Note : Et voila l'épilogue. J'espère que vous avez aimé cette histoire, cette fin, que vous aurez appréciez de la lire, passé du bon temps, et j'espère que vous aimerez savoir ce qu'ils sont devenus quelques mois plus tard. :)

.

Hm, je crois que Bonnie s'est écrit en 6 mois environ. Et ce fut 6 mois parfait. J'avais quelques années plus tôt tenté d'écrire des histoires, sans jamais réussir à mettre un point final. Une histoire avec un début et une fin, ça ne m'était jamais arrivé, et sincèrement je n'y aurais pas cru si on me l'avait dit avant. J'ai arrêté pendant quelques temps. Parce que rien ne marchait.

Finalement, l'année dernière ça m'a pris, comme une envie de pisser. C'était le moment, fallait que j'écrive. Beaucoup de choses se sont passées dans ma vie ces dernières années, des choses loin d'être joyeuses. Et j'ai voulu écrire mon histoire. Pour assumer la fin, pour la comprendre, mais surtout pour l'accepter et vivre avec. C'est comme ça qu'est née "Louise" une autobiographie-romancée-fantastique. Enjoliver l'histoire en gardant les faits véridiques. Elle est toujours en cours d'écriture, il semble que ça ne soit pas encore le moment de la finir.

Quoi qu'il en soit, entre temps, j'ai eu cette envie, celle d'écrire une histoire d'amour. Puis cette idée d'une fille et d'un garçon qui vivraient tout un tas de choses ensemble. Et qui finiraient par se rendre compte qu'ils étaient tout simplement fait l'un pour l'autre. Voilà comment est né "Bonnie". Et j'ai réussi à finir "Bonnie", j'y ai mis un point final et putain qu'est ce que ça fait du bien.

Alors je pouvais pas laisser cette histoire sur mon ordinateur, il fallait qu'elle "vive", qu'elle ait une chance d'être lue. Alors merci à vous qui me lisez. Vous faites vivre Bonnie et c'était tout ce que je demandais.

Je finis mon blabla en vous annonçant simplement que je posterai probablement bientôt une histoire courte (5000 mots) qui n'attend que la fin de mes partiels pour être corrigée une dernière fois : "La fille su le quai d'en face." Puis il y aura, je l'espère, un jour, cette nouvelle histoire, vouée à être deux fois plus longue que Bonnie et que je suis en ce moment même en train d'écrire : "Anna" (Que voulez-vous, j'aime donner des noms de jolies filles à mes histoires :) ) Je dois être actuellement à plus de 60 000 mots. Anna devrait selon mes pronostics arriver à 150 000 mots. J'ai hâte d'avoir du temps pour écrire sans m'arrêter.

Voilà ! Bonne Lecture et à bientôt !

Mona

Réponses aux reviews :

AudreyLove : J'aurais pu offrir une triste fin. C'est généralement mon genre. Mais pour Bonnie et Adam je ne pouvais pas. Simplement parce que les gens qui sont faits pour être ensemble sont voués à se rencontrer et à s'aimer. Alors j'espère que cette fin t'auras plu. En tout cas, merci, merci vraiment d'avoir pris du temps à chacune de tes lectures pour me laisser un commentaires. Ils m'ont fait beaucoup de bien. C'est fou comme ça booste. On peut pas l'imaginer avant comment un mot ça peut faire du bien et rassurer. Tant que l'on est pas lu, on ne peut pas savoir ce que vaut notre travail. Alors merci, parce que tes commentaires m'ont prouvé qu'il fallait que je continue. Parce que je peux encore m'améliorer et je pourrai finir l'histoire que je suis en train d'écrire, je le ferai, j'en suis sûre. :) Peut-être que je te retrouverai pour mes prochains écrits, et j'en serais très heureuse et encore plus s'ils te plaisent aussi. Salut ! Et merci encore !

Poulette : Ne t'excuse pas ! Je suis une grande lectrice sur fictionpress et je ne met pas tout le temps des commentaires, et encore plus rarement en cours d'histoire. Ton commentaire me fait déjà très plaisir. Merci ! Je suis heureuse que ça t'ai plu et j'espère que la fin t'aura plu autant. :)

RcAnt : A toi mon commentateur de la première heure merci, merci beaucoup ! J'apprécies que tu aies pris autant de temps pour commenter cette histoire. Et je suis heureuse de voir qu'elle t'a plu. Comme pour les autres j'espère vraiment que la fin t'aura plu. Je ne sais pas quoi dire de plus. Je pourrai écrire merci des milliers de fois. Ca fait tellement de bien. Comme pour AudreyLove je te dis peut-être à bientôt. Merci encore. :)

.

