Auteur : Yomika

Béta sens : Enais66, Beta relecture & orthographe : Yuiko (merci pour ta correction et pour m'avoir évité une petite bourde)


Chapitre 16 : Loup

D'ordinaire, je n'ai aucun problème à rester immobile. Aujourd'hui, ça me semble impossible. Mes jambes et mes mains parcourues d'impatience me démangent. Seule la présence de Ryan me retient de valser d'un pied sur l'autre. Aucune faiblesse devant lui n'est acceptable.

Pour la centième fois, mes doigts caressent le téléphone de Cléophée dans la poche arrière de mon jean. Je n'ai pas encore trouvé le temps de lui rapporter. Un rectangle de métal ne m'a jamais semblé aussi important. Sans lui, Cléophée ne peut pas nous joindre et son absence de nouvelle m'obnubile.

Je veux partir, la rejoindre, vérifier que tout va bien. Mon loup veut voir notre louve et je n'arrive plus à différencier son envie de la mienne.

Penché sur le capot de la voiture, Ryan raye sur une feuille le dernier nom de notre liste. Nous avons passé la matinée à interroger le carnet d'adresses de Ruby, mais aucune de ses connaissances n'a d'indices sur l'homme qui nous intéresse. Tous la décrivent plus heureuse, mais aussi moins présente. Pourtant, aucun ne s'est interrogé, tous la pensant avec un autre groupe d'amis, ce dont elle ne manque pas.

Plus ses proches dépeignent Ruby, plus elle me rappelle Cléophée. Quelque part, elles se ressemblent dans leur façon d'être : heureuse de vivre, appréciant chaque minute pour ce qu'elle est. Je sais pourquoi j'aime autant le sourire de Ruby, il est presque identique à celui de Cléophée.

Chaque pensée concernant Ruby me ramène inlassablement à ma louve. Ça aurait pu être elle, immobile sur le lit d'hôpital ou dans un sac mortuaire, si l'homme avait suivi l'adolescente jusqu'à la maison de Jade… S'il avait non seulement achevé son œuvre, mais l'avait parfaite en ajoutant un cadavre à sa collection. Cléophée n'a ni la force, ni la résistance, ni la guérison rapide d'un loup-garou.

Elle aurait pu mourir.

Ryan fronce les sourcils face à mes pupilles qui s'éclaircissent et je repousse mon loup, refusant de lui exposer mon manque de maîtrise.

Sean se tend de l'autre côté du lien, mes pensées irritent l'anxiété qu'il camoufle en public sous une couche factice d'indifférence. Il a ses propres cauchemars. Pas besoin des miens pour être hanté par les hypothétiques morts de Cléophée. Tuée par l'homme inconnu, par un membre de la meute, par son père…

À nous, gronde mon loup, furieux. Elle est à nous ! Pas au néant.

L'envie de la voir enfle jusqu'à devenir insupportable. Il n'y a plus rien en dehors de ce manque.

Ryan parle encore et encore, alignant des mots dont je n'ai rien à faire. Je devrais m'y intéresser, j'essaye, mais chaque tentative est un échec. Il n'y a qu'elle qui compte pour l'instant.

J'ai besoin de la savoir en sécurité.

À bout de nerf, je finis par m'éclipser, faussant compagnie à Ryan alors qu'il me tourne le dos, trop occupé à s'écouter parler. Nous sommes hors de la ville, trop loin pour l'aider comme la nuit où Ruby a failli mourir. Cette pensée nous ronge, nous ressentons physiquement la distance qui nous sépare, chaque centimètre augmentant notre anxiété. Courant, nous foulons les bois et coupons à travers champ jusqu'à rejoindre la ville où nous sommes obligés de ralentir notre course. Tout s'efface autour de nous, ne laissant qu'un trajet jusqu'à elle. Le monde retrouve ses couleurs seulement quand nous sommes assez près pour voir clignoter l'enseigne du godet d'or. Plus qu'une centaine de mètres me sépare de Cléophée, une distance acceptable.

C'est uniquement là que je retrouve mes esprits.

Trempé de sueur, essoufflé, je m'arrête, incapable de faire un pas de plus. Je ne devrais pas être là, mais avec Ryan à enquêter. C'est la première pensée cohérente de la journée, ma première pensée qui ne tourne pas autour de ma louve.

