Hello tout le monde,

Il s'agit là d'une fiction qui devrait durer trois voire quatre chapitres. Dans ma tête, c'est comme ça, je ne vous garantie pas qu'il n'y en aura pas plus ou pas moins. On ne sait jamais quand on écrit.

C'est une fiction originale, dans un univers « magique » enfin, Thomas vous expliquera tout cela dans le chapitre 3.

C'est un yaoi, je le trouve un peu cul-cul moi-même, mais il est bon de nourrir tous les lecteurs (et il est vrai, surtout les lectrices ;D).

Etant donné que c'est la première histoire que j'ai posté, je réédite. Quelques détails ont changé, mais c'est toujours la même chose.

Je vous souhaite une bonne lecture ou relecture.

Après la matinée de cours agitée et le repas bien consistant de ma Maman, je partis rejoindre Thomas.

Ce matin-là en cours de potion, avec Mme Save nous avions manqué de nous prendre une heure de colle en planifiant notre rendez-vous. Le blond m'attendait déjà. Quand nous fûmes réunis, nous nous dîmes bonjour et rentrâmes dans la médiathèque. Nous choisîmes de travailler dans la salle de réunions afin d'être au calme. Nous discutâmes cinq-dix minutes puis nous mîmes au travail ; nous devions préparer un exposé afin de le présenter en cours de runes.

Quand nous eûmes trouvé la trame du projet, nous sortîmes alarmés par les cris de la bibliothécaire ; quand nous fûmes arrivés, je lâchai un soupir de stupeur tandis que Thomas jetait un sort d'immobilisation sur un jeune homme brun afin de l'empêcher de continuer la torture qu'il faisait subir à une fille de son âge ; elle agonisait au sol et pour cause, tailladée de toute part, la peau de cette dernière était maculée de sang. Thomas vint me rejoindre pour refermer les plaies les plus profondes et espérer sauver la jeune femme.

Quand nous prononçâmes tous deux la formule, une implosion se fit sentir ; aspirés dans un vide noir, la pression des éléments qui nous entouraient devint vite étouffante. Puis nous fûmes brusquement jetés sur quelque chose de mouillé, cotonneux et froid. Le temps que je reprenne mes esprits, mon jumeau (je lui dois ce surnom car son nom vient de l'araméen Toma qui signifie jumeau) s'était levé et regardais autour de lui l'air paniqué.

« Qu'y a-t-il ? lui demandai-je.

— Ouvre les yeux Sébastien ! »

Je me levai à mon tour et regardai autour de moi :

« Mais...mais... balbutiai-je

— Punaise ça caille ! » s'exclama Thomas

C'est seulement à ce moment que je me rendis compte que la chaleur ne frôlait pas le zéro absolu :

« Etonnant même que nous ne soyons pas morts foudroyés par une hypothermie, pensai-je tout fort.

— Mais on a surtout eu du bol, me rétorqua Thomas.

— Oui mais nous aurions dû mourir ! Pourquoi est-ce qu'à cette heure là nous vivons encore ? Je n'ai jamais eu connaissance de quelconque phénomène se rapprochant de ceci ! Nous aurions dû mourir ! affirmai-je.

— Tu ne vas pas te plaindre parce que nous sommes vivants, merde Seb' réfléchis à la fin ! Nous sommes vivant c'est le principal ! Tu aurais voulu qu'on soit en train d'agoniser et que des ours polaires viennent nous dévorer ? Enfin Sébastien... Allez », finit-il par me dire.

Je m'étais mis à pleurer, -bêtement certes- mais jamais il n'avait jamais haussé la voix sur moi, nous étions comme frères, comme jumeaux. Il me prit dans ses bras et je me rendis compte à quel point la température était en train de descendre. Je regardai le ciel et me rendit compte qu'il s'obscurcissait à vue d'œil. Je me ressaisis et me dégagea de l'étreinte dans la quelle la chaleur me faisait somnoler, et déclarai :

« Il faut que l'on trouve à dormir ! Il va faire très froid cette nuit ! Viens, lève-toi il faut se dépêcher ! » je criai presque.