.

Épilogue

Hiver 2015

.

.

Ils avaient osé. J'hallucinais. Je venais quand même pour leur donner un coup de main et ils avaient le culot de me laisser à la porte comme une malpropre. C'était pas faute d'avoir passé dix longues minutes à frapper. J'aurai pu crier leurs noms, c'est vrai, mais ce n'était pas mon genre. J'aurai pu aussi patienter sur le paillasson en attendant qu'ils se souviennent que j'étais sensée venir, mais il faisait froid dans ce couloir. Alors la meilleure solution m'est apparue dans la porte qui faisait face à son appartement. J'aurai peut-être la chance ainsi de patienter au chaud. Quelques coups frappés me sauveraient probablement de la pneumonie.

La femme qui a ouvert, je le savais avait environ soixante-cinq ans, pourtant elle ne ressemblait en rien à la mère de maman qui avait à peine cinq ans de plus. Pas de gilet en laine sur lequel trônerait une broche en or, pas de cheveux courts régulièrement travaillés avec des bigoudis, pas de petites lunettes retenues par une chaîne autour du cou. Non, la personne qui a ouvert cette porte n'avait rien de semblable à l'image que je me faisais d'une femme ayant l'âge d'être grand-mère.

On est bien restées cinq secondes sans rien se dire. Mais je ne m'en suis pas offusquée, j'avais beaucoup entendu parlé d'elle, je ne m'attendais pas à un accueil plus chaleureux. Puis elle m'a toisé de haut en bas, alors j'ai décidé de me lancer, sinon on serait restées comme ça pendant des heures.

« Bonjour, vous-êtes bien Céleste ?

- Toi, qui es-tu ? Elle a demandé sèchement.

- Je suis Lola, la sœur …

- De Bonnie ?» Elle m'a coupé en changeant totalement de comportement.

Plus de regard interrogé et à la limite du dédain après mon hochement de tête pour affirmer ce qu'elle venait de deviner. Non, mon statut dévoilé m'a permis de recevoir un sourire sincère.

« Tu veux entrer ?

- Justement, je voulais vous demander …

- Tutoie-moi, je suis pas si vieille que ça.

- Pardon. Je voulais savoir si je pouvais attendre que Bonnie et Adam se rappelle que je devais venir les voir autre part que dans le couloir. Ça ne … te dérange pas si je patiente chez … toi ?

- Pas le moins du monde. Viens, je t'en prie. »

Je n'ai pu la remercier qu'à l'intérieur. Elle m'a fait entrer tellement vite que je n'en ai pas eu le temps avant. Alors que je trônais dans le salon pendant qu'elle s'affairait dans ce qui semblait être la cuisine j'ai pris la liberté de m'installer dans un de ses gros fauteuil. Cette femme n'était pas le genre à s'occuper des formules de politesse je m'y étais préparée.

« Un peu de vin blanc ? Elle a demandé en passant sa tête par l'ouverture entre le salon et la cuisine.

- Euh … Allons-y. Pourquoi pas.

- Oh, tu as quel âge ?

- Presque 18 ans.

- Bon, on dira que je ne le savais pas. Elle a conclu après avoir levé les yeux au ciel. Interdire l'alcool au mineur c'est vraiment une loi stupide. Qu'il ne veuille pas que les gosses boivent, je peux le concevoir. Mais quand t'as 16 ou 17 ans, c'est comme en avoir 18. Non ?

- Euh, oui ça se tient. »

Je commençais à comprendre pourquoi Bonnie parlait de cette femme avec tant d'admiration. Alors que je me satisfaisais d'avoir décidé de frapper à cette porte, Céleste repassa dans le salon portant dans chacune de ses mains un verre rempli, comme elle me l'avait présenté, de vin blanc. N'étaient-ils pas plus grands que la normal ou ma vue me faisait défaut ?

« J'ai pas mal entendu parler de toi. Elle a dit alors qu'elle prenait place sur le fauteuil qui me faisait face. T'es une bonne petite j'ai cru comprendre.

- Elle a dit ça ?

- Non, ça c'est ce que j'en ai déduis quand elle me raconte des choses sur toi. Elle devrait t'écouter plus souvent. Ça lui ferait du bien, si tu veux mon avis.

- C'est ce que je n'arrête pas de lui répéter.

- Elle est têtue, hein ?