Il faut que je fasse demi-tour. Ça n'a aucun sens d'être là.

Elle n'a pas besoin de moi, Anastas veille sur elle. Il a promis. Pourtant, mes pieds sont figés, comme fixés au trottoir et refusent de bouger d'un millimètre si cela nous éloigne d'elle.

— Qu'est-ce que je fous ?

Les mots m'échappent.

— C'est exactement la question que je me posais, grogne Ryan derrière moi.

Ne pas bouger pour masquer ma surprise est compliqué. Je ne l'ai ni vu, ni entendu arriver. Je réprime l'instinct de mon loup, déjà sur les nerfs, qui me pousse à riposter. La confiance que je lui accorde est trop limitée pour le laisser dans mon dos et je me décale d'un pas pour pouvoir l'inclure dans mon champ de vision tout un gardant un œil sur le godet d'or.

— Parfois, j'oublie que tu es doué.

Ça pourrait être dangereux, le sous-estimer lui donnerait un avantage.

Mon honnêteté le fait gronder.

— Je pourrais te mettre à terre et t'y maintenir jusqu'à ce que tu me supplies de te relâcher, lâche-t-il, son ton dénué de son ironie coutumière, les dents dévoilées.

— Je crois que nous avons prouvé le contraire.

Fixant les cicatrices qui le défigurent, je souris cruellement.

— Et bien ! Je ne pensais pas que j'arriverais à te faire perdre ton calme. Je ne pensais même pas que c'était possible.

J'ai envie de l'attaquer, de prouver que je suis plus puissant. Mes muscles ainsi que les siens se tendent et tous les deux nous luttons pour ne pas nous lancer dans une lutte de pouvoir stérile. À quoi pensait Elki en nous foutant en équipe ? Chaque minute avec lui écorche mon contrôle.

Mon loup et sa soif de sang sont trop prêts, liés à ma colère.

J'inspire et compte jusqu'à dix avant de relâcher mon souffle, me concentrant sur les chiffres plus que sur mon envie de défier Ryan.

— Tu m'as trouvé, finis-je par dire une fois l'envie de l'étriper refoulée.

— Comme si c'était dur, grogne-t-il me jetant un regard blasé.

À son tour, Ryan secoue sèchement ses doigts chassant les derniers relents de sa colère.

— Il suffit de savoir où est Cléophée. Mais il faut que tu saches, c'est désagréable de parler dans le vide. Je n'ai remarqué ta disparition uniquement quand je me suis retourné.

Trop de mots dans sa bouche, maugrée mon loup, mauvais, c'est ça désagréable.

Sa répartie me plait et Ryan plisse les yeux, méfiant, en remarquant l'esquisse de mon sourire. Se plaçant à mes côtés, il regarde-le Godet d'or avec lassitude. L'immense logo placé sur la devanture cache le visage de ma louve, mais je reconnais ses boucles d'or et ses mains qui s'agitent derrière le bar.

Ses cheveux lâchés prouvent sa douleur. Nous n'aimons pas qu'elle ait mal, ça ranime ma colère. J'ai envie de tuer.

— Ça devient obsessionnel, soupire Ryan.

Je sais. Je n'ai pas besoin de lui pour noter ce détail.

— Je peux poser une question ?

— Non.

— Comment vous faites ?

Je l'ignore comme il a ignoré mon refus, mais encore une fois, quand il prononce le mot magique il obtient toute mon attention.

— Toi et Sean, avec Cléophée, je veux dire. Vous êtes dominants, donc possessifs et territoriaux, mais ça ne vous dérange pas de vous la passer.

— Fais attention à tes mots Ryan, j'ai très envie de te les faire ravaler ainsi que ta langue et tes dents.

Un mot de plus et je laisse mon loup lui arracher la trachée. Ni la rue ni ses passants ne seraient un frein à mon envie de le remettre à sa place s'il se révélait être un danger pour Cléophée.

— Du calme, la reine des glaces, ricane Ryan les paumes levées devant lui en un geste de paix universelle, je ne lui veux rien. Ça va mieux si j'utilise « partager ses faveurs ».

