Prologue :
Matthias et moi, on se connaît depuis le collège, depuis que j'ai emménagé juste à côté de chez lui en fait. Tout de suite, nous sommes devenus, très proche…comme les meilleurs amis du monde.
Nous étions toujours fourré l'un avec l'autre, l'un chez l'autre, nos parents avaient même finis par ne plus s'inquiété lorsque l'un de nous ne rentrait pas chez lui le soir. Les parents de Matthias, Christian et Isabelle, sont très accueillant, très vite j'ai eu l'impression de faire partie de la famille.
Sa petite sœur, Elodie, est adorable, et je la considère presque comme étant aussi ma sœur. Il n'y a que Tony, son grand frère, qui a toujours eu l'air de ne pas m'aimé. J'ai finis par m'habituer à ses regards meurtriers, à les ignorer.
Aussi, nos fenêtres sont l'une en face de l'autre, de tel sorte que je peux voir presque toute sa chambre de ma fenêtre et que lui peux voir presque toute la mienne de la sienne. Lorsque nous étions plus jeune, nos parents nous avait formellement interdit de passer par les fenêtres pour aller chez l'autre, mais…lorsque le ton montait chez les miens, sa chambre était mon seul refuge.
A nos quatorze ans, cela faisait donc déjà deux ans que l'on se connaissait. Nous avions déjà eu tous les deux des petites amies, il était beau après tout, et moi tout le monde me répétait que j'étais mignon, mignon, pas beau.
Je savais que je n'étais pas gay, et de ce qu'il m'avait dit, lui non plus. Nous aimions donc les filles, les jolies filles, toute mignonne, avec des épaules et des hanches rondes, de longue jambe, des lèvres pulpeuses et de jolies formes. Mais je me surprenais à lui lancer de plus en plus de regard, cela aurait presque put être normal, si je ne me détournais pas en rougissant à chaque fois qu'il me surprenait à le regarder.
Non.
Je ne pouvais pas être attiré par mon meilleur ami.
Impossible. Je n'y croyais pas.
Et il y a eu ce jour. Ce jour où nous étions dans ma chambre, mes parents n'étaient pas là. Ce jour où, alors que nous regardions des photos de jolie fille, nous sommes tombés sur des photos de joli mec.
Ce jour où nous étions assis côte à côte sur mon lit, et où, rien qu'à cause d'une photo, je me suis senti durcir. A cause de deux mec à poil, en train de s'embrasser et de se caresser mutuellement.
Matthias a ri en regardant la photo, j'ai essayé de faire pareil, mais je n'y suis pas arrivé, j'étais juste rouge, gêné, priant pour qu'il ne remarque pas que je commençais à bander. Et lorsqu'il a vu mon trouble, il a arrêté de rire.
Et puis il a vu la bosse dans mon pantalon, je crois que je n'avais jamais été aussi gêné de toute ma vie, et il s'est remis à rire. Ça m'a blessé, ça m'a vraiment fait mal. Plus que ça n'aurait dû. Juste parce que s'était lui. S'était douloureux juste parce que s'était lui qui riait. J'ai faillis pleurer, et je crois que c'est en voyant mes yeux s'humidifier qu'il a arrêté de se moquer.
Je l'ai vu fixer la photo sans réellement la voir. Il réfléchissait. Je le voyais a la façon dont ses sourcils se fronçaient et de la manière qu'il avait de se mordre la lèvre.
-Ethan ? Tu veux tenter une petite expérience ?
Mon nez c'est retroussé, et toujours gêner, j'ai demandé :
-Je ne sais pas…Quel genre d'expérience ?
Maintenant que j'y repense, au vu de son sourire et de l'éclat qui a brillé dans ses yeux, j'aurais dû deviner ce qu'il voulait essayer, mais sur le coup, j'avais l'esprit trop embrumé pour réfléchir correctement.
-Une expérience agréable.
Il a posé mon ordi portable sur le sol et s'est ensuite approché de moi, je n'ai pas bougé. Une fois en face de moi, il a rapproché son visage du mien, lorsque j'ai sentis son souffle sur mes lèvres j'ai fermé les yeux. Et puis se sont ses lèvres qui se sont posé sur les miennes.
Mon cœur est partit dans une course folle. Doucement j'ai bougé les lèvres, répondant à son baisé, j'ai passé mes bras autour de son cou, alors qu'il avait posé ses mains sur mes hanches pour me tirer contre lui. Je le surplombais totalement, j'étais plus grand que lui, mais dans cette position assis sur lui je le semblais encore plus.