- Pire que ça. Enfin, en tout cas, moi aussi j'ai beaucoup entendu parler de toi. Bonnie te voue une admiration sans borne. »

Sur ces mots, Céleste a souri en portant son verre à ses lèvres, probablement gênée par ce compliment qu'elle ne semblait pas assumer. Puis elle a rapidement enchaîné, comme pour changer de sujet.

« Alors, elle t'a laissé à la porte ?

- Ouais, je devais les aider à faire les cartons de Bonnie, mais apparemment ils ont du zapper qu'il était prévu que je vienne. Je vais lui envoyer un message pour qu'elle sache que je me cache ici. Je compte pas tenter ma chance toutes les cinq minutes. Ils n'auront qu'à venir me chercher, j'ai dis en tapotant déjà sur le clavier de mon smartphone.

- Tu as bien raison. À mon avis, ils sont très occupés, si tu vois ce que je veux dire.

- Il faut bien rattraper les trente années qu'ils ont perdues ! » J'ai lancé en rigolant.

Je me doutais bien qu'ils n'étaient pas en train de vider une armoire en faisant assez de bruit pour que ça ne leur permette pas de m'entendre toquer à la porte. Non, ils devaient être planqués sous une couette, assez occupés pour ne pas voir l'heure passer, mais je ne leur en voulais pas. J'étais bien trop heureuse de les savoir ensemble.

« Ça va être étrange de ne plus la voir débarquer ici tous les deux jours.

- Leur nouvel appartement n'est pas très loin, je pense qu'elle ne manquera pas de venir te voir souvent.

- Elle aura intérêt. En tout cas, c'est bien qu'ils habitent ensemble. Parce que sincèrement, un appart' comme le sien c'est bien trop petit, même pour un couple.

- C'est clair. Et puis le nouveau est vraiment sympa. Il y a ce petit balcon super mignon qui donne sur une rue calme. Et puis deux chambres.

- Deux chambres ? Elle a demandé choquée.

- Oui, la deuxième est pour moi. Comme ça je pourrai venir quand je le voudrai.

- Tu m'as fait peur. J'ai cru qu'il venait de prévoir d'avoir un gosse !

- On parle de Bonnie là, j'ai dis en rigolant. Ça m'étonnerait qu'elle change d'avis sur ce sujet. »

Avoir des enfants ou pas, c'était bien leur choix. Ce qui comptait était qu'ils se soient trouvés. Ou plutôt qu'ils aient compris, même tard que l'amour était juste sous leur nez depuis des années. Et Céleste semblait bien d'accord avec moi, parce qu'elle a ajouté cette phrase très vraie qui rejoignait exactement mes pensées.

« Tous les deux, c'est une véritable évidence.

- Ça l'était depuis le début ! J'ai clamé.

- C'est ce que j'ai cru comprendre. Mais il leur en a fallu du temps.

- C'était plus qu'évident. Je n'ai jamais connu Bonnie sans Adam, tu sais. Au début en tout cas. Les neuf premières années de ma vie ils étaient là. Tout le temps fourrés ensemble. Je pensais même qu'ils nous le cachaient tellement c'était flagrant. Mais quand j'en parlais on me prenait pour une gamine folle de contes de fées.

- Ils étaient bien aveugles.

- Mais finalement tout se fini bien. Même si franchement, ils auraient pu m'écouter dès le début, ça aurai arrangé bien des … .

Quelques coups à la porte m'ont empêché de finir ma phrase. Céleste a levé son verre dans ma direction avant de se diriger vers l'entrée.

Puis après quelques secondes et le bruit d'une porte qui s'ouvre j'ai entendu sa voix. « Lola est là ? Elle m'a laissé un message. ». À laquelle Céleste a répondu un simple : « Salon. ». Il leur a pas fallu trois secondes pour apparaître dans mon champ de vision. Moi, je n'avais pas bougé de mon fauteuil. Ils m'avaient fait attendre alors je comptais bien, au moins, finir ce verre que l'on venait de m'offrir.

« Salut chaton.

- Désolé Lola, on était … a ajouté Adam.

- Occupés. » A conclu Bonnie.

Adam admirait Bonnie comme si elle était la plus belle femme du monde. Et en un sens, il n'avait pas tort, ma sœur était la femme à laquelle j'ai toujours voulu ressembler. Bonnie elle lui renvoyait des sourires majestueux et complices.

Ce qu'ils étaient beaux. Et tout ça je l'avais prévu dès le départ. Quand je pense que si ils m'avaient écouté, cette histoire aurait été résolue depuis longtemps.

Merci à tous. Et à bientôt. :)

N'hésitez pas à me donner votre avis sur l'histoire, sa fin ou même son épilogue. L'histoire est finie, mais je reste dans le coin. :)

Mona