— Elle n'est pas à nous, je gronde, la rage au creux du ventre. Elle est libre de faire ce qu'elle veut. Elle n'est pas un objet qu'on se partage.

— Donc si je tente ma chance…

Je me retourne et retiens mes poings, les bras bloqués le long de ma cuisse, tous les muscles bandés. Mon visage est à présent à quelques centimètres du sien et mon souffle, coupé par la colère, s'écrase contre son visage tuméfié. Nous nous fixons dans un duel de pouvoir silencieux.

Quand une mère et ses enfants changent de trottoir, je prends conscience du tableau que nous offrons et de l'aura de danger que nous renvoyons. Je m'oblige à reculer de deux pas avant qu'un passant appelle la police.

— Approche-toi d'elle, Ryan, et je t'émascule, le repris-je dans un grondement furieux. Il parait que c'est une des seules parties du corps qui ne repousse pas chez les loups-garous.

Pour une fois, Ryan ne dit rien et se contente d'un regard désabusé. Son silence m'énerve plus encore que ses remarques sarcastiques habituelles. Je ne peux pas réfuter, voir Cléophée avec d'autres hommes me rend irascible et violent. Depuis quelques jours, ça a empiré. Rien qu'un regard vers elle me fait montrer les dents.

Un mouvement en périphérie attire notre attention et coupe court à l'altercation. Nous reculons simultanément, nous fondant dans l'ombre d'une ruelle pour rester hors de vue de l'homme qui sort du restaurant. L'inspecteur Labbe.

Comme à chaque fois en sa présence, ma colère éveille mon loup ou l'inverse, je ne fais plus vraiment la différence. Le poil hérissé, mon autre moi montre les dents, furieux.

Trop près, beaucoup trop près d'elle, gronde-t-il sur la défensive.

À l'expression de Ryan, nous ne sommes pas les seules à avoir un problème avec l'homme.

— Je n'ai pas remarqué cet homme à l'intérieur. Il n'a pas d'odeur. Ce n'est pas normal, siffle Ryan mauvais, ses yeux ayant revêtu la couleur du loup. C'est qui ?

— Un inspecteur de police.

— Qu'est-ce qu'il fout là ?

Aucune idée, il n'est pas le seul à ne pas l'avoir remarqué avant. Il y avait neuf personnes à l'intérieur. Un couple occupé à pianoter sur leur portable était assis à une des tables les plus éloignées de la porte. Six chaises vides les séparaient de la banquette où un étudiant visiblement mal à l'aise gardait la tête baissée dans ses bouquins. Derrière lui deux jeunes filles qui riaient de bon cœur avec le serveur. Deux hommes au bar, dont un qui discutait avec Cléophée.

— Il était au bar, jura Ryan son raisonnement suivant le mien.

Je hoche la tête, d'accord avec son affirmation.

— Il discutait avec Cléophée.

Il n'a pas le droit, aboie mon loup enragé. Il ne l'approche pas, il ne la touche pas et il ne lui parle pas.

Quand le téléphone de Ryan vibre, la première sonnerie n'a pas le temps de se déclencher qu'il a déjà décroché.

— Ryan, salue-t-il simplement, le regard braqué sur l'homme qui descend la rue dans le sens opposé à nous.

— Anastas nous a contactés, déclara Elki de l'autre côté de la ligne, assez fort pour que je puisse l'entendre.

Sa voix grésille désagréablement dans le téléphone et m'irrite les tympans. Il n'a pas besoin de parler si fort, un murmure suffirait.

— Selon lui, l'inspecteur Labbe chargé de l'homicide de la piscine a discuté avec Cléophée.

— Nous sommes juste à côté, l'informe Ryan. On l'a en visuel.

— Je vous demanderais plus tard ce que vous faites là. Pour le moment, suivez-le tant que vous pouvez. Il a interrogé Cléophée sur son cou puis ils ont parlé de la gamine décédée. Je veux savoir ce qu'il va faire ensuite.

— Faut-il l'éliminer s'il représente une menace ? Demande Ryan froidement, l'idée le laissant indifférent.

On ne peut pas laisser quelqu'un approcher de près ou de loin la meute. Le secret passe avant tout, il nous protège. En posant des questions sur les bleus de Cléophée, l'homme venait de poser sa tête sur le billot.