Il s'est légèrement reculé et m'a regardé de ses yeux noir d'encre, moi qui le connais si bien, je n'ai pas réussi à déchiffré son regard. D'un coup il m'a poussé sur le lit et s'est positionné à quatre pattes au-dessus de moi.
-C'est mieux comme ça, avait-il dit.
La différence de taille devait le gêner, comme ça on ne la voyait plus. Bien sûr je n'avais pas débandé, et cela commençait à me gêner, jamais envie de me toucher, mais je n'osais pas trop le faire devant lui.
Alors lorsqu'il a reposé ses lèvres sur les miennes, j'ai attrapé ses hanches et ai surélevé les miennes avant de commencer de petit mouvement pour me frotter contre lui. Je me rappelle avoir gémis dans le baisé, et j'ai senti sa respiration se couper pendant quelque seconde avant qu'il ne profite que ma bouche soit ouverte pour passer la barrière de mes lèvres avec sa langue.
Nos langues ont joué ensemble, se caressant, mais je sentais très bien qu'il dominait le baisé, et sa m'allait, ça ne me dérangeait absolument pas. Nos hanches continuaient de rouler l'une contre l'autre et je sentais son membre dur frotter contre le mien. Ce moment m'a rassuré : je n'étais pas le seul a apprécié ce que l'on faisait.
A un moment, nous avons arrêté de nous embrasser, il s'est redressé et a enlevé son t-shirt, je l'avais déjà vu torse nu, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai rougit. Sa peau mate, imberbe, ses muscles naissants, tout ça m'a excité plus que de raison. J'ai passé ma main sur son torse, je l'ai caressé doucement, presque fasciné, jusqu'à ce qu'il m'ordonne presque :
-Enlève le tiens aussi.
Et j'ai obéis, pendant que j'enlevais mon t-shirt il a enlevé son pantalon, se retrouvant en boxer devant moi. Je voyais maintenant très bien son érection. Alors j'ai voulu enlevé mon pantalon aussi, et tant qu'à faire j'ai aussi enlevé mon boxer.
J'étais nu. Nu devant celui que je considérais comme mon meilleur ami. J'étais rouge et j'avais le souffle court, j'ai senti son regard passé sur moi, lorsqu'il s'est arrêter sur mon sexe, du liquide séminal à couler le long de celui-ci.
-Matt.. s'il-te-plaît…je j'en peux…fait quelque chose…
Il a posé sa tête sur mon épaule et commencer des mouvements de bassins assez rapide, mes mains ont glissé dans son dos, et j'ai fait glisser lentement son boxer tout en lui caressant les fesses.
Il a embrassé mon épaule et a fait glisser une de ses mains entre nos deux corps pour nous caresser tous les deux. Lorsque son pouce est passé sur mon gland une décharge de plaisir m'a traversé le corps.
Lorsque j'ai aussi mis ma main sur nos deux pénis, il a stoppé tous ses mouvements, j'ai alors vite retiré ma main. Je pensais avoir fait quelque chose de mal.
-Je suis désoler, je..
-Tait-toi, idiot, juste, laisse-moi aller chercher une capote.
-Dans mon bureau.
J'ai rougit comme un idiot en disant ça, je ne pensais pas qu'on allait le faire…jusqu'au bout.
Il est allé fouiller dans les tiroirs de mon bureau et j'ai eu le temps de le dévorer du regard, quand il revenu, déjà en train de mettre la capote j'ai vraiment pris conscience que j'allais y passer.
Il est remonté sur le lit, et a posé doucement ces lèvres sur les miennes, comme pour me rassurer.
- Retourne-toi.
J'ai encore obéis, j'ai posé ma tête sur mes bras, le dos cambré, tout en me mordillant les lèvres, gêné, dans cette position il voyait tout.
-Tu.. tu as déjà fait ça ? lui ai-je alors demander.
-Non, enfin, sa doit pas être bien différent de doigter une fille.
-Oh…mais je veux dire et après ?
-T'inquiète, après c'est comme couché avec une fille !
J'ai bégayé que je n'étais pas inquiet. Je ne me suis pas cru moi-même. Je ne savais même pas qu'il l'avait déjà fait, je n'avais moi-même pas passé le cap.
J'ai légèrement tourné la tête pour voir ce qu'il faisait, je l'ai vu se lécher les doigts pour les humidifier. Et j'en ai sentis un se poser contre mon entré, il a légèrement appuyé dessus avant de rentrer le doigt complètement, je me suis crispé, mais il ne s'est pas arrêter, il ne m'a pas demandé ce que je ressentais.