Je me levai et marchai vers...je ne sais où. Je courus et partis en tout sens sans la moindre idée de là où je me rendais. Quand mon Jumeau me pris la main et m'arrêta en plein élan :

« Hey ! Seb', stop ! Tu te calmes, regarde autour de toi, avec le nombre de bouquins que tu lis et le nombre d'heures que tu passes à te documenter sur l'environnement tu dois savoir où on est, non ? me demanda-t-il.

— Si, dis-je en reniflant. Alors... Il y a de la mousse et du lichen par terre nous sommes donc dans la toundra c'est sur car -avec ce climat- c'est la seule végétation qui survie avec les buissons, les herbacés et les soles nains. Sur le sol, il y a des traces de sabots, qui viennent soit de caribous, soit de bœufs musqués ou de rennes. Par apport à la taille et la profondeur je pencherai plus pour des caribous ou des bœufs ! Donc nous sommes dans la toundra canadienne avancée », souris-je.

Thomas me regardai la bouche grande ouverte abasourdi par la facilité avec laquelle j'analysais mon environnement. Ce qui est logique, je passe mon temps le nez dans les bouquins ou sur Internet à chercher des infos sur plein de choses !

« Mais...je rigolais en te disant ça je croyais que tu allais seulement me dire que nous étions dans le grand Nord ! me dit-il stupéfié.

— Enfin, maintenant, nous savons où nous sommes ! Cool, maintenant je sais qu'il faut encore plus trouver un abri pour la nuit parce qu'il fait encore plus froid ici qu'ailleurs ! Alors si ça ne te dérange pas je préfèrerai que l'on se dépêche : la nuit se lève.

— Se couche Seb', la nuit se couche...

— Naaaaaaan idiot, c'est le jour qui se couche ! lui rétorquai-je.

— Gnagnagnagna, me fit-il d'un air très adulte...

— Moi aussi Thom, moi aussi je t'aime !

— Je prends ton sac ? m'interrogea-t-il.

— Quel sac ?

— Bah le sac TH !

— Je l'ai pris ? me réjouis-je. Génial i manger !

— Dans ton sac ? A manger ? »

Il eut l'air perdu quelques instants. Puis reprit :

« Ah je comprends maintenant, pourquoi ton père t'appelle "estomac sur pattes" !

— Hey ! m'insurgeai-je, t'as pas le droit !

— Enfin c'est bien quand même qu'on ait de la nourriture, allez, on y va cette fois ! »

Nous partîmes donc vers le nord, nous aidant de la position du soleil pour nous orienter, et marchâmes plusieurs minutes avant de trouver un arbre bas, au ras du sol -sans doute un sol nain- mais assez étalé pour que nous profitions de l'abri au vent qu'il nous procurait. Le vent, comme je l'avais prédit, se leva quelques minutes après notre installation. Première nuit extérieure de ma vie... Cette impression de n'être qu'une poussière aux yeux de l'univers, cette envie d'en faire partie, de n'être qu'un avec ce grand tout ; le ciel immense me nargua de toute sa splendeur et de toute sa beauté, si bien que je me sentis soudain assujetti de toute cette majesté.

« Sébastien ? me demanda Thomas d'une voix hésitante tandis que je regardai le ciel.

— Hmmm... »

Je n'avais pas envie d'ouvrir la bouche de peur de troubler le silence du Grand Nord.

« J'ai faim et j'ai soif, et j'ai terriblement froid, me dit-il d'une voix tremblante.

J'ouvris mon sac et y plongeai la main, j'en ressortis deux croissants et une bouteille d'eau...gelée.

— C'est tout ce que j'ai avec des bonbons qui ne nous serons pas plus utiles que d'attirer les renards polaires. Donc il vaudrait mieux de ne pas tout manger ce soir, sinon nous serons en manque dés demain, désolé de t'affamer...