Aucun de nous ne peut être confronté à la police, trop de tensions, trop de rapports de force. Une garde à vue et encore moins la prison ne sont des options envisageables. La meute a sa propre justice et pour ne pas être confrontée à celle humaine, elle règle le problème d'une façon ou d'un autre. Toucher Cléophée ou l'alpha est inconcevable, s'il pousse plus loin ses recherches, il disparaitra.

Elki marque une pause réfléchissant à la question.

— Non, pas pour le moment, répond-il avant de raccrocher sans s'encombrer de salutations.

J'étire mes épaules qui sont davantage nos épaules que les miennes. Mon loup est là, tapi derrière mes yeux et pour une fois, je ne le repousse pas. La protection de notre louve est notre seul sujet d'entente. Or l'inspecteur est une menace. Quelque chose chez lui cloche et il lui accorde trop d'attention.

Sans nous concerter, Ryan et moi emboitons le pas à l'homme. Nous laissons une centaine de mètres entre nous et notre proie. Si le peu de monde facilite notre traque, il est aussi plus compliqué de rester discrets. Passant du quartier commerçant au quartier d'affaires, Labbe tourne à deux intersections, où nous manquons de le perdre. Finalement, il s'arrête devant une vieille voiture grise. La main sur la portière, l'inspecteur regarde autour de lui une dernière fois, scrutant le peu de passants avec suspicion.

Une fois installé derrière son volant, de sa poche, l'inspecteur sort un bout de papier qu'il déplie et regarde attentivement. Ses doigts tapotent le volant, visiblement contrarié par ce qu'il a lu. Il reste plusieurs minutes perdues dans ses réflexions avant de sortir son téléphone.

— Precious, c'est moi, commence-t-il en appuyant sa tête contre l'appuie-tête, le regard fixé sur le plafond de sa carlingue. J'ai be… d'… rensei.. ment et… ton précieux don av… l'info… que.

À cette distance, les mots de l'inspecteur me sont à peine intelligibles et j'interroge Ryan du regard en indiquant mon oreille puis la voiture pour savoir si lui entend l'autre côté de la conversation. Il secoue la tête, énervé. Aucun de nous ne parle pour ne pas couvrir la voix de l'homme rendu presque inaudible par les bruits de la rue. À ses mots se mêlent ceux des passants, les piaulements des oiseaux et les pétarades des moteurs.

— Pe…tu… cher dans les regi.. tres quel… chose sur une Ruby Mendeles ?

Nous nous figeons alors qu'il épelle son nom de famille.

— Il va falloir le tuer, énonce Ryan exprimant mes pensées.

Labbe est un mort.

Lui laissant la surveillance, je ferme les yeux pour me concentrer sur la conversation. À côté de moi, Ryan se fait plus alerte, couvrant notre périmètre d'un regard aiguisé. Focaliser sur un sens me rend vulnérable, me forçant à repousser les autres et à ignorer ce qui m'entoure dont des dangers éventuels.

Peu à peu, j'isole des autres bruits la voix de l'inspecteur.

— Non, il n'y a rien. Elle n'est jamais passée par chez nous, finit par lui dire une voix de femme de l'autre côté du fil après une longue pause.

— Et dans les registres de l'hôpital ? insiste l'homme.

— Attend une minute…

La femme, Précious, marmonne, mais son baragouin m'est incompréhensible.

— Commence par le plus proche et élargi.

Mais la femme lui coupe la parole en s'exclamant :

— Bien vu, Ruby dix-sept ans a été admise il y a trois jours au North central…

— Pour quoi? L'arrête-t-il encore une fois.

— Laisse-moi finir, le rabroue-t-elle sèchement. Il y a trois nuits donc pour…

Vu le rythme de ses mots qui se fait plus lent, j'imagine qu'elle fait défiler une page informatique.

— Chute dans un escalier. Traumatisme, elle est dans le coma.

— Tu as juste ça ?

— Comment ça juste ça ? Je n'ai pas accès au dossier médical, grogne-t-elle. Je te signale que ce que je fais n'est pas très légal et que je me trouve actuellement dans un poste de police et que tu es sensé être un représentant de la loi.