En observant son expression je l'ai vu concentrer sur ce qu'il faisait, son doigt ne me faisait pas mal mais s'était une sensation étrange, je me suis forcé à me détendre et lorsque j'y suis parvenu, il a enfoncé un second doigt en moi. Ca ne faisait pas mal non plus, mais s'était désagréable.
Il a commencé des mouvements de ciseaux, me sentant débandé, il ne faisait vraiment rien pour maintenir mon excitation, j'ai commencé à me caresser. S'était bon…
Il a enfoncé un troisième doigt, cette fois-ci la sensation était plus que désagréable, ça faisait un peu mal, jusqu'à ce qu'il la trouve. Ma prostate. Il a tapé en plein dedans, je me suis cambré en gémissant.
-Aaah…Han… recommence..
Et il a recommencé, je ne pouvais pas m'empêcher de gémir, je me suis caresser plus vite, mais d'un coup il a retiré ses doigts et a frotter son membre contre mes fesses, sans doute exciter par les bruits que j'avais fait.
J'ai sentis son gland poussé contre mon trou et son pénis se frayer doucement un chemin à l'intérieur de moi, ça faisait mal, pour ne pas gémir de douleur je me suis mordu le bras. Il s'est arrêté deux fois et puis…
-C'est bon Eth' je suis dedans, tu es tellement serré..
Ses mains se sont crispées sur mes hanches et il a commencé ses mouvements. Au début s'était étrange et sa faisait mal jusqu'à ce qu'il se mette à taper cette tâche en moi. A partir de là je n'ai plus réussit à cacher mes gémissements, s'était étrange mais s'était bon.
Le bruit du claquement de ses hanches contre le miennes m'excitait au plus haut point, un peu de bave avait coulé le long de mon menton et je n'avais pas stoppé les mouvements sur mon sexe.
-S'il-te-plait…s'il-te…plus vite..ahn..
Comme je l'avais demandé la cadence s'accéléra, son souffle était erratique et les mots vulgaires qui passaient la barrière de ses lèvres me prouvaient qu'il aimait être en moi. Je sentais son regard sur le bas de mon dos, il regardait sa bite rentrer et sortir de moi, mon anneau de chair épousant parfaitement la forme de son sexe.
-Je vais…Matt, je..
Je crois qu'il a encore plus accélérer, je sentais ses bourses frapper contre mes fesses, il s'est penché, collant son torse à mon dos et m'a mordillé le cou tout en continuant de pilonner ma prostate. Je n'ai pas pu résister plus longtemps et je suis venu dans un cri.
Je l'ai senti continuer de faire des mouvements en moi alors que tout mon corps se contractait autour de lui. Il s'est retirer de moi et m'a retourné, j'étais maintenant face à lui, le ventre et ma main pleins de mon propre sperme, mon sexe mou. Il a surélevé mes hanches et s'est renfoncé violement en moi, il n'avait pas encore jouit.
Il a repris ses mouvements de bassin, attrapant mes cuisses dans ses mains pour pouvoir s'enfoncer plus profondément et taper encore dans ma prostate.
-Matt..no..Matt, je t'en prie, j'en peux plus… Matt…
Il ne m'écoutait pas, se contentant de s'enfoncer en moi, cherchant à assouvir son propre plaisir, alors je me suis laissé aller, mon pénis redevenant dur. Je savais que s'était mes reins et mes fesses qui allaient douiller mais ce n'étais pas important.
Je sentais mon gland frotter contre mon ventre, passant dans le sperme qui s'y trouvait déjà et en rajoutant encore un peu plus. Il a fait encore de rapide et profond mouvements jusqu'à que tout devienne plus désordonné, il allait bientôt jouir, mais pas moi.
Il a accélérer ses mouvements, et a poussé un grognement animal avant que tout ne s'arrête : il était venu.
Il s'est retirer de moi, et s'est laissé tomber sur le lit à mes côté.
On a pas parlé pendant quelque minute, mon sexe était toujours dur et douloureux ne cherchant qu'à être libérer, avant qu'il ne me lâche en regardant l'heure :
-C'était sympas ! Bon j'y vais à demain !
-Attend, ou tu-vas ?
-Voir Cristel, elle voulait qu'on sorte tous les deux.
Il s'est rhabillé et est partit chez lui, comme ça, pas de bisou rien. Et puis s'était sympas et Cristel après ce qu'on avait fait ? Sa faisait mal. Sa faisait tellement mal que mon ventre s'est contracté au point que j'ai eu envie de vomir.
Nu, encore sale, je me suis roulé en boule et j'ai pleuré.