— Pas grave ch- s'interrompit-il.

— Commeing ? répondis-je avec le "comment" dont moi seul avais le secret.

— Na' rien ! me sourit-il.

— Mouais... J'te surveille », lui dis-je suspicieux.

Puis je pris un croissant le déchirai en deux partie à peu près égales, et en donnai une à mon « jumeau ». Je pris la bouteille d'eau et essayai d'en tirer un peu de liquide, sans succès. Je me résignai donc à grignoter mon demi-croissant. Je commençai seulement à frissonner, à cause que le vent s'engouffrait derrière l'arbre, j'avais pour seule protection une veste de jogging sur un tee-shirt à manches courtes, un pantalon et des baskets, de même pour mon Blond, autant dire que nous n'étions pas vêtus de circonstance.

Je me rendis soudain compte que j'avais plus chaud du côté gauche que du droit, je tournai la tête et découvris celle de Thomas appuyé sur mon épaule. Apparemment épuisé, il dormait comme un enfant -qu'il était. L'air sémillant qu'affichait son visage me fit sourire. Je me blottis plus contre lui pour me tenir chaud et essayai de dormir tant bien que mal.

Quand je me remaillai mon compagnon était couché sur la neige, son teint était devenu livide. Le givre recouvrait ses lèvres violacées par le froid. Si je ne faisais rien rapidement il mourrait d'une hypothermie sévère.

« Mais quelle abruti tu fais Sébastien ! pensai-je tout fort, tu aurais pu réchauffer ses vêtements ! »

Sans attendre je réchauffais ses vêtements :

— Aestus ! prononçai-je d'une vois ferme, les mains sur le corps de Thomas. Yes, ça marche », m'exclamai-je surexcité.

En effet le corps de Thomas se réchauffait à vue d'œil, le givre déposé sur ses lèvres fondit presque immédiatement. Il toussota et se redressa, commença une phrase incompréhensible fut pris d'une soudaine crise de suffocation, vacillant d'avant en arrière. Je paniquai, regardant de droite à gauche, je paniquai, je tendis la main vers lui, je paniquai, paniquai, je paniquais...

Il fallait que je fasse quelque chose, sinon le pire était à craindre, seulement quelques secondes s'étaient écoulées et pourtant je voyais déjà le corps de Thomas gire sur le sol, vidé de toute animation, sans vie, alors je bougeai, pris Thomas par les épaules pour le relever et le mis en position assise. Je pris l'élan qu'il me fallait, pas trop pour ne pas lui faire de mal, et je lui mis un grand coup dans le dos, il s'arrêta de respirer quelques secondes puis repris une grande goulée d'air, quand je le vis plaquer sa main contre la mienne et la serrer, je fus soulagé...

« Merci, merci Sébastien... »

Il me répéta ses mots deux, dix, cent ou bien peut-être mille fois, je sais seulement que j'eus la peur de ma vie en le voyant s'étouffer ainsi.

« Plus jamais une chose pareil sinon c'est moi qui t'étrangle ! articulai-je, tout en scrutant le ciel encore sombre mais portant quelques traces du jour naissant, magnifique immensité qu'est la toundra, je me levai et tendis ma main au survivant.

— Dépêche-toi, vu ton état, il faut que l'on trouve un hôpital, ou du moins la civilisation au plus vite sans quoi tu pourrais y passer... »

Je murmurai en prononçant ces derniers mots, et soulevai Thomas du sol afin de partir à la recherche d'une ville où l'on pourrait soigner le blond. Nous partîmes donc vers le sud-ouest pour rejoindre la province québécoise où il nous sera plus facile de communiquer. Après avoir marché deux bonnes heures dans le silence et que le jour fut levé Thomas me demanda d'un air morose :

« Tu connais la différence entre un chat et une maison ? »

Il se força à me sourire en espérant détendre l'atmosphère...

« Non c'est quoi ? lui-répondis-je tout aussi gaiement que lui.