— Ça va, j'ai compris. Je passerais chez Gilano en revenant, double crème et double dose de sucre.

— De l'info contre du sucre, un bon marché, accepte-t-elle. Alors… Tu vas être déçu. Rien dans son dossier médical à croire que c'est la première fois que la gamine voit un médecin.

L'inspecteur digère l'information, toujours immobile.

— Ton café peut attendre une heure ou deux ? J'ai des vérifications à faire.

— Tu as intérêt à ramener des beignets avec.

— Et si je te promets des beignets et un cookie, tu me sors l'adresse de ses parents ?

— Trois cookies.

— Deux.

— Va pour deux, cède Précious, je t'envoie ça par mail. Ça va aller ? Tu sais comment les ouvrir sur ton portable ?

— Si tu ne m'étais pas aussi utile, ma douce, je t'enverrais chier.

— Alors heureusement que j'ai prouvé mon utilité. Je raccroche, ta splendide partenaire vient vers moi.

Et c'est ce qu'elle fait sans attendre la réponse de l'inspecteur.

Quand le bruit assourdissant du moteur me rend à moitié sourd, je secoue la tête et relâche mon attention. Ryan est déjà au téléphone, expliquant la situation à Elki qui grogne, mécontent. Mon ouïe en éveil, quand je rouvre les yeux, tout me parait sombre et trouble. Seuls les sons sont d'une netteté effrayante. Il me faut quelques minutes pour que mon ouïe cesse de prendre le dessus sur le reste. J'ai horreur de ça. Avoir un sens plus fort qu'un autre crée un déséquilibre qui m'affaiblit. Si je suis faible, je ne peux pas veiller sur les autres.

— Louka ? m'interroge Ryan en faisant attention de me parler le plus doucement possible.

Je hoche la tête, refusant d'entendre ma voix pour le moment tonitruante.

— On le suit. S'il va trop loin, on règle le problème.

Encore une fois, j'acquiesce de la tête. On ne le laisse pas approcher de la meute et encore moins de Cléophée.

oOo

À suivre


Réponse aux reviews :

Sgreugnouf : Et toi, tu illumines mes journées tout court avec tes reviews (nuée de petits cœurs vers toi). Contente que le chapitre t'ait plu, il m'a donné beaucoup de mal. J'ai un nombre de version incroyable (on doit être autour de 10). Je n'arrivais pas à le tourner pour que ça reste réaliste, donc d'autant plus contente de lire tes impressions. Ce chapitre est assez court, j'espère qu'il te plaira quand même ! Encore merci pour ta présence ! A très vite !

Honte : Hey ! J'ai été voir, s'il y avait un souci avec ma publication sur wattpad, mais elle y était bien (donc je suppose qu'il y a un décalage entre le moment où je poste et celui où elle est accessible). Contente de te retrouver sur fictionpress (maintenant, je connais tes deux speudos, héhéhéhé XD). Dans ce chapitre, les choses commencent à s'accélérer et ça va aller crescendo (sans vouloir teaser, mais en le faisant un peu quand même, j'adore le chapitre 19). J'espère que l'attente n'aura pas été trop longue, et je vais tenter d'être dans les mêmes délais pour le prochain (mais je dis bien tenter) ! Blanc bisous à toi aussi et merci pour ta review !

Crepuz: Hey ! Oui, Cléophée est une personne sensible et là, elle est complétement à fleur de peau. C'est un peu trop pour elle. Et oui, tu as raison, les choses ne vont pas s'arranger tout de suite, surtout que cette aparté entre fille va tourner… bizarrement XD (c'est pour le chapitre 18, si je me souviens bien ! Le prochain, c'est Sean). Tu as choisi le bon mot pour les proches retrouvailles entre Sean, Loup et Cléo ! Je me répète aussi, mais c'est un plaisir de lire tes reviews ! A très vite, en espérant que ce chapitre t'ait plu !

Laanais : Hey ! Oui, il y a des chapitres un peu plus lents que d'autres. Mais je reprends un rythme un peu plus soutenu à partir de ce chapitre et ça va monter en tension (enfin de mon avis). La soirée entre fille va quelque peu être perturbée D. J'espère que ce chapitre t'a plu ! Encore merci pour ta review et ta présence ! A très vite.

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