J'ai encore les yeux pleins de papillon tellement ce qui vient de se passer est unique et extraordinaire.

-Comment c'était ?

-Fantastique. Et pour toi ?

-Pareil.

Un nouveau baiser de sa part et je me sers contre son corps.

-Tu ne regrette pas ? demande t-il.

-Pas le moins du monde.

-Joyeuse Saint Valentin mon Chacha.

-Joyeuse Saint Valentin à toi aussi mon Chacha.