— Bah la taille ! Un chat c'est plus petit qu'une maison ! » il rigola de sa bêtise si bien que je fus entrainé dans son fou rire.

Nous rîmes bien un quart d'heure, puis Thomas s'arrêta, et m'observa me tordre de rire en se mordant la lèvre inférieure :

« Quoi ? le sollicitai-je.

— Rien... T'es tellement mignon quand tu rigoles, dit-il en revenant à son fou rire tandis que moi, je reprenais mon sérieux.

— Le froid te fait délirer mon pauvre ! Je vais réchauffer de nouveau tes vêtements, lui affirmai-je tandis que remettais mes mains aux mêmes endroits qu'au matin, il grommela une phrase absconse. Aestus ! »

Thomas frissonna, je sentais ses vêtements qui se réchauffaient.

« T'en connais combien comme ça ? m'interrogeât-il.

— Hein ? De quoi j'en connais combien ?

— Bah des sortilèges...

— Euh tu sais, je suis obligé de savoir tout ça !

— Mais non ! me rétorqua-t-il. T'en as pas besoin ! Tu as 16 ans ! »

Il marqua une pause et reprit moqueur :

« Tu dois bien connaître tout les sortilèges des livres qui sont chez toi !

Le pire était que, c'était sans doute vrai...

— Mais c'est bien utile dans la situation où l'on se trouve actuellement et si cette nuit tu ne veux pas mourir dans d'atroces souffrances...et bien...et bien...continue comme ça et...ce sera seul que...tu continueras la route ! » balbutiai-je plus agacé que jamais.

Je m'énervai et partis en courant, je courrai vite, et je continuais, et je m'essoufflais, mais je continuais... Courais, courais toujours et dans la même direction sans but précis juste de m'éloigner. Jusqu'au moment où je m'écroulai à terre, sans doute vidée de toutes les calories, de toutes les protéines et toute l'énergie que j'eus en moi plus tôt.

J'ouvris les yeux sur deux orbes métalliques qui me scrutaient. Un gris, un acier dur, compact et sévère : je reconnu les yeux du blond. Quand il vit que j'ouvrais les yeux, les siens virèrent immédiatement au bleu azur auquel j'étais habitué. Je me relevai et commença à marcher déterminé à repartir quand :

« Mange !

— Tu veux, que je mange alors qu'il faut que nous trouvions à dormir et à se nourrir, non, parce que ce ne sont pas des croissants qui vont nous alimenter ! Pendant que je dormais tu aurais pu, moi je ne sais pas allez trouver des racines ou je ne sais quoi pour nous nourrir et... »

Je m'arrêtai quand je regardai autour de l'endroit où je dormais plus tôt : il y avait un tas de petits bois, de racines comestibles et des baies tout aussi mangeables. A côté, de la neige tassée en guise de siège de fortune. Thomas lisait un livre, "Le grand nord" documentaire que je trimbalais toujours avec moi, c'est comme ça qu'il a su quelles racines étaient comestibles ou quelles baies nous pouvions manger.

« Désolée, j'ai été bête...

— Ouais... Comme d'habitude », me sourit-il.

Je m'approchai de lui, pris une racine et croquai dedans bientôt imitée, je fis une grimace sans doute mémorable vu que Thomas dut se morde le poing pour ne pas exploser de rire. Quand nous eûmes fini de "manger", -car on ne pouvait pas vraiment appeler ça tel-, nous repartîmes les bras combles de petit bois et de trucs à manger, dont j'en mis une partie dans mon sac maintenant vidé de nourriture "civilisée", car les racines ne sont pas une nourriture très courante en France ou n'importe où ! Qu'est-ce que je donnerai en ce moment pour avoir ne serait-ce qu'une tarte au beurre, alors que seul Saint Salazar sait ô combien c'est une des choses les plus immondes sur Terre... Et oui finalement, je mérite mon surnom : estomac-sur-patte ! Toujours à penser à la nourriture. Enfin nous eûmes déjà marché un bout de temps quand un Bip se fit entendre :

« Mon portable ! m'exclamai-je en fourrant la main dans le fond de mon sac j'en sortis mon portable dont l'écran était fêlé et les cristaux liquides en train de se rependre sur mes doigts. Oh non ! Notre chance de s'en sortir ! »

Thomas avait, tout comme moi, l'air abattu, nous venions tout deux de perdre la seule chance de nous en sortir, car lui n'avait pas de portable.

