Ladies and gentlemen, voici ma nouvelle fic !
Sinon l'utilisation de la première personne et du présent est une première pour moi donc s'il y a des fautes, ou des phrases bizarres, dites le moi !
Bon avant de m'engueuler en me disant que cette fic est pas dans la bonne catégorie (qui à été très dur à choisir) cherchez science-fantasy ! mais il y aura un peu de tout franchement: romance, drama, adventure, un brin de mystery et de sci-fi, beaucoup d'angst, saupoudré d'une grosse dose de friendship et de hurt/comfort. Pour certains chapitres il y aura des avertissements de contenus sur des sujets qui pourrait mettre mal à l'aise (violence, torture, crise de panique etc). Pour celui-ci, rien à signaler.
Cette histoire est dédicacée à zebra pour m'avoir patiemment tenu compagnie pendant que je déblatérais à propos de cette histoire !
Bonne lecture petites créatures !
One
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– Bouge, lancé-je à Clara.
– J'ai le chat sur les genoux, me répond-t-elle sans me regarder.
Je souffle d'agacement, prend Carbone, ignorant le son indigné de ma sœur avant de me faufiler sur le canapé. J'installe le paresseux sur mes genoux et le câline pour m'excuser de l'avoir bougé. Il reste tranquille pendant qu'on regarde les infos.
Dans la cuisine ma mère s'acharne sur le repas du soir. Elle soupire et se parle à elle-même, plusieurs fois sur un ton énervé. Je tourne la tête vers elle, mais elle me tourne le dos et je sais que quoi que je dise si elle est vraiment en colère j'allais m'en prendre plein la tête. Peu importe que je n'ai rien fait.
Une interview commence. La journaliste annonce que l'interviewé tient à garder l'anonymat, mais je n'écoute pas. Je préfère grogner de mécontentement quand Carbone annonce encore une fois que c'est un chat avec des préférences et quelles vont à Clara. Elle me lance un sourire fier et gratte la tête du vieux matou.
– De toute façon je préfère les chiens, je grommèle.
Carbone me lance un regard qui dit "je sais, c'est bien pour ça que je ne t'aime pas" et agite la queue comme un roi agacé. J'aime bien les réactions de ces bestioles. Clara murmure que je suis un homme à bêtes, peu importe leurs races. Je ne peux pas la contredire, j'aime le perroquet de Sofie et les furets de Morgan comme si c'étaient mes bébés. Carbone aussi.
Mon téléphone sonne et je jette un œil au chat du groupe tout en gardant les oreilles concentrées sur l'interview.
"Help!"
"Pour ?"
Morgan répond pareil. Je me reconcentre sur la télé. L'homme est un hybride. Un hybride comme il y en a partout dans le monde maintenant. Pas né de l'amour de deux personnes de races différentes, un hybride issu d'expérimentations illégales.
– Quelqu'un va le tuer d'ici à la fin de la semaine, marmonne Clara.
J'acquiesce pendant que l'hybride parle des expérimentations. Ça me donne mal au cœur.
– Déjà mort, signale Clara en me passant son téléphone.
Je grimace en lisant le titre de l'article, pas besoin d'aller plus loin, et rend son tel à ma sœur. On sait tous les deux que les hybrides sortit des labos ne survivent jamais très longtemps. Leurs créateurs les retrouvent et les tuent ou le BIDEG, plus couramment appelé 'le bide', les découvrent après qu'ils aient perdu la tête et les butent.
"J'essaye de dragué Paul Y a un banc dans la conversation. Aider moi!"
Je grimace aux fautes, réalise que c'est un blanc dans la conversation et pas un banc et rit, elle est sérieuse ?
"C'est pas à moi qu'il faut demander!"
"Je sais cendrillon, c'est a Belle que je demande."
Un peu vexé je m'applique à donner les idées les plus farfelus qui existent – ou pas. Au final la conversation vire au délire total et je n'arrive pas vraiment à faire rentrer de l'air dans mes poumons tellement je rigole.
Ma mère nous appel pour mettre la table et je quitte la conversation. Mon père n'est toujours pas là, encore au boulot. Instinctivement je jette un œil à l'heure et à la fenêtre. Le soleil se couche.
Mes pensées non occupées remontent le fil de l'interview. Avec les horreurs que les hybrides vivent pour l'être ils deviennent souvent fous et 'shift'. Ils deviennent des Goules, des trucs sans humanités, s'ils ne se sont pas suicidés avant.
– Je pense me faire une couleur, annonce Clara.
Je me reconcentre sur la conversation en voyant ma mère froncer les sourcils.
– Du noir, ça t'irait bien, j'interviens. Ça ferait ressortir tes yeux.
Elle me sourit.
En fait si on n'avait pas un an de différence on aurait pu être jumeaux tellement on se ressemble. Cheveux blonds, grand yeux bleu acier, la peau pâlichonne, le sourire en coin et la même la peur d'être enlevé.
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