« J'ai été bête de pas penser au portable, quelle idiot, mais quelle idiot ! Je suis pas bien ma parole mais je suis débile... Bordèle de chiotte à... »

Et je continuai de me maudire intérieurement ou même à voix haute pendant au moins une bonne dizaine de minutes.

« C'est vrai que c'est bête mais l'erreur est humaine Sébastien, t'es pas parfait ; personne ne l'est, il se racla la gorge à la fin de sa phrase. Enfin il faut qu'on reparte je ne sais pas quel jour nous sommes, ni quelle heure alors, plus vite nous trouverons la civilisation, mieux ce sera, donc en route ! »

J'étais décidé à sortir d'ici au plus vite, mais sachant que nous étions dans les plaines arides canadiennes, je me disais que ça n'allait pas être une partie de plaisir. Au fil des heures, nos teint devenait morne, nous ne parlions plus, même pas une blaguounette de temps à autres, rien : le néant total !

Le jour laissait place à la nuit, nous plongeant dans une obscurité éclairée seulement par les étoiles, vu que nous passions une nuit sans lune, le soupçon de chaleur que je possédai me quitta et je sentis mon corps entier se raidir, sous le froid qui s'insinuai dans mes muscles. Je pensai tout de suite au charme de chaleur que j'avais inventé petit quand que je sortais en tong lorsqu'il neigeait :

« Continere in se vim caloris, je prononçai les mots comme bonjour en me posant la main gauche sur la tête et la droite sur le ventre.

— Comment ? Thomas avait la voix raillée à force de ne plus parler.

— Tiens regarde, mets tes mains là et là, lui dis-je, interrompant mes pensées en lui plaçant les mains sur sa tête et sur son ventre. Répète après moi, Continere in se vim caloris. »

Il répéta sans fautes et fut parcouru d'un frisson, puis secoua la tête comme s'ébroue un chien, ses cheveux volant puis retombant sur ses yeux. Il me remercia puis nous repartîmes toujours dans la même direction, jusqu'au moment où je remarquai des traces de sabots dans la neige en transversale de notre direction. Toujours les mêmes créatures : des caribous et des bœufs musqués. Je fis part de mon observation à Thomas et nous continuâmes dans la direction des bêtes espérant trouver quelque chose. La fatigue se faisait pesante sur nos épaules nous décidâmes donc de dormir, je me couchai donc par terre et me servit de mon sac comme oreiller. Thomas fit de même et se colla à moi pour capter ma chaleur et que je fasse de même. Je m'endormis seulement quand je fus sûr qu'on certain blond était bien endormi.

Je me réveillai à cause d'un piaillement près de mon oreille droite en ouvrant les yeux je vis que le jour pointait sa lumière dans la céleste obscurité. Les piaillements provenaient d'un petit tétras qui me chatouillait l'oreille en essayant de me voler la nourriture qui était dans mon sac. Je pris le petit animal dans la main et il se débâtit mais quand je lui fis des grattouilles sous la gorge il se tut et ne bougea plus, je le pris contre moi et lui fis des caresses, ça me relaxai, car le stress montait de plus en plus, je ne savais pas quand nous allions arriver, si nous allions arriver à une ville ou un village, comment vont mes parents, mon chat... Puis je jetai un regard à Thomas et dis tout bas :

« Elle dort encore, ma Némésis... »

J'étais choqué par mes propres paroles, elles étaient trop claires pour ne pas être révélatrices, mais je laissai mes pensées de côté quand IL se réveilla.

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